Le catholicisme est responsable du génocide rwandais (2/2)

Partie II : l’éradication du paganisme et l’explosion démographique (1900-1990)

III) l’éradication du paganisme rwandais

Selon Patrick Canonges, la religion nationale rwandaise était « soi-disant traditionnelle », « raciste » et « égocentrique ». Quel dommage de lire d’une personne pourtant aussi cultivée et à l’analyse souvent perspicace des qualificatifs aussi arrogants, méprisants et, disons le tout de go, impérialistes voir spirituellement racistes ! Mais malheureusement ces vocables sont généralement fréquents chez les adeptes des religions de « Vérité Unique » et révélées oblitérant la constatation subtile.

Monsieur Canonges connaît-il la religion rwandaise ? Peut-il me décrire son fonctionnement ? Probablement non car il ne l’a sans doute jamais étudiée dès lors que, selon lui, elle est par nature forcément erronée puisque ne révérant pas le « véritable Christ » – qui est pourtant historiquement faux tel qu’il est confessé par ses adeptes, ressemblant bien plus à une divinité européenne païenne trinitaire et incarnée (ce qu’il deviendra mystiquement à travers les siècles via l’Empire romain) qu’au probable virulent nationaliste juif qu’il aura été originairement.

Cependant, mis à part quelques pratiques qui peuvent rebuter les Européens que nous sommes, la brève description donnée par Bernard Lugan de cette religion pluriséculaire rwandaise n’a strictement rien de choquant, bien au contraire. Chose apparemment étrange, mais qui en réalité ne l’est pas, elle contient grosso modo la même charpente que l’hindouisme ou les religions européennes préchrétiennes. Les Rwandais étaient à la fois déistes et animistes. Ils croyaient en un Dieu qui avait pour nom Imana. Il était invisible, éternel, immortel, créateur du monde, bon et juge des actions humaines. Aucun culte ne lui était rendu directement, bien qu’il fut source, du fait de son unicité, d’une belle théologie intellectuelle chez les élites. L’animisme, plus populaire, avait trois grandes formes : le culte des ancêtres, la divination et la cérémonie annuelle du héros national mythique d’origine historique, de race Hutu, Ryangombe, vénéré pour ses hauts faits exemplaires, Sauveur et intercesseur auprès des âmes pour leur salut éternel.

Bernard Lugan explique : « comme partout ailleurs en Afrique, le christianisme a introduit un profond traumatisme, le message universel qu’il véhicule étant par essence destructeur des religions nationales enracinées dans un sol, dans un peuple et dans le culte de ses ancêtres. De plus, la philosophie rwandaise, qui était communautaire, ignorait l’idée du péché personnel et comportait de nombreux garde-fous sous forme de multiples interdits que les missionnaires considérèrent comme autant de formes de paganisme. Ils furent donc combattus et tous les verrous de l’ordre social traditionnel furent ainsi supprimés au profit d’une religion importée et largement incomprise » (page 52).

L’africaniste raconte que l’éradication de la religion rwandaise par les Pères Blancs a dissout les multiples ponts existant entre les deux communautés Tutsi et Hutu qui devinrent après la christianisation des entités autonomes dénuées de lien.

Il détaille l’exemple de la prohibition du pacte de sang qui était une forme de promesse féodale typiquement rwandaise permettant de créer concrètement des allégeances solidaires entre grandes familles Hutu et Tutsi, (l’une, quelle que soit son origine, devenant le parrain protecteur de l’autre) ; allégeances bien plus efficaces que l’hypothétique parce que trop abstrait « amour du prochain » chrétien.

En décembre 1991, le chef de l’Eglise rwandaise, Monseigneur Thaddée Nsengiyaumva, a publié un texte d’une grande profondeur intitulé Convertissons-nous pour vivre ensemble dans la paix qui, malgré son titre trompeur, dresse un gigantesque mea culpa de l’évangélisation expliquant que les millions de Rwandais systématiquement baptisés depuis un siècle et fréquentant assidûment leur paroisse sont en réalité des mauvais chrétiens car d’authentiques africains pour qui seul le rite, c’est à dire la foi en action, compte.

