C’est notre survie qui est en jeu ! Pourquoi je manifesterai le 26 janvier

Comme tous les observateurs de la vie politique, je constate une exaspération croissante dans la société française. Mais je ne suis pas sûr que tous les Français exaspérés se soient encore rendu compte que c’était bel et bien notre survie comme nation, comme peuple et comme civilisation qui était en jeu.

N’en donnons que deux ou trois exemples, sachant bien que c’est toute la politique de l’actuel gouvernement qu’il faut rejeter en bloc – précisément parce qu’elle menace l’être même de la France.

Le plus frappant réside sans doute dans ce que l’on appelle maintenant la substitution de population. Le récent rapport remis au Premier ministre sur la politique d’intégration (lisez : désintégration !) en est un nouveau signe. « Nos » dirigeants ne veulent pas admettre que la France est d’abord faite par… des Français. Ils veulent nous forcer à reconnaître des apports civilisationnels parfaitement imaginaires, nous contraindre à avoir honte de notre histoire et de nos aïeux. Et, corollairement, de repentance en laxisme judiciaire, ils n’ont jamais assez d’excuses pour les barbares qui terrorisent tant de nos villes et villages.

Les réformes « sociétales » engagées depuis mai 2012 ont été également pensées comme des « changements de civilisation » selon le mot de Mme Taubira. Faire de la filiation une pure construction de l’imagination est d’une redoutable efficacité pour priver chacun de ses racines familiales. Mais ce que veut le gouvernement socialiste, c’est la guerre de tous contre tous, la loi de la jungle dans tous les recoins de la société. Il veut nous apprendre à haïr nos parents, à assassiner nos anciens qui coûtent trop cher à une Sécu déjà exsangue, ou aduler les assassins multi-récidivistes (« malheureuses victimes d’une société répressive, patriarcale et réactionnaire », n’est-ce pas ?) – le tout, comme toujours, sous les délicieux atours compassionnels qui ont si bien fonctionné depuis la révolution de mai 68.

La fiscalité elle-même est envisagée par les tenants du totalitarisme « soft » comme une arme massive de destruction de toute inégalité, de toute propriété et donc de toute indépendance à l’égard du Moloch étatique. Les fous furieux qui nous gouvernent si mal prétendent vouloir étendre sans limite la progressivité de l’impôt. Et, comme toujours en régime marxiste-léniniste, ce qui en ressort, ce n’est pas la société sans classe ; c’est l’appauvrissement généralisé et une nomenklatura arrogante qui se goinfre sur le dos du peuple.

“Nous sommes ici chez nous. Nos aïeux ont fait ce pays. Nous voulons y vivre, y travailler et y mourir. Si vous ne le comprenez pas, c’est vous qui dégagerez !”

On pourrait encore évoquer la haine anti-chrétienne de tant de ministres, la politique étrangère anti-nationale ou les coupes suicidaires dans le budget de la Défense qui nous livrent aux barbares et nous contraignent à la vassalisation… On pourrait évoquer tant de sujets. À vrai dire, on pourrait évoquer toutes les politiques menées depuis bientôt deux ans. Je dis bien : toutes !

Oui, il est urgent de mettre un terme à cette politique. Et, pour cela, je ne vois qu’une seule solution : utiliser tous les moyens à notre disposition pour résister et accélérer la prise de conscience de nos compatriotes.

Il faut naturellement profiter des campagnes électorales pour dénoncer sans relâche cette politique nihiliste. Mais il faut, plus encore, harceler le gouvernement. Qu’il sache que les Français, non seulement ne lâchent rien, comme le dit très bien le slogan du grand mouvement populaire que nous avons vu avec émerveillement se lever l’année dernière, mais ne les lâcheront pas avant qu’ils ne soient partis ou qu’ils n’aient radicalement changé de politique.

