Nicolas Sarkozy n’en reviendrait toujours pas : “Ça a tenu 12h”, aurait-il déploré auprès d’un de ses proches, révèle Le Parisien de jeudi. L’ancien chef de l’État “croyait qu’on tenait le bon bout, même s’il leur avait un peu forcé la main” (à François Fillon et à Jean-François Copé). Ces derniers jours, l’ex-Président de la République avait tenté de calmer les deux ambitieux et prôné un nouveau vote pour sauver l’UMP, après l’échec dimanche de la tentative de médiation d’Alain Juppé.
Le manipulateur arrosé. Après avoir misé sur Copé pour mieux diviser l’UMP, délégitimer son Président quel qu’il soit et permettre son grand retour qu’un triomphe de François Fillon aurait sérieusement compromis, Sarkozy apparaît à son tour éclaboussé par le scandale de l’UMP qui arrive bien trop tôt pour un come back (encore quatre ans à tenir avant la présidentielle de 2017). Surtout, cela montre qu’il était prêt à sacrifier l’opposition à François Hollande et au gouvernement pendant plusieurs années… pour ses ambitions personnelles !
La situation de l’UMP semble désormais sans issue. Et ce n’est pas la révolte de la base annoncée mercredi après-midi par le député du Territoire de Belfort Damien Meslot qui peut changer la donne…
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