Alain Finkielkraut : «je n’ai pas envie de voir la France tourner d’elle-même la page de la France»

Invité samedi dans “On n’est pas couché” sur France 2 à l’occasion de la sortie de L’identité malheureuse, l’essayiste et professeur de philosophie Alain Finkielkraut déroule une analyse brillante sur la crise identitaire et de transmission que connaît la France du XXIe siècle. « Les adultes abandonnent les jeunes à eux-mêmes et s’extasient devant tous leurs engouements”, regrette-t-il, à contre courant de la démagogie et du jeunisme ambiants.

Alain Finkielkraut revient aussi sur l’affaire Leonarda et sur l’hypocrisie de la gauche et des immigrationnistes : « Nous aimons l’autre, mais surtout nous aimons notre amour de l’autre, nous nous aimons aimant l’autre. Quant à savoir qui est cet autre, dans quelle situation il vit, ça c’est pas la peine, c’est trop difficile, c’est trop ennuyeux.”

Enfin, il dédramatise la problématique de l’identité et pose la vraie question, celle de l’avenir de la France, en voie de devenir une entité indéterminée souhaitée par l’oligarchie mondialiste : « J’éprouve moi aussi cette inquiétude identitaire, je n’ai pas envie de voir la France tourner d’elle-même la page de la France pour se projeter vers une société post-nationale à laquelle je ne vois pas beaucoup de qualités.”

Avec L’identité malheureuse, Alain Finkielkraut “paye aussi (sa) dette à cette culture française”, lui qui “éprouve (envers elle) une très grande reconnaissance”.

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53 Comments

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  • Zinoviev , 28 octobre 2013 @ 12 h 59 min

    Désolé NDF, mais je ne peux pas piffer ce Finkielkraut qui vient pleurer aujourd’hui sa névrose sous nos yeux. Après avoir été le complice de tous les partisans de la décadence et de la chute de l’intelligence, lui et ses amis de Causeur en sont réduits à la complainte senpiternelle sur une France dont en aucun cas, même aujourd’hui, ils ne ressentent profondément la mystique. Bref, son propos est inutile, vain et illégitime. Les français doivent parler aux français maintenant, plus le temps pour ces faussaires de l’intelligence.

  • Bernard , 28 octobre 2013 @ 13 h 02 min

    «je n’ai pas envie de voir la France tourner d’elle-même la page de la France»
    NOUS NON PLUS, alors offrez -gratuitement – votre livre à l’ UMPS !!

  • azerty , 28 octobre 2013 @ 13 h 50 min

    illégitime peut être, inutile non.

  • SD-Vintage , 28 octobre 2013 @ 13 h 52 min

    ” la France, en voie de devenir une entité indéterminée souhaitée par l’oligarchie mondialiste” : souhaitée par l’oligarchie française, élue par les français

  • SD-Vintage , 28 octobre 2013 @ 13 h 59 min

    “une France dont en aucun cas, même aujourd’hui, ils ne ressentent profondément la mystique” : qui a le monopole ?
    Qui parle comme lui avec autant d’audience, de tact, de pédagogie ? Vous ?
    Dieu bénit Finkielkraut

  • Charles , 28 octobre 2013 @ 14 h 02 min

    Finky aurait pu se faire plaisir tranquillement dans son coin.
    Il a le courage de lever l’étendard de la révolte devant la farce du camp du bien.
    Quelques soient ses fautes passées,il se rachète largement par la pertinence.

    Cet entretien sur son ouvrage est surréaliste de précision.
    Il enfonce le clou dans le discours Bizounours des Bobos UMPS.
    Il faut prendre la peine de l’écouter.
    il démonte parfaitement la manipulation de la joyeuse diversité.
    Les zozos ne savent plus quoi lui répondre.

    Le militant poly-sexuel agressif Aymeric Caron de Boulogne ( sur mer)
    est d’une mauvaise foi insigne et pathologique.

    Véritable commissaire poulitique Bulldog de l’UMPS.
    (Tuez les tous,le grand architecte reconnaîtra les siens)

    Un Grand Merci Mr Finkelkraut pour votre courage et votre pertinence.
    Vous aimez la France Française,cela se voit.

    Un accessit sera accordé a Natacha Polony qui fit preuve d’élégance
    et de courtoisie respectueuse face à un grand monsieur.

  • Trucker , 28 octobre 2013 @ 14 h 18 min

    En réponse à Zinoviev

    Les repentis, surtout dans un cas comme celui d’Alain Finkielkraut ont un rôle important à jouer.
    Celui de l’erreur assumée et reconnue comme telle car ils peuvent mieux que beaucoup d’autres analyser de l’intérieur et donc comprendre, les sources de leurs errements idéologiques étant de ce fait bien plus crédibles aux yeux et aux oreilles de ceux qui en étant eux mêmes prisonniers, peuvent être amenés à s’interroger sur la pertinence de leurs choix politiques, idéologiques ou autres.

    Alexandre Soljenitsyne n’adhéra-t-il pas au communisme avant de devenir ce géant de la dissidence ?

    Errare humanum est, perseverare diabolicum

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