Bon sens. Interrogé par notre confrère Bakchich.info sur les 75% d’imposition sur le revenu promis par François Hollande, Pierre Ménès confie “[avoir] du mal à comprendre qu’on puisse prendre trois jours sur quatre de travail à quelqu’un, même au-delà d’une certaine somme”. “En France, on ne doit stigmatiser personne mais pour les riches, c’est autorisé”, note-t-il avec justesse. Car “le riche n’est pas forcément un salaud de riche. Il y a des salauds de pauvres aussi ! Certaines personnes sont riches parce qu’elles ont un talent hors du commun”, avance le commentateur sportif. “Moi, j’ai jamais été choqué que Pavarotti prenne un million de dollars par concert”…
En avril et en mai, Pierre Ménès votera Nicolas Sarkozy, un candidat “trop à droite” pour lui mais, malgré tout, celui “qui [lui] va le moins mal”. “Quand t’as froid, tu mets un truc qui te tiens chaud, pas un truc joli”, explique-t-il. Le soutien du joueur de football Dhorasoo à la gauche ? Il se marre : “C’est quand même le mec qui a été unanimement détesté par tous ses coéquipiers, dans tous les clubs où il est passé. C’est un mec prétentieux, méprisant, d’une radinerie sans nom, le mec qui ne payait jamais un café à ses potes. Il a joué au Milan AC de Berlusconi, il roule en Aston Martin et il joue l’humaniste. Franchement, qu’il ferme sa gueule”. Et Ménès d’attaquer Yannick Noah, “même combat” : “Il doit 640 000 euros au fisc français, qu’il la ferme”. Ou de railler la gestion de la gauche à l’échelle locale : “Pour schématiser, quand un socialo prend une ville, il y construit un tramway. Moi, je suis d’origine brestoise, ils construisent un tram qui a couté plusieurs centaines de millions d’euros alors qu’il s’agit d’une ville où il n’y a aucun problème de trafic. Pour le foot, les socialistes n’ont pas l’air d’être les plus doués.”
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