Le Zemmour du mardi. « Quand le Président de la République française rencontre le patron de Google, ce sont deux mondes qui se font face, deux époques, deux pouvoirs. Hollande, à l’Élysée, reçoit encore dans les ors de la République. Le patron de Google dispose, lui, d’or sonnant et trébuchant. Dans sa langue, on dit du cash. C’est un grand d’hier qui reçoit le maître d’aujourd’hui. C’est un État nation, qui, allié aux autres États d’Europe, essaye de ligoter le géant, tels les nains avec Gulliver. En quelques jours, Hollande a tapé tous azimuts : il a demandé à Bruxelles de faire payer Google pour la filière du cinéma, hier il a annoncé une loi qui obligerait Google à verser de l’argent aux journaux qui lui fournissent de l’information. Le géant américain ne veut rien savoir, ne veut rien payer. Il nous regarde de haut. Il ne gagne pas d’argent avec les sites d’information, pas de publicité avec les news, il n’a pas besoin de ces nains. Depuis des années, il se rit des frontières et des fiscs français et étrangers : il ne paye pas d’impôts nulle part, mettant en concurrence les États entre eux, les ridiculisant. Le seul à l’avoir fait plier est la Chine…”
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