Le Zemmour du vendredi. “Quand je serai grand, moi, je serai commissaire européen. Ah, dites-le à vos enfants, il n’y a rien de mieux. On vit confortablement, on est très grassement payé, on n’est pas élu mais choisi et après, on peut dire ou faire n’importe quoi : aucun compte à rendre. Regardez Madame Reding. Il y a trois ans, elle avait comparé l’expulsion des Roms aux déportations de juifs pendant la Seconde guerre mondiale, rien que ça ! Cette fois, elle est plus aimable avec Manuel Valls, qu’elle accuse seulement d’électoralisme. Madame Reding, elle, ne risque pas de rencontrer un seul électeur. La Luxembourgeoise ne risque pas non plus de voir un seul Rom en bas de chez elle. Elle reprend l’ancienne devise de Robespierre : que l’empire périsse, pourvu que les principes survivent. Viviane Reding ne veut pas voir que nous sommes victimes d’une politique délibérée des autorités roumaines, et accessoirement des Bulgares, qui profitent du principe de libre circulation en Europe pour se débarrasser d’une population qui n’a jamais été aimée là-bas et qu’elle rêvait de chasser depuis des siècles et Madame Reding est l’idiote utile de ce projet machiavélique. La France est sommée d’intégrer, scolariser, trouver du travail et un logement… à des gens qui, pour la plupart, n’en veulent pas. Elle doit subir l’explosion des vols, des agressions, des pillages, comme l’a dit un juge excédé. Et surtout, elle doit se taire. La France n’a plus le droit depuis belle lurette de pouvoir choisir les étrangers qui s’installent sur son sol. Au nom des droits de l’homme, la France est comme un pays qui a subi une défaite militaire : une terre ouverte. Il y a trois ans, Sarkozy avait insulté Viviane Reding. Mais Sarkozy est parti. Il avait dû entre temps supprimer la circulaire qui ne plaisait pas à notre maîtresse luxembourgeoise. Madame Reding est toujours là, les Roms aussi.”
27 Comments
Comments are closed.