Adler : L’homosexualité comme échec de l’éducation

À un moment où l’éducation sexuelle, dès l’âge le plus tendre de nos chères têtes blondes, est de nouveau sur le devant de la scène, il n’est peut-être pas inutile de relire ce qu’en disait Alfred Adler (1870-1937). Psychothérapeute autrichien d’origine juive, l’un des plus célèbres disciples de Freud, fondateur de l’« École de psychologie individuelle », Adler était très soucieux des problèmes d’éducation dont il passait pour un expert. Pour lui, l’homosexualité devait être considérée comme un échec de l’éducation.

Voici quelques extraits tirés du Problème de l’homosexualité, écrit en 1917. Certes, le langage et les concepts utilisés sont historiquement datés. Ils n’en restent pas moins dignes d’être versés dans le débat, étant donné l’immense notoriété de leur auteur, encore aujourd’hui.

« Les recherches et les expériences de la Psychologie individuelle développée comparée ont confirmé entièrement mes vues, à savoir que l’homosexualité représente l’entraînement de l’individu découragé qui, depuis son enfance, tend à éviter la solution normale du problème de l’amour, écartant toute possibilité de défaite, en excluant le sexe opposé. »

La meilleure réponse à ce problème consiste en une éducation des enfants « en vue d’une compréhension scientifique de la vie. »

« Tel un fantôme, tel un épouvantail, se pose dans la société le problème de l’homosexualité. Malgré toutes les condamnations, le nombre des pervers semble augmenter. Le jugement religieux et juridique s’avère insuffisant. L’homosexualité augmente aussi bien dans les districts ruraux que dans les grandes villes. Des enfants comme des adultes, voire des vieillards, les hommes comme les femmes payent leur tribut à ce vice. L’homosexualité préoccupe le pédagogue, le sociologue, le neuropsychiatre et le juriste. [ …] Les peines les plus sévères, l’attitude la plus conciliante, le jugement le plus clément restent sans influence sur l’évolution de cette anomalie. »

« La doctrine de la dégénérescence ne nous renseigne pas davantage sur la question de l’homosexualité, car les auteurs qui se servent de cette option – Hirschfeld, Fliess, Freud, – ne peuvent répondre à la seule question importante et nous dire qui, parmi les dégénérés, empruntera la voie de l’homosexualité. »

« On ne peut pas davantage invoquer la Grèce antique et son Éros. […] Il semble que l’attirance pour les adolescents a fait son apparition à un moment où la femme avait rapidement gagné en importance et en influence. […] L’homme se trouvait facilement incité à douter de sa position supérieure. À partir de ce sentiment d’insécurité, la conquête de la femme lui semble une entreprise risquée. »

« En plus le rôle de mentor [du pédéraste] permet à l’homme vis-à-vis de l’adolescent de conserver sa position privilégié. »

Fuite de l’homme devant la femme

« L’homosexualité de notre époque montre les mêmes fondements psychiques et apparaît de ce fait presque automatiquement comme étant la fuite de l’homme devant la femme. Mais les mécanismes sociaux régulateurs caractérisant la Grèce antique manquent aujourd’hui. »

Le peuple grec, explique Adler, était un corps homogène soumis à un État dominant. « C’est ainsi que le courant nuisible de l’homosexualité se transforma grâce à la force de l’idée sociale en une tendance pour ainsi dire éducative et bienfaisante. Il est indubitable que ce côté rassurant, positif, manque à l’homosexualité contemporaine ».

« L’homosexualité, de nos jours, se présente comme un produit de remplacement stérile qui nuit à l’épanouissement du sens social déjà insuffisamment développé. »

Les caractéristiques communes à toutes les perversions (homosexualité, sadisme, masochisme, masturbation, fétichisme, etc.) peuvent se résumer d’après les résultats de la psychologie adlérienne de la façon suivante :

1) Chaque perversion sexuelle est l’expression d’un éloignement psychique accru entre l’homme et la femme.
2) Elle indique en même temps la révolte plus ou moins profonde du sujet vis-à-vis de son incorporation à un rôle sexuel normal.
3) La tendance à la dépréciation du partenaire, généralement normal, ne manque jamais.
4) Des efforts compensateurs essayent de faire disparaître l’infériorité en face de la puissance surestimée de la femme dans le cas de l’homosexuel homme et de l’homme dans le cas de la lesbienne.
5) Les homosexuels ont tendance à l’hypersensibilité, et à exagérer leurs ambitions.

