Tribune libre de Pierre-François Ghisoni*
Libérer l’homme, restaurer la liberté, c’est le chemin que nous montre ce tableau de Victor Cupsa. Son titre original est Yalta, conférence qui enfanta les républiques populaires d’Europe et la mainmise soviétique.
Le peintre Victor Cupsa, Roumain d’origine, qui a fui la dictature communiste de l’époque, et s’est réfugié en France, a voulu stigmatiser les responsables du martyre de l’homme et d’une liberté flétrie et bafouée. Il sait ce qu’il dit, ce pourquoi il peint.
Yalta, par sa construction, associe les images de la liberté flétrie, de l’homme soumis au martyre, et d’une évocation chrétienne qui n’offensera personne, en quelque religion ou absence de religion que ce soit. Sans oublier que la statue de la Liberté est due au sculpteur français Bartholdi, juste remerciement à l’esprit.
Ce tableau a une histoire. Au départ, témoignage isolé, il a été repris comme couverture d’un grand magazine roumain de liberté dans l’éclosion de 1989 après Timisoara. Longtemps disparu, il vient de resurgir : le destin, ou plutôt la liberté qui nous appelle.
Le peintre Victor Cupsa, profondément ulcéré du gazage des enfants par la garde de la honte d’Hollande, et particulièrement inquiet des dérives totalitaires de ce régime, m’a donné l’autorisation de porter au public cette œuvre majeure, en témoignage de son appui aux mouvements de libération. Roumain réfugié en France, il sait ce qu’il lui doit. Il donne le meilleur de lui-même.
La liberté de la pensée, la liberté d’expression, la liberté de les manifester sont bafouées. Ce 24 mars a démontré le caractère totalitaire du régime d’Hollande, héritier dégradé du stalinisme.
Ce régime doit tomber sans attendre 2017. Le peuple suivra les chefs dont les noms commencent à circuler. Une nouvelle constituante s’impose. Le printemps français doit la préparer. Ne décevons pas Victor Cupsa, homme libre. Ne trichons pas avec la liberté.
*Pierre-François Ghisoni (blog) est écrivain et éditeur.