Au début du XXème siècle, émerge au sein de la classe ouvrière une alternative qui va se développer de façon fulgurante malgré les attaques répétées et violentes des « Rouges » : les syndicats jaunes. En réaction au syndicalisme révolutionnaire de la CGT, ce mouvement prend les formes d’une droite populaire et cocardière. Son programme : la collaboration de classes, l’antiétatisme et la volonté de supprimer le prolétariat. Soutenus par les milieux intellectuels de droite et une partie du patronat, les Jaunes se dotèrent de leur propre matrice idéologique, le “propriétisme”, et finirent par épouser les thèses du nationalisme français. Didier Favre, docteur d’Etat en science politique, présente son ouvrage “Les Jaunes, un syndicalisme tricolore” :
Source : TV Libertés