IV) La bombe démographique

Un autre cataclysme majeur ayant provoqué le génocide est selon Lugan l’explosion démographique qui va précipiter le pays dans la faim et la guerre civile. Cette explosion démographique s’est produite à cause de trois facteurs : 1) le démantèlement par les Pères Blancs des tribus polygames qui avaient un rôle de régulateur démographique, 2) la généralisation des vaccins de la médecine occidentale qui va considérablement réduire la mortalité infantile naturelle, 3) l’esprit borné et austère de l’Eglise catholique qui va refuser tout contrôle des naissances par contraception et avortement.

a) Le démantèlement des systèmes tribaux polygamiques

Ce que refuse le catholicisme mais ce que prouve la science est que les êtres masculins sont, pour leur écrasante majorité, sexuellement, mais aussi à travers l’activité hormonale et cérébrale, polygames. C’est pour cette raison, selon une étude menée par le directeur de la chair biologique de Harvard, Edward O Wilson, que 74% des sociétés humaines à travers l’Histoire ont autorisé des mariages polygames.

De plus, les Subsahariens ont un appétit sexuel plus fort que les Européens et les Asiatiques, concrétisé par des organes génitaux plus amples, une fréquence coïtale plus importante et une copulation plus rapide. Ceci est dû, selon les scientifiques Richard Lynn et John Phillip Rusthon, au fait qu’ils ont développé des stratégies de reproductions très prolifiques pour contrer leur milieu naturel particulièrement hostile du fait de l’instabilité éco-systémique (du jour au lendemain une récolte peut être dévorée par une nuée de sauterelles, la pluie tropicale ne vient pas, etc.) qui diffère profondément du calme relatif des quatre saisons européennes ou du cycle régulier des moussons en Asie.

Dans son très beau livre Out of Africa, relatant les souvenirs de son séjour kenyan, la baronne Karen Blixen décrit le fonctionnement des tribus où seuls les hommes considérés comme les plus forts et intelligents avaient le droit à un nombre limité d’épouses, en général pas plus de quatre. Le système était cruel car la démographie étant relativement égale entre les hommes et les femmes, seuls les plus robustes pouvaient s’en accaparer, une partie non négligeable des basses couches masculines ne pouvant donc se reproduire. Mais ce système était aussi efficient puisqu’eugéniste car seuls les « meilleurs » pouvaient transmettre leurs gènes. De plus, la tribu, très coercitive, ne permettait pas à ceux qui avaient des femmes d’en avoir plus que le nombre décrété par la communauté, ce qui limitait les gestations.

Les Pères Blancs étaient évidemment choqués et voulaient imposer le mariage monogame pensant naïvement que le catholicisme, seule religion valable en ce monde, l’avait inventé par justice sociale – ce qui est historiquement faux.

Comme je le disais dans mon billet Les origines chrétiennes du mariage homosexuel, « à la différence de ce que l’on croit souvent, ce sont l’hindouisme et les paganismes gréco-romains qui ont instauré le mariage monogamique, et non le christianisme. En effet, Jésus se dit dans les Évangiles le « Fils du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » qui étaient tous polygames. Il vient de la lignée royale des rois David et Salomon comme le précisent les généalogies établies par les évangélistes Matthieu et Luc, et dans le Livre des Rois, nous apprenons que le roi David avait une vingtaine d’épouses légitimes et une soixantaine de concubines. Le roi Salomon, bâtisseur du Temple, aura quant à lui, selon le même Livre des Rois, environ 2 000 épouses et 3 000 concubines ! Comme l’expliquait Éric Zemmour dans son excellent Premier Sexe, le mariage juif était simplement un contrat entre un époux et plusieurs femmes qu’il avait la possibilité de répudier à tout moment.

