François Hollande durant la campagne présidentielle de 2012 a déclaré que son ennemi était la finance. Cette affirmation destinée à séduire son électorat cache mal une réalité différente : les socialistes et la finance sont alliés. La loi El Khomri sur le travail est une illustration de la mise en place de mesures libérales concernant les modalités de licenciement.
L’inspirateur de cette loi serait le ministre de l’économie : Emmanuel Macron, ancien banquier d’affaires de Rothschild.
La majorité du parti socialiste s’est convertie au libéralisme en 1983 afin de poursuivre la construction européenne. La gauche est même devenue ultra-libérale concernant les réformes sociétales et la libre circulation des individus. Les socialistes ont imposé le mariage homosexuel et laissé les frontières ouvertes à une immigration de peuplement. La suppression des frontières est également le souhait de la finance qui peut ainsi bénéficier d’une main d’œuvre immigrée bon marché.
L’individualisation de la société est le second objectif commun des socialistes et de la finance. L’idéal est de transformer tous les hommes en consommateurs hédonistes. Ils doivent acheter des produits standardisés promus lors de campagnes publicitaires planétaires. Les économies d’échelle permettent de minimiser les coûts et d’augmenter les bénéfices. La gauche aide le grand capital en faisant l’apologie du « citoyen du monde » : un individu sans racine, sans religion, sans race et sans patrie. Les multinationales souhaitent un monde de consommateurs identiques et la gauche accompagne le mouvement avec son relativisme culturel. Le désir individuel devient la valeur universelle. Ainsi le mariage homosexuel, la gestation pour autrui et la procréation médicalement assistée deviennent acceptables puisqu’une demande existe.
Le parti socialiste a le droit de se convertir au libéralisme. Celui-ci a prouvé sa supériorité sur le socialisme comme modèle de société. Mais les socialistes sont critiquables quand ils n’assument pas leur libéralisme. Ils pratiquent la langue de bois au lieu de reconnaître que l’idéologie socialiste agonise. Ils bernent leurs électeurs. Le parti socialiste pratique un clientélisme électoral pour séduire les minorités : enfants d’immigrés, homosexuels, féministes… Il est regrettable que les paysans ruinés, les ouvriers licenciés ou les victimes de délinquants ne fassent pas partie des minorités dignes d’intérêt. Le parti socialiste est devenu le défenseur de certaines minorités identifiées par la gauche américaine des années 60 et il a abandonné les travailleurs français à leur sort. D’ailleurs les frondeurs et l’extrême gauche dénoncent cette trahison. Les restructurations, les délocalisations, la montée de la délinquance et l’islamisation des banlieues n’intéressent pas les socialistes américanisés.
La nouvelle gauche a trahi les travailleurs français au profit de certaines minorités et elle s’est mise à défendre les intérêts de la finance apatride !
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