La tribune libre de l’abbé Hervé Benoît que nous avons publiée le 21 novembre (voir ici), le lendemain de sa publication chez notre confrère Riposte catholique, a suscité beaucoup de réactions à défaut, parfois, d’avoir été lue avec beaucoup d’attention… Sollicité de toutes parts par les médias, l’abbé Benoît a souhaité ne répondre à aucun d’entre eux mais il a prié le site Riposte catholique de publier le communiqué qui suit.
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À la suite des attentats du vendredi 13 novembre, nous avons tous été touchés, à commencer par les victimes et leurs proches. Prêtre catholique, j’ai prié et célébré la messe pour les victimes et leurs familles dès que j’ai appris la tragédie. C’était ma première réaction et, je le crois, mon premier rôle.
Citoyen d’un pays libre, comme des millions de personnes, j’ai ensuite exprimé en conscience ce que je ressentais et montré les signes que je voyais.
Comme baptisé et comme prêtre, je devais compassion aux victimes et sympathie à leurs familles. Si on me lit honnêtement, on les trouvera exprimées.
Je dis mes regrets à ceux qui m’ont mal lu et qui auraient pu être blessés par mes propos et je leur pardonne très volontiers les insultes dont ils m’ont accablé.
Mais, comme prêtre, je devais aussi aux victimes, comme à tous ceux qui me liraient, justice et vérité.
Justice et vérité pour les enfants assassinés avant de naître ;
Justice et vérité pour les enfants assassinés d’Afghanistan, d’Irak, de Libye, de Syrie, du Donbass, du Mali et de Centrafrique ;
Justice et vérité pour les jeunes auxquels on ment et qu’on détourne de Jésus-Christ au risque de leur salut éternel.
Dieu est le seul juge de mes propos.
Comme il est juge de certaines postures auxquelles, pour ma part, je me réserve de donner les suites que m’autorise le droit canonique.
En ces temps difficiles, que Dieu donne la paix aux vivants, et, aux morts, le repos éternel.
Hervé Benoît, prêtre catholique
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