C’est le Saint apôtre Paul, l’un des piliers de la fondation de la nouvelle religion chrétienne, qui en tant que citoyen romain obligera les premiers adeptes du Christ à prendre une seule épouse. Cette réforme, comme beaucoup d’autres, avait pour but de ne pas offusquer les « gentils », c’est-à-dire les païens, afin qu’il soient plus facilement séduits par la nouvelle religion chrétienne dont le prosélytisme vis-à-vis du monde romain rentrait en concurrence directe avec celui de beaucoup d’autres courants juifs de l’époque. Au fil de ses épîtres, nous découvrons quelquefois son irritation envers les membres du clergé de l’Église primitive qui prenaient deux à trois épouses. Ainsi le christianisme va se greffer sur la conception monogamique romaine du mariage. Cet exemple-là, à l’instar de beaucoup d’autres, montre à quel point on peut vraiment parler de « religion catholique romaine » ».

Dans une judicieuse réponse à mon article intitulée « Mariage » homosexuel : ne confondons pas le christianisme avec le christianisme devenu fou !, Patrick Canonges expliquait que le mariage monogame existait sans doute déjà dans les premières communautés chrétiennes car il est dit dans l’Evangile : « l’homme quittera son père et sa mère. Il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais ils ne font qu’un » (Marc 10, 7 et 8). Mais que prouve l’Histoire ? Que les Evangiles sont en réalité une compilation de plus de 4 siècles mixant des apports culturels juifs (dont les communautés étaient polygames) et gréco-romains (dont le mariage était monogame). Des pans entiers fondamentaux de la foi chrétienne tels que le Dieu Trinitaire et l’Incarnation de Jésus inspirés des cosmologies indo-européennes furent ajoutés bien plus tard par les autorités de l’Empire gréco-romain devenu chrétien… Si le lecteur est interloqué par mes propos, je lui conseille de pétitionner auprès du Vatican, de l’Institut catholique de Paris et de l’Église catholique de France qui ont tous reconnu cette constitution évangélique par strates successives au fil des siècles.

Or à cause d’une prétendue Vérité Unique qui accapare en son nom certains apports extérieurs bénéfiques tels que le mariage monogame né au sein d’une une race européenne ayant une densité de testostérone (hormone décidant de l’appétit sexuel) plus faible que celle des Subsahariens, les Pères Blancs vont imposer aveuglement et brutalement la famille nucléaire européenne. Résultat, tout le monde pourra avoir une épouse mais la coercition tribale n’existant plus, les hommes butineront une quantité phénoménale de maîtresses tombant régulièrement enceintes à cause du refus borné par les autorités religieuses du recours à la contraception dont la progéniture infinie survivra grâce au vaccin occidental généralisé…

b) La révolution du vaccin généralisé et l’hostilité ecclésiale à la contraception et à l’avortement

Avant la révolution médicale occidentale, partout dans le monde, mère Nature pratiquait un eugénisme âpre où seuls les enfants les plus vigoureux pouvaient survivre à la dureté de la vie. Selon les historiens, 30% à 50% des enfants ne passaient pas le cap des vingt ans. La première et la plus importante sélection naturelle se faisait entre 4 et 7 ans puis la seconde entre 14 et 17 ans, seconde fourchette à travers laquelle mourraient un grand nombre d’adolescents, le plus souvent de l’appendicite. A cette sélection naturelle pouvait s’ajouter l’action de l’homme limitant les naissances par les pratiques de contraceptions mais aussi d’ « avortement » en laissant les nourrissons jugés de trop à la lisière d’un champ ou d’une forêt. Cet abandon était souvent ordonné par la chefferie de la communauté lorsque les vivres à disposition s’érodaient. Dans l’hindouisme et le paganisme gréco-romain, cette pratique était admise. Le christianisme en Europe nouvellement baptisée s’en offusquera mais, à cause de son puritanisme étriqué en matière de mœurs interdisant la contraception, l’abandon d’enfants explosera du fait d’un accroissement drastique des grossesses non désirées…Pour plus de détails sur ce sujet, j’invite le lecteur à lire mon billet Avortement et christianisme, remettre les pendules à l’heure !

