Et si on attaquait le Système par son point faible ?

« Et le canard était toujours vivant ! »

Dans le sketch de Robert Lamoureux, ça fait rire.

Dans la réalité, face à un Système de plus en plus tyrannique, qui détruit la France à vitesse accélérée, ça donne la rage.

On a l’impression d’avoir tout essayé. Les pétitions, les conférences, les rassemblements, les millions de manifestants “bon enfant”, les appels solennels, les tours de France, les marches, les veillées, les gardes à vue, les accueils de ministres, les jours de colère, …

Et le Système est toujours vivant !

Et toujours plus mortel !

Toujours plus méprisant, toujours plus sourd, toujours plus menteur, toujours plus destructeur.

La sinistre bande – Hollande, Valls, Taubira, Peillon, Najat-Belkacem et leurs collabos médiatiques – est toujours en place.

D’où la question lancinante : Comment les faire partir ? Comment les mettre hors d’état de nuire ?

Réponse évidente : en les attaquant par leur point faible !

Ici, je vous entends tous :

— Leur point faible, c’est le portefeuille. Il faudrait une grève de l’impôt. Or rien n’est plus difficile à organiser qu’une grève de l’impôt (car il faut être des dizaines de milliers à agir en même temps si l’on veut empêcher le Système d’embastiller les dix premiers et de dissuader du même coup tous les suivants…)

— Eh bien non, chers amis. Sans vouloir discuter les mérites et les difficultés d’une éventuelle “grève de l’impôt”, je peux vous assurer que le Système a une autre faiblesse,  bien plus fondamentale…

La grande faiblesse du Régime ? Son talon d’Achille ? Il a été avoué par Vincent Peillon et Manuel Valls, de deux façons différentes.

Le 22 janvier 2014, Manuel Valls déclarait sa volonté de combattre « les intégristes de l’ultra-droite catholique ». De la part d’un matamore déjà largement déconsidéré, cette déclaration de guerre civile n’a pas trop ému. Mais voyez le casus belli, pesez le motif invoqué pour cette déclaration de guerre. C’est extrêmement révélateur !

Une grave accusation, que Manuel Valls a portée d’un visage plus grave encore : les défenseurs de la famille et de la vie mettent en danger la laïcité !

Oui, citoyens, la grande Déesse de notre république libre, fraternelle et démocratico-maçonnique : la laïcité !

Et là, s’il vous plaît, on s’arrête un instant pour réfléchir.

Car enfin, la laïcité, la laïcité… S’il y a un tabou auquel les organisateurs des “Manifs pour tous” ou des “Marches pour la vie” n’ont pas touché, une “valeur républicaine” qu’ils ont caressée dans le sens du poil, c’est bien la laïcité !

Laïcité ? Mais, précisément, les cathos impliqués dans ces mouvements ont tout fait, absolument tout, pour ne pas paraître cathos ! Tout mis en œuvre pour se couler dans le moule “laïquement correct”. Cacher sa foi, bannir toute prière publique (même chez les “Veilleurs“), mettre sa bannière dans sa poche, n’avancer que des arguments “laïco-compatibles” a été une véritable obsession !

C’est à peine si quelques évêques (pas la majorité !) osaient articuler clairement le nom de Dieu !

Une menace pour la laïcité ? On peut dire au contraire que les “Manifs pour tous” ont été un véritable triomphe de la “laïcité” gratuite et obligatoire. Les cathos en ont publiquement adopté tous les codes, les symboles, les mots de passe. Comme aurait dit Victor Hugo : « Défense à Dieu d’entrer ».

On pourrait imaginer que les laïcards leur en sauraient gré. Qu’ils leur décerneraient, au moins sur ce point, un brevet de bonne conduite, ou un message d’encouragement ?

Pensez-vous !

L’apprenti-dictateur Valls, qui est en même temps le fidèle valet des loges maçonniques, vient de transmettre leur réaction :

— Sus à ces infâmes qui, même lorsqu’ils génuflectent devant la déesse Laïcité, restent, au fond d’eux-mêmes, d’ignobles catholiques !

Le catholique aura beau bannir le nom de Dieu de tout discours public, se déguiser en Marianne révolutionnaire, mettre en avant tout ce qui n’est pas chrétien, agiter le drapeau de la laïcité, peu importe : il reste, tant qu’il vit, un “danger pour la laïcité”. Un ennemi à abattre.