« L’homosexualité est pour ainsi dire la négation de la volonté humaine dans un de ses points les plus sensibles ; car la volonté humaine porte d’une façon vivante en elle l’idéal d’une perpétuation. Ce simple fait suffit pour imposer l’hétérosexualité en tant que norme et pour placer toute perversion, y compris la masturbation, au rang du crime, de l’égarement ou du péché, selon les époques. »

L’auto-intoxication des homosexuels

Il y a chez les homosexuels une « tendance trompeuse » à justifier leur orientation sexuelle par des « souvenirs d’enfance ».

« En résumé, nous trouvons partout une intervention active du patient, accumulant les preuves pour acquérir l’irresponsabilité en ce qui concerne sa conduite. Ce fait entraîne une attitude active hostile envers la société qu’on pourrait définir de la façon suivante : les buts de l’homosexuel se trouvent en contradiction avec les prémisses d’une vie sociale, le sujet montre peu de sens social et à peine cette bienveillance envers les autres grâce à laquelle les êtres humains arrivent à se lier entre eux. L’homosexuel ne cherche pas une adaptation pacifique et harmonieuse à la société et sa tendance expansive, prudente mais exagérée, le mène sur le chemin d’une lutte incessante et d’un besoin constant de se mesurer avec les autres, tendance à laquelle il soumet également son instinct sexuel. En un mot l’homosexuel ne s’est pas développé pour devenir un partenaire de la société humaine. »

« Dès l’année 1914 et à la suite de nombreuses recherches et observations, poursuit Adler, j’ai pu établir que l’homosexualité a toujours une source psychique, certaines particularités corporelles agissant comme facteurs adjuvants. »

D’où sa conviction « que l’orgueil que certains homosexuels tirent de leur “particularité” représente la compensation d’un profond sentiment d’infériorité et d’insécurité vis-à-vis de la femme. »

Pourquoi tant d’opposition dans la société à l’homosexualité ? demande Adler. Réponse : « La logique de la vie communautaire, l’instinct de conservation de l’espèce et finalement le sentiment social inné chez l’être humain l’incitent à se défendre contre l’homosexualité. »

La thèse erronée d’une homosexualité innée

La thèse d’une “homosexualité innée” est « erronée » et ne résiste pas à un examen approfondi, selon Adler :

1) Ce ne sont pas les faits organiques qui déterminent l’attitude érotique mais la manière subjective dont le sujet comprend son entité somatique et l’usage qu’il en fait. Un appareil génital atrophié et inutilisable ne laisse déceler aucune tendance homosexuelle. […] La plupart des homosexuels ont un aspect normal, certains même se présentent comme des types remarquables de leur sexe.”
2) Attitudes théâtrales, conduite maniérée, regard langoureux, anxiété feinte, besoin d’appui, coquetterie, attitude mâle, cynisme, brutalité ou autorité sont des emprunts réalisés dans un but donné. Il n’est donc pas étonnant qu’on puise reconnaître l’homosexuel d’après sa conduite et encore moins étonnant que les homosexuels se reconnaissent entre eux.
3) Les anomalies des organes sexuels se trouvent avec la même fréquence chez les sujets hétérosexuels « L’homosexualité est une tentative de solution effectuée par un homme faible qui essaie d’esquiver le problème sexuel. […] Un phimosis ou un clitoris hypertrophié n’est jamais un facteur déterminant de l’homosexualité. Cette anomalie peut, par contre, avoir son importance pour créer chez le sujet une opinion erronée sur son état sexuel selon laquelle il serait mal conçu pour pouvoir suivre la norme. »
4) Prendre le dédain prématuré du sexe opposé comme cause de l’homosexualité est une « observation superficielle ».
5) L’apparition de rêves homosexuels est à comprendre comme « une tentative [du sujet] pour favoriser une tendance homosexuelle ». Adler s’oppose ici frontalement à Freud.
6) Une éducation « maladroite » peut être cause d’homosexualité. « On doit considérer l’homosexualité comme un échec de l’éducation sociale de l’individu. Étant donné qu’il est l’extériorisation du grand découragement et du profond pessimisme en fonction desquels le sujet s’explique avec la vie dans un cercle très étroit et loin du sexe opposé, toute aggravation des conditions de vie, toute croissance du sentiment d’insécurité dans les rapports inter humains augmenteront le nombre des homosexuels et feront de l’homosexualité un phénomène collectif. » […] Le fait que la femme « passe au premier rang de la vie publique » peut être un facteur aggravant. […] « L’éducation de notre progéniture en vue du mariage est mauvaise et insuffisante. »

