Les dividendes des petits entrepreneurs (SA et SAS) bientôt soumis au maximum des cotisations sociales ?

La fin des petits entrepreneurs en France, c’est maintenant. Les socialistes préparent encore un tour de vis fiscal, cette fois sur les dividendes des petits entrepreneurs (SA et SAS). En effet, désormais tous les dividendes seront soumis au maximum des cotisations sociales par souci d’égalité. Une menace de plus sur ce qui bouge encore un peu en France. “Un amendement totalement suicidaire économiquement”, commente Nicolas Doze ce mardi sur BFM TV : “si ce truc passe, c’est la deuxième faute lourde du quinquennat après l’article 6 du budget de 2013, l’article qui a surtaxé le capital. (…) Le dividente est pour le créateur d’entreprise, dans bien des cas, sa seule source de revenus et puis c’est aussi la rémunération du risque qu’il prend, parfois en renonçant à un CDI, même peut-être à un emploi à vie, généralement en investissant l’ensemble de ses économies. Alors, voilà, pour éviter quelques cas ‘border’, on sort une règle générale, qui va pénaliser absolument tout le monde et qui menace ce qui bouge encore en France. Si on continue à taxer tout ce qui bouge, je peux vous assurer, je peux vous assurer que plus rien ne bougera. Alors, j’ai remarqué qu’on avait beaucoup qui n’étaient pas super doués en économie, mais on commence à en avoir beaucoup trop ! Parce que cette espèce de perception complètement archaïque du mot ‘dividende’ comme étant l’incarnation du mal absolu, on peut la comprendre sur Twitter, dans des discours au bar mais ce n’est pas acceptable quand cela vient de personnes qui sont en charge de voter les lois de finance. C’est le texte absolument essentiel du fonctionnement républicain. Vous remarquerez d’ailleurs que dans ce domaine, on n’est pas loin d’avoir touché le fond puisque, tiens, hier, il y a une députée de Vendée, elle s’appelle Sylviane Bulteau, elle s’est demandée si on ne devrait pas taxer les petites annonces entre particuliers parce que c’est de la concurrence déloyale, soi-disant, pour les agences immobilières… Voilà, on en est là : on pourrait aussi taxer les gens qui se marient sans passer par une agence matrimoniale…”