En plus de la pratique d’abandon d’enfants, une sélection humaine pouvait aussi se faire par la communauté. Selon le psychologue Robert A. Glover, les petits garçons africains étaient élevés par leur mère jusqu’à l’âge de 7 ans. Puis au cours d’une cérémonie tribale, ils étaient arrachés auxdites mères, qui surjouaient leur déchirement, par les pères devant prendre dorénavant en charge leur instruction. Selon Piero San Giorgio, ceux qui étaient considérés comme les meilleurs subissaient l’épreuve de survie qui consistait à ce que l’adolescent de 14 ans parte un an seul, loin de la tribu, se prenant lui-même en charge pour se nourrir. S’il survivait à cette épreuve, il était privilégié pour la nomination à des postes de responsabilité. Cette pratique, nommée la cryptie, existait aussi à Sparte.

Les colons belges mâtinés de « leur sentimentalisme gnian-gnian » (Bernard Lugan) vont abolir toutes ces pratiques et imposer le vaccin généralisé. L’explosion démographique commença à devenir préoccupante dès 1946. En 1950, le Rwanda avait 2 millions d’habitants, 4 millions en 1972, 5 en 1978 et 8 à la veille du génocide dans un territoire à peine plus grand que la Côte d’azur. Selon Lugan, si aucune politique d’implosion démographique énergique n’est mise en place par les autorités, ils seront probablement dès 2040… 50 millions !

Mais le clergé catholique va interdire le recours à toute forme de régulation démographique, ce qui va considérablement exacerber la croissance. A côté de la prohibition des contraceptions et avortements occidentaux, Bernard Lugan déplore l’abolition du gukuna, contraception totalement naturelle et spécifiquement rwandaise permettant d’avoir des rapports sexuels exempts de fécondation.

L’aveuglement catholique sur ce sujet est incompréhensible et prouve combien cette religion peut, en pratique, sur ce point-là, se révéler individualiste, impie et égoïste. Individualiste puisque le salut n’est plus civique comme dans les paganismes qui enseignaient que l’union à Dieu se faisait surtout en œuvrant pour sa communauté, alors que il s’effectue désormais de manière solitaire ; résultat : l’intérêt individuel va primer sur celui de la collectivité. Ainsi en matière démographique, il est préférable de faire sombrer tout un pays dans la faim du moment que la vie de l’individu est respectée…

Impie car derrière ce refus buté réside une très grande irréligiosité, une absence totale de confiance en Dieu. En effet, par peur de la mort, il est préférable de laisser crever de faim toute une vie des enfants rongés par les pustules, la lèpre et autres saloperies alors qu’il serait mieux d’envoyer le fœtus à Dieu bien que cette solution soit évidemment bien plus tragique que la contraception évitant en amont la gestation.

Egoïste parce qu’on peut légitimement se demander s’il n’y a pas un certain machiavélisme de la part du clergé catholique. En effet, le prosélytisme passe aussi par le ventre des femmes, l’islam lui ne s’en cache assurément pas mais Jean Paul II n’a-t-il pas lui-même vendu la mèche en critiquant, lors de son voyage au Canada de 1984, le seul et peu fiable moyen de contraception symptothermique (température vaginale) soi-disant responsable de l’atténuation des enfantements remettant en cause la domination catholique dans le monde ?

c) Les invasions migratoires

Explosion démographique rime toujours avec invasion migratoire. Comprenant très vite le problème de surpopulation tout en souhaitant l’esquiver, l’Eglise et l’administration belges organisèrent à partir de 1950 des vagues migratoires dans la pleine du Kivu se situant dans la partie Nord-Est du Congo limitrophe au Rwanda. Mais ces colons belges, imbibés d’universalisme niant les réalités humaines, ont créé à côté un gigantesque Congo fantoche aux frontières oniriques aussi grandes que toute l’Europe et encerclant jusqu’à 8 ethnies n’ayant jamais vécu ensemble et qui par conséquent ne cessent depuis de se taper dessus. Donc ils durent stopper définitivement les flux qui rajoutaient une couche au chaos multiethnique et décidèrent d’organiser des migrations internes au Rwanda à partir de 1963.