Cette stratégie de harcèlement doit nécessairement être aussi subsidiaire que possible. On n’agit pas de la même façon en milieu rural ou à Paris, selon que l’on proteste contre la spoliation fiscale ou que l’on défend le droit des enfants, ou selon que l’on manifeste à Nantes ou à Lyon. Contrairement à ce que j’entends souvent, je crois qu’il est extrêmement sain et souhaitable que les mouvements soient nombreux et variés. Je ne crois pas aux vertus du « centralisme bureaucratique ». Mais il faut aussi, de temps en temps, montrer que nous sommes capables d’avoir une vision globale de la société et que, pour notre survie, nous sommes capables, par-delà nos différences, de nous réunir pour une gigantesque clameur de protestation. C’est la raison pour laquelle je serai le 26 janvier à Paris pour participer au Jour de Colère qui s’y organise.

Non, nous ne voulons pas que la civilisation française disparaisse. Monsieur le Président, ne comptez pas sur nous pour rester impassibles devant vos incessantes agressions contre notre patrie, notre peuple, notre histoire, notre religion – notre civilisation en un mot ! Je puis vous prédire une chose, sans risque de me tromper : notre colère, que vous pourrez constater par vous-même le 26 janvier, ne va pas cesser d’enfler. Devant cette vague gigantesque, devant ce tsunami, vous n’aurez qu’un choix : vous soumettre ou vous démettre (ou être démis par vos « amis »…). Je suis certes conscient qu’il s’agit là d’un dilemme pénible et je veux bien éprouver toute la compassion dont je suis capable pour un homme, que je suppose sympathique. Mais vous-même ne nous laissez qu’un choix : la valise ou le cercueil. Or, nous sommes ici chez nous. Nos aïeux ont fait ce pays. Nous voulons y vivre, y travailler et y mourir. Si vous ne le comprenez pas, c’est vous qui dégagerez !

Related Articles

90 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • eljojo , 2 janvier 2014 @ 18 h 57 min

    Je crains que vous ne sombriez dans l’anachronisme, qui consiste à calquer des enjeux modernes sur des événements passés.

    Dans ce cas, il est important de replacer les événements dans le contexte de la guerre froide : le bloc soviétique était déjà structuré et tentait de conquérir toute l’Europe. Les USA n’avaient donc pas le choix : ils devaient structurer l’occident contre la menace rouge. D’où l’OTAN et le projet européen.

    Alors, oui, les USA ont soutenu la construction européenne, de même que l’URSS a construit le pacte de Varsovie. Il n’y a ici nulle théorie du complot, simplement des réalités géostratégiques de base. Pas de quoi faire un scandale !

  • eljojo , 2 janvier 2014 @ 20 h 58 min

    Vous posez la bonne question : que faire pour sauver notre civilisation ?
    La question est donc celle du programme : il ne suffit pas de dégager nos dirigeants, il faut aussi décider de qui va les remplacer, et avec quelle mission. Faute de quoi, ce sera le plus beau parleur qui l’emportera.

    Le plus dur n’est pas de faire la guerre, mais de faire la paix et de reconstruire.

  • eljojo , 2 janvier 2014 @ 21 h 08 min

    Je ne suis aux ordres de personne, je réfléchis, c’est tout.

    Quant à la désespérance, elle est plutôt chez vous et ceux qui croyez la situation si compromise que seule une révolution résoudra le problème !

    Quelle espérance, au contraire, à croire qu’un travail de fond sur les consciences peut faire basculer la majorité dans notre camp ! Quelle espérance à croire que le musulman n’est pas condamné à être un extrémiste, mais qu’au contraire il puisse être saisi par la puissance de la pensée occidentale ! Ou même, qu’il puisse se convertir.

    Alors, dans quel camp est-elle, la désespérance ?

  • Hicadoret , 4 janvier 2014 @ 22 h 48 min

    <> Sept ans ! et même bien avant. L’UE est dirigée par les mêmes. L’UE dès ses origines veut l’abaissement de la FRANCE; qui est l’état-nation type.

    Sarkozy fut élu par l’effet des média, lesquels sont entre les mains de puissances d’argent . Tous les médias.
    Les mêmes misèrent ensuite sur Hollande, cela se mesure aux temps d’antenne respectivement alloués. Corrélation parfaite.

