La face cachée de la loi Taubira

par Alexis Aguettant*

Christiane Taubira l’a annoncé, sa loi apporterait un “changement de civilisation”. Pour bien saisir la portée de son aveu, il convient de prendre conscience que les conséquences de cette loi toucheraient non seulement les lesbiennes et les gays, mais aussi toutes les femmes et tous les hommes. Autrement dit, il faut comprendre que la loi Taubira qui semble être une loi pour les LGBT a en fait une face cachée : si cette loi devenait effective, toutes les femmes pourraient demain, au nom de l’égalité, faire des enfants avec un médecin spécialiste es procréation médicalement assistée. Quand on sait le nombre de jeunes-femmes célibataires en France, quand on sait le nombre de mères célibataires, on peut aisément deviner l’immense marché qui s’ouvrirait…

Autrement dit, le changement de civilisation prôné par le pouvoir socialiste permettrait la procréation à la carte pour TOUTES les femmes. Les hommes deviendraient alors de fait un sexe grandement fragilisé, pour ne pas dire éclipsé. La sénatrice qui a déclaré pendant les débats parlementaires qu’il fallait offrir autre chose que la société “patriarcale, hétérosexuelle et blanche” ne disait pas autre chose : la loi Taubira cache un projet féministe radical qui fait une guerre d’usure aux hommes (tout cela derriére une égalité “tarte à la crème”, c’est un peu fort de café comme on dit chez nous).

“La loi Taubira cache un projet féministe radical qui fait une guerre d’usure aux hommes.”

Pour les féministes radicales (des lesbiennes et des femmes en guerre contre les hommes), la théorie du genre tient lieu de religion. Rappelons que cette théorie féministe a pour objectif politique “la libération d’une hétérosexualité fabriquée par les hommes pour mieux exercer leur domination masculine”. Roselyne Bachelot, une autre pro-gender mais côté droite, n’a pas dit autre chose sur les ondes d’Europe 1 en janvier 2013 lorsqu’elle a déclaré que la famille est une construction sociale qui permet aux hommes de dominer les femmes.

Ainsi toutes les femmes et tous les hommes sont concernés par ce projet de loi que l’on veut encore nous vendre comme un projet en faveur des lesbiennes et des gays. Tout cela est une vaste entreprise de duperie qui appelle de la part de la France les mobilisations les plus résolues dans les semaines qui viennent. La France se trouve face à un enjeu historique pour mettre à terre une loi purement folle, purement idéologique. La France a le devoir de réussir le renversement des lubbies d’une caste politique égarée (plus à gauche qu’à droite). L’union de l’homme et de la femme n’est pas à vendre, elle porte en elle des millénaires d’histoire et un universalisme que personne ne peut abattre. Le monde nous regarde…

Tous les réseaux qui font la promotion de la théorie du genre peuvent bien s’activer depuis les arcanes de l’ONU à New York jusqu’au ministères parisiens, la France ne laissera pas le couple homme-femme être mis à terre pour des motifs idéologiques. L’heure est à la Résistance, la France fera bientôt reculer ce projet inique. Et s’il fallait pour cela renverser le pouvoir en place, nous le ferons dans l’intérêt des générations qui viennent. Vive la Liberté, et vive la France.

*Alexis Aguettant est le fondateur et le Président de l’association Homme Culture & Identité.

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87 Comments

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  • Gisèle , 1 mai 2013 @ 11 h 01 min

    Ne s’imposera que ce que Dieu permettra !
    Ne pas oublier que c’est LUI le MAÎTRE !