Guérir ?

Peut-on « guérir » de l’homosexualité ? « Les chances de réussite du traitement sont aujourd’hui très défavorables », estime Alfred Adler. « On réduira notre problème à cette question : quelle certitude avons-nous de réussir lorsque nous nous efforçons de transformer un poltron adulte en un sujet courageux, car c’est à cela que se résume le traitement de l’homosexualité, avec cette réserve que cette lâcheté est dans ces cas tout-à-fait camouflée. »

Le traitement adlérien de l’homosexualité doit
1) déraciner les anciennes conceptions concernant les dangers de l’hétérosexualité.
2) prouver rigoureusement la distance qui sépare le sujet de son partenaire sexuel
3) dévoiler la ligne de conduite antisociale du sujet
4) découvrir le but de la supériorité auquel tend le malade et détruire cette fiction utopique.

Conclusion : « la prophylaxie de l’homosexualité réside dans l’éducation des enfants. »

Il faut donc « faire considérer à l’individu son rôle sexuel dès le début comme immuable ». Des assertions catégoriques sur “l’incurabilité de l’homosexualité ” ne peuvent qu’entretenir l’idée fausse du malade.

Bref, la guérison n’est nullement garantie. Car, en définitive, « il s’agit d’amener un être lâche qui, à tout moment, tente de déserter, à accepter sans condition les exigences de la vie. »

« L’homosexualité est un expédient manqué et mal compris pour résoudre le problème de l’amour. »

Conclusion : « Nous pouvons en toute certitude affirmer :
1) Aucun substratum physiologique ne saurait obliger un individu à chercher des excitations sexuelles ou leur satisfaction auprès d’un partenaire du même sexe.
2) La conception des causes foncières de l’homosexualité, de son caractère héréditaire et de sa nature immuable, peut aisément être considérée comme le résultat d’un préjugé scientifique.
3) La perspective homosexuelle se développe très tôt chez des enfants égocentriques.
4) L’homosexualité apparaît comme une tentative manquée pour compenser un sentiment d’infériorité et elle traduit exactement, par les troubles dans l’activité sociale qu’elle provoque, la position du malade à l’égard du problème de la société.
5) L’homosexualité est la recherche d’un triomphe fictif.
6) Le refus de l’homosexualité s’explique par le sentiment social.
7) Nous nous refusons à qualifier de délit l’homosexualité, l’homosexuel étant induit en erreur par des raisonnements impropre. [Il serait] souhaitable que l’État imposât l’obligation d’un recours aux mesures thérapeutiques. »

Cette solution étatique est évidemment insupportable. Mais est tout autant insupportable l’intervention dans l’autre sens, à laquelle tend aujourd’hui Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale…

Source : Dr Alfred Adler, La Compensation psychique de l’état d’infériorité des organes, suivi de Le Problème de l’homosexualité. Préface et traduction du Dr Herbert Schaffer, Payot 1956

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39 Comments

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  • ranguin , 2 février 2014 @ 8 h 04 min

    J’a

  • ranguin , 2 février 2014 @ 8 h 06 min

    J’ai trouvé ce texte sur internet, à méditer :

    > > Sujet : Vincent PEILLON : ” la religion catholique doit disparaître”.

