Il avait finalement retrouvé la sérénité. Avoir attiré l’attention de ces ayatollahs lui avait offert quelques moments drôles. Ils avaient également perdu son travail. C’était une sale guerre.
Cette fois encore, la bataille avait été remportée par ces tartuffes. Ils avaient réussi à mettre la main sur le journal dans lequel il travaillaient. Ils l’avaient fait passer pour un très mauvais gars, un homme haineux, parce qu’il était catholique et patriote. Ils avaient fait du chantage auprès des entreprises et des politiciens locaux. Ce n’était pas du journalisme, c’était un sale boulot.
De quoi avaient-ils eu peur? Qu’il révèle leurs petits trucs, leurs connivences? Tout le monde savait et s’en fichait. Il avait reçu des appels, on espionnait sa boîte mail. Ce petit harcèlement devait le faire tenir tranquille.
Mais ils avaient finalement enfin mis la main sur le journal, ils pouvaient faire pression sur les politiciens locaux et en tirer des avantages… Maintenant, ils avaient ce qu’ils voulaient. Comme partout, la presse était à leurs ordres, muselée. Il avait été un simple moyen de déstabiliser le propriétaire du journal, qui, effrayé, avait en hâte fui vers la capitale.
Il était sans emploi, jeté dans la poubelle des idées.
Tous ces baby-boomers avaient monopolisé la politique (tous pourris), l’économie (tous corrompus) et les médias (serviles).
Il n’y avait plus personne pour les contredire. C’était commode. Mais ils gardaient toujours des postures résistantes, scandant des “No Pasaran” dérisoires…
Aujourd’hui comme hier, les vrais révolutionnaires étaient persécutés.
Pour ceux qui prétendait résister, ils avaient des lois. Petit à petit, ils imposaient leur dictature rose.
Ces “démocrates” ne gênaient pas les”gros poissons”, ceux qui auraient pu les faire finiren mer, les pieds coincés dans le béton. Non, ils agissaient sur commande, évidemment.
Les incorruptibles, les vrais, ne vivaient pas vieux et jamais à l’aise.
Eux défendaient les droits de l’homme, bien sûr, ceux des homosexuels, des minorités ethniques, des migrants. Il étaient pour la fourrure synthétique, les salades organiques et toute cette merde diffusé en boucle sur France Inter… En fait, ils adoraient le pouvoir.
Il avait la foi catholique, il avait pardonné à ces clowns. Mais il avait aucun respect pour leurs postures athées. Quand ils arrivaient à la fin de leur vie, laissant tomber leur dernière goutte entre les draps, ils changeaient d’attitude… Ces grandes gueules se moquaient en public et attiraient les jeunes mais, à la fin de leur vie, ils couraient au confessionnal. Il y avait tellement de choses à dire sur leur soi-disant«athéisme»…
Il relit les articles écrits contre lui. Il étaient drôles, vaches. Ils avaient utilisé une photo de Conchita Wurst, la drag queen autrichienne, pour se moquer de son pseudonyme féminin … Les barbus en jupes devaient être leur fantasme… A une époque où l’on était censé choisir son sexe, délirer sur un journaliste qui avait écrit sous un pseudonyme féminin, était permis. Puisqu’il était contre la République, contre la Révolution. ils pouvaient tout se permettre.
Il se souvenait du personnel du journal. Tout le monde avait eu du mal à sourire, à agir comme rien ne se passe, quand il était arrivé. Quelque chose se passait. Il avait attendu le coup bas. Le rédacteur en chef, qui avait depuis rejoint l’équipe de campagne du Parti socialiste, avait étrangement insisté pour que son vrai nom apparaisse dans l’ours du journal. Ce qui leur avait donné l’occasion de dévoiler leur enquête sur ce nouveau journaliste … En voyant l’hypocrisie de tous ceux qui avaient « découvert » qui il était, il avait toujours réussi à rester calme. Ce fut une occasion chrétienne d’imiter Jésus devant le Sanhédrin. Mais il put empêcher de rire. Ils étaient tellement ridicule.
Ils l’avaient appelé raciste parce qu’il avait parlé des viols contre les femmes blanches. Les racistes étaient partout, d’accord. Mais, à part un Dominique Strauss-Kahn qui agressait sexuellement les femmes noires, le viol raciale de nos jours provenait majoritairement de gens de couleur sur les femmes blanches. Cela venait avec un sentiment de puissance montante. C’était ainsi, c’était le monde que les jeunes Occidentaux devaient maintenant affronter à cause des idées de ces farfelus au pouvoir.
Il était sceptique, très sceptique, sur leur système «démocratique». Il avait ouvertement combattu leur emprise masonique sur son pays. Il désapprouvait leurs lois pro-choix, leurs lois liberticides qui empêchaient les gens d’écrire, de penser, d’étudier sereinement l’histoire. Ils étaient aux ordres des Rockefeller et des Soros. Si ces idiots voulaient coopérer, lui voulait résister.
Ils avaient sacrifié la jeunesse. Ils avaient menti à propos de l’histoire, ils avaient voulu détruire les cultures et les traditions de l’Occident chrétien. Leurs maîtres, les élites apatrides, avaient l’intention de faire de l’humanité un camps d’esclaves. Il fallait les arrêter.
Il avait écrit pendant des années son opposition dans les médias alternatifs, il était certainement pas se taire devant une poignée de pauvres types. Maintenant, ils voulaient faire taire toute opposition pour contrôler les gens avec la télévision, le consumérisme et l’absence de Dieu. Ils avaient jeté les jeunes dans la drogue, la pornographie et le suicide. Ces personnes étaient en dessous de tout, ils fallait les arrêter.
Ils l’avaient accusé de promouvoir “les camps de travail et les exécutions sommaires dans la rue”. Mais ils avaient infiltré l’armée, la police, les journaux suivaient leurs ordres. Ils avaient atteint le même objectif pour la justice, la télévision, le cinéma, les musiciens, etc. Ils avaient tout sous leur contrôle. La grande masse des citoyens avait été lobotomisée. Ils pouvaient dormir tranquille.
Les personnes dangereuses pour le système étaient régulièrement supprimées et les camps de la FEMA étaient prêts à être activés…
C’était une sale guerre et la vérité était qu’on la perdait.
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