Ces migrations internes sont connues sous le nom de « paysannats » qui avaient pour objet de défricher un maximum de terres pour nourrir la démographie galopante et affamée mais qui, au final, ne résorbèrent strictement rien puisque la limite spatiale fut prompte et la capacité agricole arriva rapidement à saturation. Le seul résultat probant de cette crétinisation fut un immense désastre écologique. A la page 111 de son livre, Bernard Lugan présente une carte « de la mort du milieu naturel » où des pans entiers de la diversité botanique furent irrémédiablement perdus. Au sud, la région du Bugesera fut littéralement anéantie. Les forêts de Nyungwe et de Ghiswati perdirent en quelques décennies 50% de leurs étendues, et à l’Est, ce joyau écologique qu’est le Parc de l’Akagera fut détruit à 70%.

Bernard Lugan, peut-être catholique, mais surtout historien lucide, fustige, furibard, « ces Eglises chrétiennes qui, dans ce pays surpeuplé et à la démographie suicidaire, ont, de 1960 à 1994, interdit aux gouvernants de prendre en compte le fait que la population augmentait de 50% tous les dix ans et que le Rwanda compterait 50 millions d’habitants en 2040 pour seulement 18 740 km2 de terres cultivables. La responsabilité de ceux qui ont torpillé tous les projets de contrôle des naissances est donc considérable. » (page 19). Puis il pose cette question terrible : « par refus de la pilule, les clercs n’ont-ils pas dans une certaine mesure provoqué l’emploi de la machette comme seule « solution » pouvant « régler » le problème de la faim de terre ? »

Conclusion à suivre.

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95 Comments

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  • 0 / 10
  • galinette24 , 1 août 2014 @ 9 h 45 min

    Alors là franchement , je suis ” sidérée ” savez vous Gisèle , que votre propos que je ne néglige pas ( car vu mon âge me concernera un jour ) mais vous nous faites un GROS HORS SUJET !! pourquoi vous en prendre aussi “durement ” …..écoeurée ?? hors propos ! le sujet que traite Jean Dutrueil est très bien expliqué et très clair . Je suis tout à fait d’accord avec cet article . et ne trouve rien à redire . je suis de religion catholique , mais si vous relisez l’histoire des religions des conversions “forcées ” pourquoi ne pas reconnaître les failles …. raconter des faits , ne veut pas dire être contre ou pour , je ne vais pas renoncer à ma ” foi” après avoir lu cet articles , LISEZ , OUI LISEZ ….LA CONVERSION PAS SEULEMENT EN AFRIQUE …..EN AMERIQUE DU SUD AUSSI !!! moi je suis persuadée , que les religions divisent les peuples , quel manque de tolérance , chacun a le droit de prier qui bon lui semble , le respect de l’autre ! l’intégrisme est nuisible ! c’est comme la politique ” ont veut le plus grand nombre de client ” ! seulement cela crée des drames irréparable quand on l’applique , comme le dit si bien l’article ! j’ai vécue en Algérie et le même problème avec les père blanc ( qui entre autre ont eut des enfants avec des berbères ) les rouquins aux yeux bleu j’en ai connu …..est ci dur de seulement se confronter à la réalité ?? LISEZ OUI LISEZ …., POURQUOI LA VERITE FAIT PEUR ?? la religion tue ( la charia ) la religion tue ( séparation d’ethnies ) l’ignorance tue , sauf le ridicule ne tue pas , cela se verrait !