    Sauf si vous partagez cette conviction, pensez-y quand vous irez voter !
    > >
    > >

    Vincent PEILLON : ” la religion catholique doit disparaître”…

    >

    Le ” Petit Jésus ” soviétique est entrain de venir en France ! Je me demande dans quelle région, on va faire les goulags ou camps de concentration pour les gens qui ne pensent pas comme eux.

    > >

    SURPRENANT ET ÉDIFIANT

    > >

    FAITES VOTRE OPINION de cette folie ! ! !

    Vincent PEILLON a dit ” la religion catholique doit disparaître”.
    > >
    > > Il déclare que l’on ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique, ainsi que le protestantisme que l’on ne sait pas acclimater. Nous pensons, qu’il a su acclimater l’Islam en France dont il ne parle pas, avec la construction de près de 3.000 mosquées .. Par ailleurs, PEILLON se garde bien d’émettre un avis de sa religion le Judaïsme. Son grand-père maternel était le fils ainé du rabbin Félix BLUM (1847-1925). Après de telles déclarations l’on peut comprendre que des Français soient antisémites.
    > >
    > > Qui est Vincent PEILLON ?

    Issu du côté maternel d’une famille Juive Alsacienne, il estFranc-Maçon comme 95 % du gouvernement AYRAULT. Du Grand Orient de France (qui depuis toujours est orienté à gauche, en 1981 les loges du grand orient avaient fait circuler le mot d’ordre de voter pour Mitterrand !!). Il est le fils de Gilles PEILLON (1928-2007) banquier et communiste notoire, qui fut directeur général de la première banque soviétique hors URSS, la Banque Commerciale pour l’ Europe du Nord Eurobank qui à travers cette banque, finançait le parti communiste Français. Son père a donc cautionné les 20 millions de morts de la révolution bolchévique de Lénine/Trotsky/Staline, et des 100 millions de morts du communisme dans le monde, crimes, terreur, répression… la guerre froide, cautionné en 1953 la révolte des Allemands de la RDA, l’invasion de la Hongrie en 1956 et de la Tchécoslovaquie en 1968. A la dissolution de l’URSS et du parti communiste Russe en 1991, l’Union Soviétique devenue la Russie cessa de sponsoriser le PCF.
    > > > > > > > > Ses amis Algériens le nommèrent directeur de la banque franco-algérienne “Union méditerranéenne de banque”. Nous pensons qu’il fut récompensé comme tous ses frères et s½urs communistes Français d’avoir soutenu la rébellion et l’indépendance de l’Algérie pays frère de l’URSS.
    > >
    > > Vincent PEILLON, élevé aux mamelles du marxisme-léninisme met en pratique ainsi que ses collègues du gouvernement les AYRAULT, CAHUZAC et les autres.. ses frères et soeurs du Grand Orient de France, la citation d’un homme politique célèbre dont je tairais le nom : “Mentez, mentez encore et toujours, il en restera bien quelque chose. Plus un mensonge est gros, plus il a des chances d’être cru”.

    Conclusion : Nos ennemis sont au pouvoir, vous comprendrez mieux pourquoi ils soutiennent l’immigration arabe musulmane sans limites ! Sauf que les juifs vont subir les attaques de ceux qui seront dans le pays ! Il sont idiots mais détestent les français…. votez encore pour eux la prochaine fois…….
    > >
    > > Je ne suis pas étonné, un maire socialiste a bien fait enlever les couronnes des galettes des rois à l’école sous prétexte que cela faisait trop catholique !

  • Will , 2 février 2014 @ 19 h 57 min

    Ce qu’il faut surtout dire sur l’homosexualité grecque, c’est qu’elle n’était que le fait d’Athènes et pas du tout des autres cités. Ainsi, quand on parle de l’homosexualité dans la Grèce antique, il faudrait dire : l’homosexualité à Athènes.