C’est énorme, mais Valls l’a très clairement déclaré ; et ça ne vous fait pas réfléchir, vous ?

Moi, j’en tire trois leçons :

1) À des malotrus pareils, inutile d’essayer de plaire. Ils ne vous en sauront aucun gré. Ils continueront à vous gazer, vous arrêter, vous cracher dessus de plus belle. À des terroristes, il ne faut jamais rien céder. Même chose face au terrorisme intellectuel du « laïquement correct ». Tenir tête, sans se laisser intimider, est le seul moyen de vaincre.

“Pour vaincre le Système, ayons le courage de l’attaquer non seulement dans ses conséquences, mais dans ses principes. Osons lui opposer le Principe suprême : Dieu.”

2) « En politique, ce qui est inutile est souvent nuisible », disait Jacques Bainville. De fait, toute concession est non seulement inutile mais contre-productive, car interprétée  comme une faiblesse, et un encouragement à taper plus fort. Manuel Valls est comme ça, les francs-maçons sont comme ça, il faut le savoir. Ne prêtons pas naïvement à nos ennemis une honnêteté et une bonne foi qui sont normales chez des catholiques, mais pas chez des pourris ! Par définition, les pourris sont des pourris, incapables de bons sentiments (même s’ils peuvent les feindre, à l’occasion), et toute concession ne fait que les renforcer.

3) Enfin, le plus important : Pourquoi le Régime est-il ultra-sensible sur ce thème de la laïcité ? Réponse évidente :  Parce qu’il se sait ultra-faible !

Le Régime essaie de persuader que les Français seraient très attachés à la laïcité, et que, pour se faire entendre d’une France largement déchristianisée (par les bons soins de l’école laïcarde, qui a été conçue pour ça), les catholiques doivent surtout éviter d’invoquer Dieu et sa Loi.

Gros mensonge !

C’est le Système, et seulement lui, qui tient mordicus à cette laïcité. Pourquoi ? Parce qu’elle est, en réalité, le nom de code de l’idéologie maçonnique, nouvelle religion d’État. C’est sous ce nom que l’idéologie officielle est imposée de force aux fonctionnaires et aux jeunes cervelles endoctrinées dans l’école d’État.

Mais la plupart des Français sentent bien qu’une société ne peut tenir sans une Valeur suprême, et que seul Dieu est digne d’occuper cette place.

Ils savent bien, au fond, que la France est catholique. Toute l’histoire (dont ils sont friands) leur rappelle que le christianisme est une réalité positive qui a bâti la France, tandis que le laïcisme n’est qu’une idéologie qui la détruit. Et s’ils viennent à en douter, c’est bien davantage à cause des silences et de la lâcheté des demi-catholiques actuels qu’en vertu des mérites de la “laïcité”.

Car enfin, soyons sérieux ! Comment la neutralité pourrait-elle servir de valeur suprême ? C’est absurde !

Peillon l’a bien compris, lui qui essaie de transformer la laïcité en religion positive. Mais cela ne fait que dévoiler davantage l’imposture de ce principe suprême : on l’a d’abord imposé aux Français en jurant qu’il était neutre, vide et compatible avec tous les cultes, et on en fait maintenant une super-religion !

Dès l’origine, la laïcité fut une tromperie, un mensonge de guerre. Certains de ses promoteurs (tel Viviani) l’ont clairement avoué.

Le Système tout entier est bâti sur des principes à bascule, des mots à double-sens, des ambiguïtés fondamentales. Bref, sur le mensonge.

La “Démocratie” ? Le Système l’impose d’un côté en la définissant comme le pouvoir du peuple. Mais il invoque ensuite « les valeurs démocratiques » pour contrer la volonté populaire !

Les “Droits de l’Homme” ? Même jeu de dupes. Allez en parler aux dizaines de milliers d’embryons humains jetés chaque année à la poubelle…

Et ne parlons pas de la “Liberté d’expression” ou de la “Dignité humaine“. On sait les formidables acrobaties que permettent ces grands principes à double fond.

Au cœur de ce mensonge d’État : la trop fameuse “Laïcité“.