  • Européen judéo-chrétien , 1 août 2014 @ 10 h 05 min

    Article pseudo-scientifique et prétentieux sur un bouquin du même acabit.

  • Marc LEROY , 1 août 2014 @ 10 h 40 min

    « Vous seriez gentil d’arrêter de me traiter de malade d’accord? Je ne vous insulte pas que je sache, donc j’attends de vous la même réciprocité ».
    Ou l’hôpital qui se fout de la charité ! Dutrueil qui est choqué parce qu’on « l’insulte » ! Il suffit de parcourir vos « réponses » aux gens qui contestent vos écrits pour voir que vous ne manquez vraiment pas d’air à jouer les vertus outragées !
    « Concernant la mort juvénile avant la révolution industrielle, oui c’est comme cela que ça se passait, ce n’est pas moi qui invente, c’est l’Histoire!!! »

    Ne faites pas semblant de ne pas comprendre : personne ne vous dit que vous inventez. Vous regrettez, c’est bien pire !

    « Lisez bien le texte! A titre personnel je ne dis pas que c’est un mal d’avoir arrêté cela bien qu’effectivement en reprenant la fameuse expression de Lugan j’avoue ne pas avoir été très explicite sur ma position. »

    Sophismes ! J’en appelle aux lecteurs de NDF : si l’un d’eux n’a pas compris que vous laissez entendre très explicitement que c’est effectivement un mal, je veux bien manger mon chapeau. Relisez-vous vous-même !

    « stopper l’eugénisme naturel par la révolution médicale sans pour autant permettre des moyens modernes de contraception ou d’avortement pour prévenir une explosion démographique est mortifère ».

    Comme à votre habitude, vous mélangez tout ! Vous reprochez au gens qui soignent les malades de ne pas avoir pensé dans le même temps à les empêcher de se reproduire ! On rêve ! Un peu comme si vous reprochiez à une sage femme d’avoir aidé à la naisssance d’un enfant qui deviendra plus tard un assassin.

    J’ajoute que si l’explosion démographique en Afrique soulève en effet de nombreux problèmes et est un sujet d’une grande importance, les missionnaires « génocidaires » par anticipation que vous dénoncez n’avaient pas la moindre raison de s’inquiéter d’une surpopulation future dans un continent alors très nettement sous-peuplé.

    « L’Afrique est en train de crever de surpopulation, le continent avait 100 millions d’habitants avant l’arrivée des colons blancs et un milliard aujourd’hui, dont 100 millions en mal nutritions (sic) ».

    Surpopulation en Afrique ? La population augmente très rapidement, c’est certain, et cela pose des tas de problèmes, personne de sensé ne le nie, mais le continent n’est absolument surpeuplé ! Là aussi, c’est du grand n’importe quoi !

    La population africaine est de 1 085 millions d’habitants, soit une densité de 33,7.
    Celle de l’Europe est de 599 millions, soit une densité de 58,9.
    Et celle de l’Asie est de 4 396 millions, soit une densité de … 96,4 !

    Bien gérées, les ressources du continent permettraient très largement de faire vivre la population actuelle.

    « Et après on se plaint de l’émergence de Boko Haram et autres monstruosités forgées sur le terreau de la misère? »

    Les seuls ou presque qui en Afrique qui de tout temps et aujourd’hui encore se sont battus contre cette misère sont justement ces catholique que vous parez de tous les vices !

    « La Chine a mise en place des politiques d’implosions démographiques, douloureuses certes mais pour se prévenir d’un plus grand mal, et l’Inde d’Indira Ghandi a fait de même ».

    Certes, mais je vous renvoie à leur densité de population, trois fois supérieure à celle de l’Afrique.

    « Si l’Afrique ne fait pas de même, dans un siècle elle sera totalement coulée et l’Europe rayée définitivement de la carte ».

