Le 1er août, Nicolas Sarkozy a commenté l’accord ric-rac entre Barack Obama et le Congrès pour relever le plafond de la dette américaine en ces termes, rapporte Le Canard Enchaîné du 3 août : « Obama a été obligé de faire des concessions énormes, les Républicains ont obtenu 70% de ce qu’ils voulaient (…). Ce n’est pas une grande victoire pour Obama, mais plutôt celle des Républicains. » Un constat partagé par Pierre Rousselin dans son éditorial, mardi dans Le Figaro : « le Président américain a dû capituler face à l’obstination de ses adversaires républicains, aiguillonnés par la frange la plus conservatrice des Tea Party. Il est sans précédent que le chef de l’exécutif doive s’incliner aussi platement devant ses adversaires. »