Pour Jean-Philippe (dit Harlem) Désir, le principe de la manifestation est antidémocratique et antirépublicain

Un billet d’Éric Martin*

Opération diabolisation. « En menaçant d’en appeler à la rue contre l’exécutif et les réformes de la majorité, le secrétaire général de l’UMP sort des limites du débat démocratique et républicain” dénonce dans un communiqué ce lundi Jean-Philippe Désir, le Premier secrétaire du Parti socialiste. Aux Nouvelles de France, on ne savait pas que manifester, c’était être contre la démocratie et la République. À ce compte-là, il va falloir interdire et dissoudre (d’urgence) la CGT, SUD, Act Up-Paris, le NPA et Cie… et plus vite que ça !

Celui qui se fait appeler Harlem pour faire plus “diversité” reprend, sans même s’en rendre compte, l’expression maurrassienne “pays réel” utilisée dimanche par Jean-François Copé, affirmant que “le pays réel, que Monsieur Copé prétend opposer au gouvernement de la France, a voté démocratiquement pour un changement de politique » le 6 mai et le 17 juin. Quelle mauvaise foi : le pays réel n’a pas voté pour le TSCG, pas plus qu’il ne s’est prononcé sur le vote des étrangers ou en faveur du “mariage” homosexuel.

S’en suit un délire perso sur « la soif de revanche de la droite” qui “ne connaît aucune limite” et qu’il assimile à “une surenchère dangereuse, irresponsable et indigne d’un républicain »

Pour l’ancien Président de SOS Racisme condamné pour recel d’abus de biens sociaux en 1998 et amnistié par François Mitterrand six ans plus tôt alors qu’il devait 80 000 francs d’amendes de stationnement au Trésor public (1), « M. Copé avait déjà annoncé qu’il n’appliquerait pas la loi républicaine, notamment sur le mariage pour tous. Il brandit maintenant la menace de la rue contre la politique choisie par les Français. Distancé dans le congrès UMP, il formule des propositions de plus en plus radicales, directement inspirées de l’agressivité politique de l’extrême droite ». Brr, encore et toujours l’extrême droaaaaaaaate !

Si Désir continue comme ça, on va finir par croire qu’il roule pour Copé…

*Éric Martin est rédacteur en chef des Nouvelles de France

1. Didier Gallot, Les grâces de Dieu : Le scandale des grâces présidentielles, Albin Michel, 1993, 209 p.

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31 Comments

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  • 0 / 10
  • excalibur , 1 novembre 2012 @ 16 h 20 min

    oui !!!! idem

  • SUCCOJA Michèle , 1 novembre 2012 @ 17 h 44 min

    Eh oui Gisèle, mais c’était avant ….Aujourd’hui lorsqu’on est même plus capable de défendre un compatriote qui se fait attaqué ou violé dans un métro, que voulez-vous que ça représente “les barricades”. Beaucoup ne savent même pas à quoi ça correspond. L’Histoire de France comme nos valeurs sont gommées depuis longtemps et les lâches courent les rues.

  • Pierre Lesincère , 1 novembre 2012 @ 21 h 04 min

    Comment survivre et assure l’avenir de nos descendants ?

    Règle numéro un : ne JAMAIS voter socialiste ni pour n’importe quel parti assimilé, tel les escrologistes et communistes.

    Règle numéro deux : combattre avec vigueur toute les formes du gauchisme.

    Règle numéro trois : refuser toute les dogmes et bouter dehors leur représentants.

    Règle numéro quatre : combattre la démagogie.

    Règle numéro cinq : respirer à fond, car maintenant, l’air est pur…

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