  • Will , 6 février 2014 @ 20 h 30 min

    Et que faites-vous des preuves scientifiques qui indiquent une biologie à l’homosexualité ? http://www.amazon.fr/Biologie-lhomosexualité-homosexuel-choisit-lêtre/dp/2804700372

  • Miblo , 21 février 2014 @ 14 h 10 min

    “Qu’il y ait des homosexuels, je m’en moque du moment que cela ne se passe pas sur la voie publique”
    Les homosexuels doivent se cacher ? Ils doivent ressentir assez de honte pour ne pas se montrer ?
    Qu’est ce que “cela” ? L’acte sexuel ? Le fait de s’afficher en couple ? Le fait d’échanger un baiser ? Le seul fait d’être homosexuel ?
    Je ne comprends pas bien.

  • Eric Martin , 21 février 2014 @ 14 h 57 min

    Vous comprenez parfaitement : il s’agit de l’acte sexuel, du fait de s’afficher en couple et d’échanger un baiser. Le reste, c’est leur problème.

  • Jeremie1987 , 12 avril 2014 @ 18 h 25 min

    J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article. Ce sujet me questionne depuis longtemps, et des réflexions – pertinentes, ou au moins intéressantes je crois – me sont venues à l’esprit en lisant votre article.

    Le fait central est que l’homosexualité est une désertion des rapports hommes/femmes. Désertion compréhensible produite par le féminisme et la place des femmes dans la vie publique, comme le souligne Adler fort judicieusement. Je ferais un parallèle avec les exilés fiscaux : quand les conditions deviennent vexatoires et qu’on ne peut pas changer la donne, on part, on vote avec ses pieds, et on participe ainsi à la ruine d’un système mauvais (fiscaliste, féministe). D’ailleurs, vous noterez que les exilés fiscaux aussi sont considérés par beaucoup comme ayant une attitude «  anti-sociale » et moralement condamnable : ils cassent la baraque socialiste, comme c’est fâcheux. Les invertis aussi, mais personne ne semble s’en rendre compte : en ne perpétuent pas ladite société, ils activent sa décadence, et les sociétés non décadentes pendant ce temps avancent leurs pions.

    On demande toujours beaucoup à l’homme : tant de choses reposent sur ses épaules ! Lisez n’importe quel conte ou histoire pour enfants et vous verrez toutes les épreuves, adversités et défis incroyables que le prince charmant doit traverser pour parvenir à sa belle qui l’attend en se contentant d’être là ; ouvrez un livre de conseil conjugal ou même votre télévision et vous apprendrez tous les efforts que l’homme doit faire pour être un parfait galant, prévenant et dévoué, pour que la femme ne soit pas incommodée ou n’ait pas à se déranger. Tout nous explique que la femme vaut par elle-même, tandis que l’homme ne vaut que par son action et doit tout mériter (y compris la beauté physique par du sport, quand la femme se contente de manger peu). Pour nous faire consentir à tous ces efforts, à ce déséquilibre énorme, qu’avions-nous en échange ? Nous avions la supériorité sociale sur les femmes, plus ou moins exclues des emplois et de la vie publics, ainsi que du vote. Mais qu’avons-nous désormais ? Plus rien. Au contraire même, nous écopons d’une pension alimentaire quand Madame se sent lassée de nous et décide de partir avec les enfants, de quitter le mari mais pas son argent – avec la complicité active de la loi votée par des hommes féministes et du juge, que dis-je, de LA juge. Qui accepterait les termes d’un pareil contrat ? Qui voudrait jouer avec ces règles truquées ? Pourquoi accepter d’être la bonne poire ? Tout comme les exilés fiscaux dans les sociétés confiscatoires, mais de manière beaucoup moins consciente, les invertis sont une des forces spontanées travaillant logiquement à la ruine de toute société féministe : ils votent avec leurs fesses (si je puis me permettre), faute de pouvoir changer la donne. Ils abandonnent les femmes, qui l’ont bien mérité. On traite aussi les exilés fiscaux d’anti-sociaux, d’ailleurs ! Ils cassent la baraque, tout comme les invertis. Mais n’ont-ils pas tous raison ?

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