Greg Abbott, le Procureur général du Texas*, a été clair. Dans une lettre à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, il rappelle que “les élections et la surveillance des élections aux États-Unis sont réglementées par les lois de l’État. Le Code des élections texans s’applique à quiconque participe aux élections qui ont lieu dans le Texas, y compris aux observateurs de l’OSCE. Les observateurs de l’OSCE ne sont pas autorisés par la loi du Texas a entrer dans des bureaux de vote. Une présence à moins de 31 mètres de l’entrée d’un bureau de vote d’un observateur de l’OSCE pourra être considéré comme un délit. À défaut de se conformer à ces exigences, les représentants de l’OSCE pourront être l’objet de poursuites pénales pour violation de la loi de l’État.”
Un avertissement fort alors que l’OSCE, que notre confrère RedState.com accuse d’être infiltrée par des militants de gauche et pro-gouvernance mondiale, a prévu d’envoyer des observateurs originaire de France, d’Allemagne, de Serbie, de Biélorussie, d’Ukraine et du Kazakhstan le 6 novembre prochain, sous-entendant que la loi votée en 2011, qui force le votant à prouver son identité avec un passeport, un permis de conduire ou un permis de port d’arme, pose problème.
Prouver son identité avant de voter est une évidence en France, mais pas pour une certaine gauche qui sait que cela va empêcher certaines minorités pas en règle, de voter – auparavant, la carte d’étudiant (si facilement falsifiable) ou le justificatif de domicile suffisait ! – donc de voter pour Barack Obama.
L’OSCE entretient des contacts avec des groupes comme Project Vote qui jugent cette loi discriminatoire. Elle doit d’ailleurs être examinée par la Cour suprême qui, dans le passé, a jugé constitutionnelles celles votées en Géorgie et dans l’Indiana. En attendant, elle s’applique et va réduire la fraude électorale. L’OSCE devrait s’en réjouir.
*ministre de la Justice
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