  • pasbobopasgauchopasparigo , 1 mai 2013 @ 11 h 04 min

    Cette lecture me laisse pantoise ! Les penseurs qui se réclament de l’expérience humaine, de la réalité naturelle, bref qui réfléchissent semblent oublier que les hommes de jadis et naguère parlaient, écrivaient et pensaient. Mais les études littéraires “féminines” (je ne sache pas pourtant que la majorité des écrivains aient été des femmes ) sont aujourd’hui oubliées, décriées, mises au rancart : être “scientifique”, c’est la ” vraie” masculinité !!
    Il n’est pourtant pas inutile de constater qu’il y a déjà deux mille ans et plus, les Grecs avaient inventé le mot MISOGYNE (pas gynophobe !), mais que son opposé (l’évident “misandre” ) n’a jamais vu le jour ;
    qu’un philosophe incontournable comme Aristote pensait que la femme “est un mâle raté”, que les médécins antiques à sa suite constataient que si l’embryon se portait “du mauvais côté” de l’uterus, cela donnait… une femelle.
    Dans le même temps, la mythologie avait inventé un “royaume féminin” où des Amazones, fières de se passer d’hommes, se tranchaient le sein pour mieux s’armer ; une version du mythe ajoute que les hommes, visités une fois l’an par nos guerrières, vivaient parqués dans des sortes de réserves et que, à ne plus se battre, ils devenaient “efféminés”. Ce mythe était bien masculin.
    Un peu plus tard, le Père de l’Eglise Augustin d’Hippone commentant la Genèse se demandait perplexe pourquoi Dieu avait créé la femme et non un autre Adam. Sa réponse (étonnamment “moderne”) était les nécessités de la reproduction.
    Faites un tour par la langue latine, et sans même lire les envolées caricaturales de Juvénal, constatez que pour les animaux, toutes les bêtes”nobles” sont du genre masculin, tous les fourbes… féminins : « la » renard, « la » serpent, « la » chat etc…
    Avec le christianisme, les moines et les clercs ne furent pas en reste de malédiction et de mépris. Sans suivre Michelet (lui-même pas très net quant à la génitalité féminine….), on se rappellera que sorcière est du féminin, n’en déplaise à Harry Potter.
    Si on continue de dérouler le fil de l’histoire, Freud n’est pas mal non plus, avec sa femme réduite à un sexe masculin mutilé…
    En bref, la médiévale “pucelle venimeuse” (devinez où elle cachait son poison ?) ou la moderne « vagina dentata » sont et restent des phantasmes MASCULINS, reflet d’une peur ancestrale éprouvée par des mâles qui semblent avoir craint depuis toujours leur annihilation ou leur réduction à l’impuissance. Mais on cherche, bien en vain, la réplique féminine à tant de sarcasmes. Alors quand on lit que “l’homme va disparaître…” on n’a pas vraiment l’impression de se trouver face à du neuf. Reste la poignée bien arrosée de fric des Femen – vous les trouvez représentatives de quoi que ce soit ????

    MAIS si l’on continue de regarder le passé, on trouvera dans la malédiction originelle qu’Adam fut condamné à vivre de la sueur de son front, qu’Eve, outre l’enfantement dans la douleur (la seule discrimination que nos modernes masculinistes ne relèvent pas) fut condamnée à aimer trop son homme, lequel déjà n’aurait pensé qu’à se défiler et se la couler douce. Cela éclaire d’un autre jour le nombre impressionnant de couples monoparentaux, réduits à une femme seule hier et aujourd’hui, couples auquel on a proposé sans rire pour les aider le mariage justement nommé “gay” par la foule. Vox populi… A connaître et méditer aussi le nombre de couples d’homosexuels existants face aux couples d’homosexuelles (…)
    Quant aux femmes qui seraient mères par procuration pour ne pas, je suppose, entraver leur carrière ou jouir sans entraves, où avez-vous trouvé que c’est un modèle autre que purement masculin ? Décidément quand un homme parle de la grossesse, l’enfantement, la maternité, il ne sait vraiment pas ce qu’il dit…
    Autrefois et hier, les meilleurs des hommes (troubadours, religieux, “éclairés” …ou tout simplement justes) surent inventer ce que Natacha Polony appelait avec justesse “des relations enfin apaisées entre les sexes”. Comme nous en sommes loin à lire vos scenarios-catastrophes !

    NON, on ne se propose nullement de faire disparaître les mâles. Ni l’enseignement christique, ni avant lui Eve de la Bible, ni tous les merveilleux témoignages de nos prédécesseurs ne disent autre chose que : les femmes à de rares exceptions près ne peuvent se passer des hommes, en bref, elles aiment les hommes. On aimerait en retour que les hommes ne cherchent pas par tous les moyens à donner l’impression que leur vieux rêve d’une société enfin délivrée de ses femmes est plus vivant que jamais.

  • PAD , 1 mai 2013 @ 13 h 14 min

    “Le Christianisme refuse la polygamie”

    Ceci est partiellement vrai. Si vous lisez attentivement les épitres de Paul vous découvrirez que certains membres du clergé de l’époque étaient polygames, il parle d’évêques, reproduisant la famille de l’ancien testament qui est était polygame.