On ne peut y toucher, on ne peut même s’en approcher sans provoquer le hurlement des sirènes d’alarme. Les anathèmes pleuvent, les incantations maçonniques retentissent (amplifiées par toutes les organisations para-maçonniques : “Ligue des Droits de l’homme”, “Ligue de l’Enseignement”, et autres organismes du même genre, grassement subventionnés aux frais du contribuable). Le Système est en état d’alerte. Aux armes, citoyens ! La laïcité est en danger !

Tous ces hurlements peuvent impressionner. Mais quand on y réfléchit froidement, ils ne sont aucunement un signe de force, mais bien de faiblesse !

La principale faiblesse du Système… ce sont ses principes ! La laïcité n’est qu’un mauvais tour de prestidigitation intellectuelle. On vous la présente d’abord comme un chapeau vide. La pure neutralité, braves gens, sans aucun contenu idéologique ! Et ensuite, abracadabra, on vous en tire la “morale laïque” (remise à la mode par Peillon) et toute la bien-pensance maçonnique !

Le mensonge est trop gros, le truquage trop grossier.

Si la laïcité n’est que la pure neutralité de l’État, elle ne peut être la valeur suprême, puisqu’elle n’est qu’un vide, un néant, une absence de principes.

Et si elle a un contenu idéologique, pourquoi l’impose-t-on tout en prétendant ne rien imposer ?

Si la maçonnerie est la religion d’État – comme elle l’est de fait – pourquoi ne le dit-elle pas clairement ? Pourquoi ces mensonges et ces faux fuyants ?

Maintenant que la lutte a pris un caractère vital, osons viser la tête du Système !

Osons dire publiquement, y compris dans nos rues et dans le débat politique, qu’une société ne peut exister sans une valeur suprême, et que seul Dieu est digne d’être cette valeur suprême.

Osons invoquer le Nom et la Loi de Dieu. Osons nous y référer publiquement, sans nous laisser intimider.

Osons rappeler que l’existence Dieu n’est pas une opinion privée ou un sentiment facultatif. C’est un fait objectif et démontrable. (Les preuves de l’existence de Dieu avancées par Thomas d’Aquin et bien d’autre penseurs n’ont jamais été efficacement réfutées. La démonstration de l’existence d’une Première cause incausée, notamment, garde toute sa valeur, ainsi que la démonstration de Dieu par l’ordre du monde.)

Pour vaincre le Système, ayons le courage de l’attaquer non seulement dans ses conséquences, mais dans ses principes. Osons lui opposer le Principe suprême : Dieu.

Cette montée au principe nous mettra en position de force.

Et l’on peut penser, de plus, que Dieu nous bénira.

Et le Système s’écroulera…

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185 Comments

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  • Ratchayaporn , 29 janvier 2014 @ 15 h 51 min

    Ils ont deja encaisse le coup avec un retard de 11 milliards sur le budget 2013…..

  • Ratchayaporn , 29 janvier 2014 @ 15 h 54 min

    Vous etes invite a debattre vous sur les plateaux et sur les ondes, malheureusement ce ne sont que les paltoquets de la laicite qui apparaissent.

  • eljojo , 29 janvier 2014 @ 15 h 59 min

    @ La Mésange

    Je crois que vous devriez relire en détail Vatican II : nulle part il y est fait la promotion d’un relativisme religieux. Il y est simplement constaté que le fait religieux est en soi bon, malgré ses limites) car en résonance avec la dimension spirituelle de l’homme, et qu’en ce sens les religions non chrétiennes sont effectivement un premier pas vers Dieu.

    Par ailleurs je pointe deux contradictions dans un de vos posts précédents :

    – sur les hérésies. Lire les propos d’un (supposé) hérétique n’a rien de répréhensible. Luther, Origène et tant d’autres ont dit des choses très intéressantes et très justes, malgré leurs erreurs.

    – sur la foi. Vous niez toute dimension de rencontre entre Dieu et l’homme dans la foi, ou du moins la réduisez à un simple sentiment.

    Pour le coup, c’est une hérésie. Votre opinion va à l’encontre de toute la tradition de la lectio divina où justement Dieu nous parle au présent à travers la Bible. De même vous vous inscrivez en contre-pied de toutes les traditions jésuites et carmélitaines en matière de spiritualité où l’oraison est justement un dialogue avec Dieu.

