Nue, au soleil,
Complètement
Nue, au soleil,
Complètement…
Voilà-t-il pas, qu’à l’été 2016, le choc des civilisations se pointe. Vous savez, celui qui n’existe pas, celui qui arriverait non parce qu’il est inéluctable mais parce qu’on l’a écrit, parce qu’on croit ce qui est écrit, parce qu’on a osé le dire, l’œuvre de ce Samuel Huntington par qui le scandale arriva.
Car dire les faits est un scandale de nos jours, et « le premier qui dit la vérité doit être exécuté ». Et on exécuta Samuel Huntington. A gauche bien sûr – ceux du pays qui n’existe pas, ceux du « monde », ceux qui sont « altruistes », du coté du bien, ceux qui vivent là où « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil ». mais aussi à droite, là où l’on refuse les « communautés » qui débarquent en tant que telles et qu’on ne repousse pas.
Après que les Français se furent libérés de « l’Algérie française », ils se libérèrent de leurs derniers vêtements sur les plages des années 68/70. Ils parvenaient ainsi à la pureté devant l’Eternel, au plus haut degré de civilisation, celui où l’objet du désir offert ne déclenche aucune pulsion violente. A ce niveau de maitrise de soi, la beauté féminine, ce joyau, stérilise l’avidité, tout mouvement risquant de dissiper le charme, qu’on veut infini.
Le jardin d’éden avant « la chute » quoi !
Mais hélas, ce miracle d’équilibre entre la beauté et le désir de la posséder, ce sentiment d’un privilège indicible qu’on voudrait préserver jusqu’à la fin des temps, ne pouvait perdurer qu’entre soi.
Or, les mêmes qui voulaient SE libérer, voulaient aussi la fin de toute barrière, croyant le monde à leur image et n’ayant pas lu – ou mal – « Tristes tropiques ».
Et ils permirent, ces chantres de la liberté d’être, à ceux qui les avaient chassés d’Afrique du nord, de s’installer sur leurs plages. Et ainsi, de décennie en décennie, la « burquina fashion » prit forme et l’offensive fut lancée.
Oh ! Elle ne pouvait pas ne pas se produire.
Mais dans la violence de l’occupation d’une plage, de la collision entre l’enfermement et la nudité, elle devenait inéluctable. Quand le bien des uns est le mal des autres, tout est dit.
Alors les municipalités interdirent les « burquinis », puis le Conseil d’état leur interdit d’interdire. Et la grande rupture est là. La vraie résistance commence, celle des actes, et donc du refus d’un arrêt qui est une trahison de la société française d’origine européenne et donc indigène, au profit d’une communauté, ou plutôt d’un peuple musulman qui ne peut souffrir la vue d’un homme – en l’occurrence d’une femme – libre au grand soleil.
“Mais quand reviendra-t-on à la raison ? Les hommes sont différents : un Grec n’est pas un Juif ni un Romain, ‘vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà’.”
Le droit marque une rupture quand il cesse de s’appliquer à des alter-ego qui ressentent la vie en commun de la même façon, pour être en conformité avec des mentalités différentes, voire opposées.
A la fin de l’empire romain d’occident, dans ces temps troublés, quand des tribus germaines parcouraient un pays où la romanité persévérait, plusieurs législations s’appliquèrent simultanément, l’une aux Francs (Loi salique), l’autre aux gallo-romains (le droit romain).
En Algérie, deux collèges coexistaient. Le premier collège regroupaient les citoyens français (juifs, chrétiens et musulmans) qui obéissaient au code civil et avaient renoncé, pour les juifs à la loi mosaïque, pour les musulmans à la loi coranique. Le second collège étaient formés par les musulmans qui, dans leur immense majorité, avaient tenu à demeurer sous la loi islamique. Ils dépendaient de la mosquée et des cadis pour les mariages, les répudiations et l’héritage.
Mais des règles non écrites permirent la cohabitation dont l’harmonie dépend plus des pulsions et des sentiments que du juridisme. Des quartiers séparés, non par des barbelés, mais par le besoin mutuel de se sentir « chez soi » après le travail, sans être un objet de répulsion pour les autres, et des plages que l’islam ne fréquentaient guère sauf en les personnes de certains maîtres-nageurs.
Bref, la discrimination ou ségrégation – comme on voudra – régnait sans intervention de la puissance publique. Quand celle-ci s’en mêla, après mai 1958, (en implantant des HLM en plein centre par exemple), sous la pression idéologique de sourcilleux « républicains » venus de métropole les codes sous le bras, l’équilibre fut rompu.
Et on voudrait qu’en France, en 2016, il en aille autrement ? Mais quand reviendra-t-on à la raison ? Les hommes sont différents : un Grec n’est pas un Juif ni un Romain, « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà ».
La France eut un empire où des populations très différentes purent vivre selon leurs vœux pendant des décennies voir des siècles. Mais chacune avait un terroir sur lequel les européens qui vivaient là n’empiétaient pas et vice-versa. Les mœurs des uns et des autres ne faisaient pas débat, leur pudeur réciproque étant préservée.
Mais la France a perdu – ou a renoncé à – cet empire et c’est recroquevillée sur elle-même en Europe. Dés lors toute population accourue des anciennes provinces pouvait poser problème. Et si ce n’était pas le cas, comme les indochinois, c’est qu’elles partageaient une sensibilité et des croyances communes avec les européens. Mais les originaires d’Afrique du nord sont musulmans, et ceci est une frontière infranchissable, sauf conversion.
Et ces derniers posent problème.
Alors, Français, encore un effort pour être lucides : ce sera eux ou vous.
La résistance c’est le refus d’une loi commune et donc des jugements qui en découlent et imposent ce qui est étranger voire mortel.
Brigitte Bardot ne pourrait plus chanter aujourd’hui cette chanson hédoniste qui réveilla la grécité de la France dans les années 50/60, ni Adamo ne pourrait plus interpréter sa très belle « Inch Allah ».
Mais peut-être, peut-être, pourrez-vous sauver votre liberté d’être nus au soleil si…vous dîtes NON au Conseil d’état et aux ministres qui trahissent votre nature ?
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