Celui qui fait parler de lui en publiant un article dénonçant “les côtés ténébreux de Mère Teresa » dans le numéro de mars de la revue Studies in Religion n’est pas croyant : « Je crois qu’il faudrait qu’on fiche la paix aux enfants avec la croyance. Il faut instruire les enfants du fait qu’il y a des gens qui croient en Dieu, et qu’il y a plusieurs dieux. Il ne devrait pas avoir d’enseignement sur la question avant l’adolescence », déclarait Serge Larivée en décembre 2009. Dans un entretien accordé à Quartier Libre, le professeur à l’école de psychoéducation de l’Université de Montréal juge que “les religions sont l’une des plus grandes escroqueries que l’univers ait générées” et compare la croyance en Dieu à celle au Père Noël. “Pro-choix”, il reproche à Mère Teresa son opposition au divorce et à l’avortement. Enfin, il ne s’est jamais rendu sur le terrain, basant son enquête sur 500 ouvrages (dont, sans doute, celui édité par Golias, un petit média très à gauche et hostile à l’Église). Un lecteur de Première (qui relaye complaisamment cette polémique), volontaire à Calcutta auprès des Missionnaires de la Charité, commente : “Ces chercheurs et ces commentateurs, on les attend toujours à Calcutta : qu’ils prennent un tablier et viennent travailler au mouroir avant d’accuser sans rien savoir !”
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