    Pire encore, par votre théorie vous jetez à bas toute la vie consacrée, car un consacré, c’est justement quelqu’un qui a rencontré Dieu et ne désire vivre que pour Lui. Pourquoi croyez-vous que les chartreux soient seuls ? Tout simplement pour être avec Dieu.

    Relisez donc la lettre de Guigues le Chatreux sur la Lectio Divina : il y décrit la rencontre avec Dieu dans la Bible sans une once de sentimentalisme.

    Ce qui différentie le catholicisme d’une simple école de pensée philosophique, c’est bien le fait que notre foi dépasse une simple adhésion intellectuelle, elle est la découverte du Dieu qui nous aime et veut nous rencontrer.

  • Ratchayaporn , 29 janvier 2014 @ 16 h 04 min

    Elle le fera, soyez sans crainte, Dieu nous eprouve et prepare deja les coeurs a se reveiller et a nous positionner lors de la terrible bataille du bien contre le mal qui va avoir lieu, nous sommes dans les premices et il se sert de Hollande comme chatiment. Dieu se sert de tout et meme des hommes pour nous faire revenir a lui et a demander pardon pour nos fautes. Il aime l’humilite pas l’orgueil. Meme Hollande a droit a sa Misericorde, il faut prier aussi pour lui. La priere a une forte puissance de conversion et de graces.

  • eljojo , 29 janvier 2014 @ 16 h 15 min

    Ca va vous paraître bizarre, mais je crois que l’Eglise n’a jamais été aussi bien. Si crise il y a, ce n’est pas tant de l’Eglise que de la société.

    Car on nous dit que la chute des vocations et de la pratique est une crise de l’Eglise. Eh bien c’est faux. Car il y a un siècle, la pratique religieuse et dans une certaine mesure la vie religieuse étaient largement une obligation sociale, assez peu corrélée à la réalité de la vie spirituelle des gens.
    Combien de personnes allaient à la Messe par foi et non par convenance sociale ? Le Curé d’Ars lui-même en arrivant dans sa paroisse a découvert une pratique nulle.

    Par ailleurs l’Eglise a atteint une cohérence inégalée de sa doctrine, où elle est capable désormais de sortir du manichéisme intellectuel où l’avait plongée le thomisme décadent. Ainsi, elle est désormais capable de reconnaître ce qu’il y a de positif dans les communautés protestantes ou dans les traditions philosophiques d’origine non chrétienne. De même, Jean-Paul II dans sa Théologie du Corps dépasse très largement les ambiguïtés de la théologie classique sur le mariage en rappelant le caractère eucharistique du mariage : l’homme et la femme dans leur amour sont l’image même de Dieu.

    De même, Paul VI a terminé les réformes liturgiques initiées par Pie X et Pie XII en remettant en valeur la dimension dialoguée de la liturgie entre le prêtre et les fidèles, et non simplement entre le prêtre et le servant. D’ailleurs la “participation active des fidèles” est une idée de Pie XII dans “Mystici Corporis Christi”.

  • scaletrans , 29 janvier 2014 @ 16 h 16 min

    Le problème avec les modernistes somme vous, c’est qu’ils sont imbus d’une nouvelle religion qu’ils appellent catholicisme et qui fourmille d’erreurs graves contre la Foi, erreurs souvent par omissions ou langage confus. Le Christ a bien dit que votre parole soit, “oui, c’est oui, non c’est non”. Rien de pareil dans la logorrhée conciliaire. Essayez seulement de conjuguer l’enseignement de Vatican II et celui de tous les papes jusqu’à Pie XII: vous n’y arriverez pas, ou alors en faisant des impasses énormes. Alors, à votre avis, qui a raison, des papes conciliaires ou des 260 (à peu près) qui les ont précédés. Comment pourrez-vous concilier le décret de NS: dans “qui vous écoute, m’écoute” ? Vous croyez que les vérités de la Foi changent avec le temps ?

  • eljojo , 29 janvier 2014 @ 16 h 24 min

    C’est drôle, car vous dites la même chose que moi, en d’autres mots : une infusion par Dieu en notre âme n’est ni plus ni moins qu’une rencontre entre Dieu et l’âme.

    L’adhésion à la révélation n’est que conséquence de ce don gratuit (la Grâce) de Dieu. Mais qui dit “don” implique acte de donner, acte de recevoir, et acte de rendre grâce : c’est à dire une relation entre Dieu et l’homme.

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