Théorie du genre à l’école : Vincent Peillon est une menteuse

Tandis que, selon la ministre des Droits de la femme Najat Vallaud Belkacem, “la théorie du genre n’existe pas », Vincent Peillon a osé déclarer ce mardi à l’Assemblée nationale que l’Éducation nationale “refuse totalement la théorie du genre”. Il l’a fait comme Cahuzac, “les yeux dans les yeux”. Mais s’il refuse la théorie du genre, c’est déjà qu’elle existe. Il va falloir qu’ils accordent leurs violons, au Gouvernement. Peillon s’en prend au passage à “l’extrême-droite négationniste” qu’il accuse de faire peur aux parents d’élèves. “Ce que nous faisons, ce n’est pas la théorie du genre, je la refuse”, continue le ministre de l’Éducation nationale, sans nous dire ce qu’est la théorie du genre et ce qu’elle n’est pas :

Mais, ainsi que le relève l’Observatoire de la théorie du genre,

on ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.

Dans la diffusion de cette « théorie », l’Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :

- Le dispositif « ABCD égalité » qui de façon insidieuse s’inspire des théories de « l’éducation neutre » telle qu’elle se pratique en Suède.

- L’expérimentation, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, de crèches neutres s’inspirant de la crèche Égalia à Stockolhm.

- La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.

- La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et l’identité de genre en affirmant sur ses supports pédagogiques : «  que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !

- La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « Tomboy », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçons.

- Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres “non-genrés” comme “Papa porte une robe”.

Autant dire que les parents ont raison de s’inquiéter de la propagande pro-théorie du genre de l’Éducation nationale et de participer à la Journée de retrait de l’école.

Lire aussi :
> Le stéréotype, une notion des idéologues du genre, par Alexis Aguettant

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127 Comments

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  • monhugo , 29 janvier 2014 @ 13 h 52 min

    “…Ont reléguÉ”.
    Les commentaires sur le sujet de la défense de la langue sont souvent loin d’être irréprochables…
    Remarquons aussi le “comme un petit garçonS” de l’article…. Lapsus calami dans ce cas, sans doute ? Tout comme l’inopportun : “Stockolhm. (au lieu de “Stockholm”). Et un accent sur le “e” pour transcrire le “Egalia” d’une langue (le suédois) qui ne le connaît pas est évidemment inutile.

  • Pancrace , 29 janvier 2014 @ 14 h 07 min

    Ce gouvernement veut que l’Education Nationale s’occupe de ce qui ne la regarde pas : l’éducation sexuelle des enfants.
    C’est pourtant le domaine réservé des parents au premier chef !

    QUe les enseignants s’occupent d’abord (et essentiellement) d’apprendre aux enfants à lire, à écrire et à compter !

    Gouvernement des fesses ?
    Gouvernement de fèces !

  • dj , 29 janvier 2014 @ 14 h 20 min

    Les propos de Vincent Peillon ne sont pas crédibles
    il tente d’expliquer l’inexplicable
    ” essaie de se justifier ” mais
    SANS réussir à convaincre !

  • Gisèle , 29 janvier 2014 @ 14 h 24 min

    La langue fourchue du serpent et ses yeux qui hypnotisent ! Le livre de la jungle dans l’ hémicycle !

  • Gisèle , 29 janvier 2014 @ 14 h 31 min

    Les papas savent très bien seconder les mamans quand il s’agit de donner le bain au bébé ou de le changer . La nouvelle génération fait cela très bien en général . Pas besoin de cours !
    Donc , il existe bien des intentions inavouées et inavouables proches de la pédophilie légalisée par ces messieurs dames .

  • monhugo , 29 janvier 2014 @ 14 h 33 min

    Le passage de “l’Instruction publique” à “l’Éducation nationale” date précisément de 1932.
    Cette année-là, il y a 4 présidents du Conseil qui se succèdent au pouvoir. On assassine le président de la République Paul Doumer, moins d’un an après son accession au poste (le Russe Gorgulov – qui voulait protester contre le refus passé de la France d’intervenir contre les bolcheviks dans son pays ; il sera guillotiné, la démence n’ayant pas été retenue pour le soustraire à une sanction pénale).
    La France connaît une forte déflation – de 8,4 %.
    15,4 % de la population est au chômage.
    La dette atteint 135 % du PIB (qui est à 380 milliards de francs).
    Les exportations françaises ont chuté, de 29 à 32, de 62 %.
    La Gauche de l’époque lançait avec ce passage de l'”instruction” à l'”éducation” un mouvement idéologique ne demandant qu’à prendre de l’expansion. Passer de “publique” à “nationale” est évidemment tout aussi significatif !
    Cependant, en 1932, le baccalauréat était un diplôme de valeur – aucun démagogue de l’époque n’aurait imaginé mener à ce niveau plus de 80 % d’une classe d’âge. Il est vrai que pour arriver à cette sorte d”‘exploit” aujourd’hui, il faut baisser le niveau, d’année en année.
    Il n’est pas ridicule en 2014 de parler de “rééducation”. L’École n’instruit plus, ou au mieux peu (et mal) ; elle rééduque – il faut gommer les déterminismes parentaux ! Pour le bien des “têtes blondes”….enfin, de moins en moins “blondes”. C’est un effet d’ensemble que tout cela.

  • monhugo , 29 janvier 2014 @ 15 h 16 min

    @Nif. Nous ne sommes, sur le fond, pas du tout du même bord. Mais je respecte moi aussi le français.
    De grâce, pas de “Mr”, qui veut dire “Mister”. Il faut utiliser le “M.” pour “Monsieur”, dans notre langue.
    L’anglais (“second hand” ou “topic”), de façon générale, on peut s’en passer – surtout quand il y a des mots ou expressions français en exacte équivalence !

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