Vous vous souvenez du Roubaisien devant être jugé pour meurtre et déja en prison pour avoir torturé son codétenu et pour violences conjugales libéré à mi-peine à cause du coronavirus dont on parlait ce WE ?
Bah ca y’est il a déjà récidivé https://t.co/b7djxrH7b0— Pierre Sautarel (@FrDesouche) April 28, 2020
Ce cas est loin d’être unique :
Ainsi dans la Loire, un homme de 49 ans, condamné 46 fois, avait-il bénéficié d’une libération anticipée le 31 mars. À peine 17 jours plus tard, il errait, ivre, dans les rues de Saint-Étienne. Interpellé par les forces de l’ordre, il a craché sur les agents, les menaçant de leur transmettre le Sida. Jugé en comparution immédiate, il a écopé de 18 mois de prison ferme.
Dans le Tarn-et-Garonne, un jeune individu de 26 ans est rapidement retourné à la maison d’arrêt de Montauban. Libéré lui aussi le 31 mars, il a de nouveau été condamné à 10 mois ferme le 17 avril. La cause? Outrages, rébellion et menaces contre des gendarmes. «Il va y avoir d’autres détenus éligibles aux assignations à domicile. Votre exemple va rendre plus difficile l’attribution de ces mesures pour les autres…» a déclaré Laurent Czernik, procureur de la République de Montauban.
Un individu de moins de 20 ans, libéré le 20 mars, a été jugé le 23 avril par le tribunal correctionnel de Vannes (Morbihan) pour outrage à gendarmes, rébellion et récidive de violences en état d’ivresse. Il faut dire qu’il avait ingurgité deux à trois litres de bière, bousculé sa mère et frappé son frère qui voulait s’interposer. À 3h du matin, c’est celle-ci qui appellera finalement la maréchaussée. L’intervention est sportive: l’individu résiste, insulte les militaires et blesse l’un d’entre eux à la main. Les agents apprendront qu’il avait de surcroît volé de l’alcool, un téléphone portable chez un voisin et de l’argent chez une connaissance de boisson. Il sera condamné à 18 mois de prison, dont 9 avec sursis
Bien sûr, ces trois cas sont loin d’être les seuls –Sputnik France en avait déjà relevé d’autres.