Le diocèse de Caroline du Sud de l’Église épiscopalienne (les Anglicans aux États-Unis) a décidé de faire sécession le 17 octobre 2012 et a voté à la fin du mois de novembre une modification de sa constitution, supprimant toutes références à l’Église nationale.
Des décisions qui interviennent après que Katharine Jefferts Schori, “primate” de l’Église épiscopale des États-Unis depuis 2006, ait accusé Mark Lawrence, évêque épiscopalien de Caroline du Sud, de ne plus être en communion avec l’Église. Son tort ? Avoir publiquement critiqué et refusé l’homosexualisme de sa hiérarchie. Celle-ci a décidé en 2009 d’ordonner prêtres des personnes pratiquant leur homosexualité à condition qu’ils soient en situation stable, trois ans après s’être publiquement opposée à tout amendement constitutionnel protégeant le mariage des tentatives de dénaturation. En 2012, elle a approuvé les bénédictions de “mariages” entre personnes du même sexe.
Sur les 70 paroisses que compte le diocèse de Caroline du Sud (29 000 fidèles), seulement une douzaine devrait rester fidèles à l’Église nationale.
Des dizaines de congrégations et quatre diocèses – en Californie, au Texas, en Pennsylvanie et dans l’Illinois – ont déjà fait sécession depuis 2006, déclenchant des batailles judiciaires longues et coûteuses (déjà 22 millions de dollars de dépensés) qui portent sur la destination des biens de l’Église.
Elle comptait 2 125 000 fidèles en 2010, contre 3,4 millions au milieu des années 60. Chaque année, la dénomination perd 50 000 fidèles. Autre chiffre parlant : en 1965, 880 000 enfants assistaient à l’enseignement religieux du dimanche. Ils n’étaient plus que 297 000 en 2001…
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