    Lorsque saint Paul, citoyen romain, interdit la polygamie à ce clergé il se calque sur les institutions romaines qui interdisaient la polygamie institutionnelle (au sein du mariage) bien que la fréquentation à côté de prostituées ou maîtresses était autorisée.

    Lorsque le christianisme se substitua au paganisme il ne remis pas cet état de fait en cause. Au contraire les maisons closes étaient tout simplement gérées dorénavant par l’Église qui avait le monopole du social (Universités, hospices, etc.) Cette gestion dura au moins jusqu’à la Renaissance.

    Mais ce comportement est hypocrite car d’un côté l’Église vilipende dans ses discours les plaisirs sexuels et de l’autre gérées les maisons closes.

    Ce n’est qu’au XIX siècle que l’Église se puritanisa fortement et commença à s’occuper massivement du comportement sexuel de ses paroissiens pour compenser son éviction des affaires publiques en Europe

  • isaie , 1 mai 2013 @ 13 h 52 min

    Je vous ferai observer que la monogamie n’est pas d’origine latine, même si cela peut paraître vrai mais d’origine biblique (relisez donc Genèse ch.2 v.22 et 23; Marc ch.10 v.7; Matthieu 19.1-6.) Le Christ Jésus parlait en territoire israélite à des gens vivant sous la loi de Moïse. Paul qui avait été enseigné en Israël ne parlait que selon l’enseignement reçu et non selon la tradition latine. Maintenant, on a tors de lier le catholicisme au christianisme. En fait cette religion a détruits beaucoup de points des enseignements bibliques au profit de ses intérêts immédiats. Le catholicisme est une forme de syncrétisme de christianisme et des croyances antiques. C’est bien pour cela que cette religion a tué autant de chrétiens au travers des siècles, la Bible dénonçant tous ses agissements aberrants.

  • PAD , 1 mai 2013 @ 13 h 54 min

    Se maîtriser est une bonne chose pour ceux qui le veulent mais on ne doit pas interdire ceux qui veulent jouir (par exemple par de nombreuses conquêtes féminines) de le faire.

    Les animaux sont certes guidés par leur instincts mais ceux-ci n’ont pas de place pour la jouissance. En effet, les rapports sexuels sont uniquement destinés à la reproduction pendant certaines périodes de l’année.

    A l’inverse l’Homme peut dissocier reproduction et plaisirs sexuels du fait qu’il peut désirer pendant toute l’année. La jouissance est intrinsèquement humaine et non animale!

    Imiter ces derniers consisterait à avoir des relations sexuelles que pour la procréation. Ce que souhaitent tous les puritains de tout bord, qui eux sans le savoir sont en fait beaucoup plus proche du comportement animal!

  • PAD , 1 mai 2013 @ 14 h 05 min

    L’origine du mariage monogamique n’est pas dans la Genèse ou ne réside au départ qu’un homme Adam et qu’une femme Eve) mais dans l’Iliade et l’Odyssée d’Homère (datant du XIII siècle avant JC).

    D’ailleurs elle fut consacrée bien avant dans les Vedas Hindoues qui pour l’écrasante majorité des castes est obligatoire.

    Dans l’ancien Testament de nombreux personnages sont des polygames notoires et Dieu ni retrouve rien à redire.

    De mémoire Abraham qui a un enfant, Ismaïl, avec une servante, Jacob qui deux épouses il me semble, le roi David qui a 20 épouses et 60 concubines, le roi Salomon qui a selon le livre des Rois 2000 épouses et 3000 concubines! etc.

    Eric Zemmour rappelle dans son “Premier Sexe” que la loi hébraïque du mariage qui n’avait qu’une valeur contractuelle, autorisait plusieurs épouses au mari.

    Cette pratique comme le dit Saint Paul continuera même au début du Christianisme qui finalement se calquera selon le droit romain.

  • PAD , 1 mai 2013 @ 14 h 08 min

    Vous avez tout à fait raison mais je parle de la nocivité de ce passage dans le subconscient européen.

    Toute personne intelligente prend du recul par rapport à cet épître mais la masse des Européens a qui on a enseigné cela pendant 2000 ans l’a intégré dans son subconscient qui la fait réagir comme tel.

    Il n’est pas anodin que ce soit en terres judéo-chrétiennes qu’apparurent la théorie du gender ou le féminisme vindicatif! Ces déviances ne sont jamais apparues en Inde ou la reconnaissance des sexes est sacrée et fondamentale pour l’union à Dieu

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