    L’immigration africaine est un grave problème pour l’Europe, et je suis pour ma part d’accord avec ceux qui considèrent que l’on doit d’urgence la restreindre drastiquement. Mais là encore, vous mélangez tout : l’Europe ne se noie pas sous des flots d’asiates, alors que l’Asie est comme je l’ai dit trois fois plus peuplée. Le combat n’est donc pas de limiter drastiquement la population africaine, mais de faire en sorte qu’elle puisse vivre décemment sur son continent. C’est un très vaste programme, vu la corruption et l’incurie de nombre de ses dirigeants (qui sont souvent les fidèles alliés de cette même Europe pas très regardante pour des raisons pas très… catholiques)… Mais c’est le seul à mener pour endiguer ce problème.

    « Le reproche fait aux colons catholiques belges est 1) d’avoir déstructuré les tribus traditionnelles en plaquant la famille occidentale 2) tout en empêchant toute régulation à l’explosion démographique suite à cette dislocation ».

    La famille occidentale plaquée en Afrique ? Vous n’avez jamais du mettre un pied en Afrique pour oser sortir une telle ânerie ! Déstructuré les tribus ? Le génocide que vous attribuez aux catholiques n’a pas été perpétué pour des raisons tribales, peut-être ? Quant à l’explosion démographique, j’ai déjà dit ce qu’il fallait en penser.

    Pour finir, je pense que si vous étiez cohérent avec vous-même, et puisque vous jugez les catholiques responsables du génocide rwandais (ce qui est du pur délire), vous devriez les remercier à genoux. Car du coup, et d’après votre thèse, grâce à eux, une « régulation » de population a finalement eu lieu : que les africains concernés soient morts entre « 4 et 7 ans », « entre 14 et 17 ans » de maladie, de malnutrition, par « sélection naturelle » grâce à « mère nature » ou abandonnés à la lisière d’un champ ou d’une forêt (c’était le bon temps) ou découpés en rondelles à coups de machettes, le résultat est bien là !

  • Montecristo , 1 août 2014 @ 11 h 47 min

    Finalement … la morale de l’histoire, c’est que Charlemagne avait raison !

    Car, il m’apparait que christianiser pacifiquement est une catastrophe.

    Il valait mieux christianiser à grands coups d’épées !

    Cela aurait évité bien des guerres … comme celle de l’Algérie par exemple !

  • Jean Dutrueil , 1 août 2014 @ 11 h 57 min

    @ Marc Leroy,

    Bon bien cette nouvelle réponse est un peu plus argumentée et moins insultante, bravo.

    Sinon OUI C EST UN MAL D AVOIR PLAQUE LA FAMILLE NUCLÉAIRE EUROPÉENNE SUR DES SYSTÈMES TRIBAUX PUIS D AVOIR EMPÊCHER “VOLONTAIREMENT” TOUTE RÉGULATION DÉMOGRAPHIQUE SOUS PRÉTEXTE QUE CA NE COLLE PAS AVEC LA CULTURE CATHOLIQUE

    Oui l’explosion démographique est l’une des sources du génocide, oui cette explosion est du à l’action des missionnaires, que cela vous plaise ou non!