    L’euro cause notre perte. Sortir de l’euro, sortir de l’UE selon la volonté du peuple de France exprimée à 55% au référendum de mars 2005. Applique la charte du CNR de 1943 mise à jour par l’UPR. upr.fr
    upr.fr

  • Hicadoret , 4 janvier 2014 @ 22 h 55 min

    Le traité de Nice appelé TFUE comporte l’article 50, lequel prévoit que tout pays membre peut quitter l’Union européenne, selon les modalités simples qu’on y trouve. Jacques SAPIR, prix Nobel d’économie et conseiller de certains gouvernements ou états, énonce que le coût pour notre pays serait minime, dans la mesure où 87% des emprunts de la France sont libellés en Francs Français (non pas en euros par exemple).

  • jojolafreux , 4 janvier 2014 @ 23 h 54 min

    Tout à fait d’accord avec de Kercohan qui a raison sur toute la ligne.
    La France est la fille ainée de l’Eglise désormais émancipée, héritière de la pensé Grecque et de l’ordre Romain. Par son système d’écriture, la France se situe dans la civilisation romaine, les autres civilisations installées en Europe sont la civilisation Grecque et la civilisation Russe mais ces 3 civilisations sont intimement liées entre elle par leurs influences mutuelles. Les juifs font partis d’une autre civilisation beaucoup plus éloigné de nous géographiquement et philosophiquement.
    Quand au Christianisme il doit bien plus à Rome qu’à Jérusalem et le message du Christ est en fait un anti-judaïsme primaire, c’est pour cela que les pharisiens ont harcelé Ponce Pilate jusqu’à ce qu’il accepte de crucifier Jésus qui s’opposait au dogme sectaire et haineux d’origine. Mais libre à vous de vous prendre pour un juif…
    Pour en rajouter à ce que dit de Kercohan, au sujet d’Hanouca la fête de la tolérance, le massacre des Grecs a eu lieu parce qu’ils ont eu la mauvaise idée d’apporter l’atlétisme aux hébreux, mais à l’époque cela se pratiquait nu, en voyant l’impudeur des Grecs, les juifs les ont traité de barbare, ensuite ils les ont tué dans leur sommeil. Croyez moi, les Grecs se sont bien plus intéresser aux juifs que l’inverse, on doit au Grecs la première traduction de la Torah par exemple et ce n’est pas le seul, par contre les juifs sont totalement réfractaires à la pensée grecque depuis toujours, elle est rationaliste et universelle la pensée grecque, des valeurs que les juifs ne partagent pas.
    L’Europe ne doit rien aux juifs, ils n’ont fait qu’y vivre en parasites pendant des siècles en spoilant les gentils et en pleurant lors des retours de bâton.
    Un fameux trait de caractère de ce peuple, c’est de tout définir par sa seule présence, rien n’aurait été fait sans eux, ils nient farouchement l’Histoire des peuples avant leur présence. Et on assiste donc à des hérésies comme Aristote ne serait jamais arrivé en France sans passer par Jérusalem, alors qu’en réalité tous les romains cultivés avaient ses livres sur leur table de chevet, que c’est eux qui les ont ramené dans un pays comme la France latine et que le peuple juif les a découvert des siècles plus tard, ayant refusé de s’y intéresser pendant la colonisation Grecque d’Israël.
    Evidemment vous concluez que l’herbe est plus verte chez les autres et que votre fils va s’exiler aux states, grand bien lui fasse, peut-être qu’il y mourra moins bête que vous et qu’il y découvrira que la pensé économique anglo-saxone domine le monde depuis 20 ans, que c’est ça qui nous coule et que notre modèle de retraite n’est pas acceptable pour eux car pas assez injuste. La dette de l’Etat-province France sert à payer les retraites américaines, tout comme le prix des places dans nos maisons de retraite privatisées figurez vous. Quand votre fils aura appris à parler anglais, vous devriez lui demander d’aller au Kénya pour demander aux autochtones, les vieux, pas ceux qui ont bouffé la propagande positive à l’école, ce qu’il pense du gentil colonialisme anglais.

  • jojolafreux , 4 janvier 2014 @ 23 h 59 min

    C’est faux, Sonja a parfaitement raison, Monet était un traître qui a immigré aux USA dans les années 20, a passé toute la guerre au coté de Roosvelt et qui n’est rentré en Europe que pour construire l’embryon de l’UE actuelle, pensée et voulue de très longue date par les USA dans le but de vassaliser l’Europe. Voir les conférence d’Asselineau, toujours très instructive.

Comments are closed.