L’islamo-business désigne l’utilisation, au seul profit de l’islamisme radical, des ressources de l’économie parallèle sous ses diverses formes : trafics de stupéfiants, d’armes, d’animaux, piratage, contrefaçon, escroquerie à l’identité, délinquance de proximité ou organisée, rackets, mafias. Avec la rigueur intellectuelle qui lui est reconnue, Jean-Paul Gourévitch établit un tableau détaillé et sidérant du processus complexe qui mène de la petite délinquance de banlieue au terrorisme. L’auteur, spécialiste de l’immigration, décortique les parcours des Khaled Kelkal, des Mohammed Merah ou de Medhi Nemmouche qui sont passés de la voyoucratie à la légitimation de la pratique délictueuse au nom de l’islamisme radical puis à l’action directe. De l’islamoracaille à l’islamobusiness, vivier du terrorisme, entretien exclusif ce jeudi sur TV Libertés :