  • Charles Martel , 1 août 2014 @ 12 h 09 min

    Vous ne parviendrez pas à me convaincre, Monsieur, car sous votre argumentation apparemment infaillible et richement documentée se cache en réalité la volonté de mettre au ban la religion catholique, d’où une analyse systématiquement partisane et biaisée, qui ne peut ébranler que les moins informés parmi les Catholiques. J’ai encore la faiblesse de croire qu’il ne s’agit de votre part que de provocation destinée à tester la réactivité des Catholiques, mais à force de tomber sur vos écrits sur ce blog je commence à avoir des doutes sur vos intentions… Comment pouvez-vous ainsi affirmer que c’est le catholicisme qui est responsable de l’explosion démographique, tout en rappelant que ce sont les campagnes de vaccination systématique qui ont considérablement modifié la mortalité infantile ? Du reste, ce phénomène se reproduit (si j’ose dire…) dans bien d’autres pays touchés par l’explosion démographique et ce qu’il faut fustiger à mon sens, c’est le lobby des grandes multinationales pharmaceutiques, qui continue de s’enrichir par des campagnes massives de vaccination par le biais des ONG que nos bobos européens crédules financent à coups de subventions déductibles des impôts. C’est là où se trouve la véritable irresponsabilité, pas dans le Catholicisme ! Comparez avec les autres civilisations et vous aboutirez au même constat ! La sélection naturelle n’opère plus à cause des vaccinations précoces et autres interventions médicales alors que le taux de fécondité reste inchangé, monogamie ou pas. Il s’ensuit que la nouvelle génération est plus fragile, plus sujette aux maladies et notamment aux grandes épidémies, et donc plus consommatrice de médicaments, ce qui permet d’enrichir encore plus le lobby pharmaceutique.
    Le temps me manque malheureusement pour reprendre un à un et réfuter tous vos arguments, notamment sur la religion catholique elle-même, dont je peux vous dire que vous la connaissez bien mal car vous ne rapportez que des éléments superficiels et mal exposés, qui ont un air de déjà vu car repris maintes fois par ses ennemis.
    Enfin, votre vision “utilitariste” de la société ne vous permet pas de comprendre les aspirations supérieures de ceux qui ont embrassé cette religion et se sont dévoués corps et âme, au péril de leur vie, à répandre ce qu’ils estiment être (à juste titre de mon point de vue) la Vérité, car le but qu’ils poursuivent n’est pas de rendre l’Homme heureux sur terre, mais de lui permettre d’atteindre le bonheur éternel dans une autre vie à la condition d’être baptisés et d’observer les règles édictées par Dieu (les fameuses Tables de la Loi) et précisées et confirmées par Notre Seigneur et ses apôtres. Il ne faut pas non plus éluder l’œuvre civilisatrice du Catholicisme dans tous les pays africains autrefois théâtres d’incessants massacres entre tribus et dans l’incapacité de subvenir par eux-mêmes à leurs besoins alimentaires autrement que par la chasse et la cueillette.
    Concentrez-vous plutôt sur les méfaits de l’Islam en Afrique, ils sont infiniment plus dommageables pour ces peuples que le Christianisme, il suffit pour cela de regarder ce qui se passe depuis plus de 30 ans en Afrique de l’Ouest, au Tchad, en Afrique Orientale (Soudan, Kenya,…) ou bien mieux, ce qui s’est passé au XVIIIème siècle avec l’esclavage (qui, soit dit en passant a toujours cours dans les sociétés musulmanes, ainsi que la polygamie).
    Si vous n’êtes pas croyant, ce qui est manifeste, vous n’êtes pas obligé pour autant de tenter de détruire la religion catholique en prétendant qu’elle est responsable de tous les maux des pays (soi-disant) en voie de développement.
    Salutations.

  • Jean Dutrueil , 1 août 2014 @ 12 h 13 min

    @anonyme,

    Merci pour votre second commentaire bien plus courtois et bien plus argumenté.

    Par contre tout ce que vous dite sur le début du christianisme est historiquement faux.

    Pour faire vite: le Dieu trinitaire avec l’une des personnes incarnée est d’origine païenne indo-européenne, le judaïsme primitif est un polythéisme n’ayant pas au départ de Dieu unique le surplombant.

    Il l’ incorporera que sous la soumission de l’empire Achéménide perse puis les empires hellénistiques seleucide et lagide.

    Concernant la personne de Jésus, les historiens confrontent deux thèses. 1) celle d’un juif hellénisé et humaniste qui tentera de temporiser le nationalisme juif virulent se révoltant contre l’empire hellénistique dominateur, ou au contraire 2)un juif membre de ce mouvement virulent, l’hellénisation se faisant qu’avec la christianisation de l’empire romain. Les thèses actuelles penchent plutôt de ce côté-ci…bien que le débat reste totalement ouvert.

    Bien à vous

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