À la lecture fastidieuse de cette histoire, dont les protagonistes (une femme lesbienne et un homme trans qui ont eu un enfant par PMA) soulignent justement la facilité, du fait de la tolérance de la société et de la bienveillance du service public, on se demande au fond ce que… https://t.co/FcZa9z90wL
— Paul Sugy (@PaulSugy) August 26, 2024
“À la lecture fastidieuse de cette histoire, dont les protagonistes (une femme lesbienne et un homme trans qui ont eu un enfant par PMA) soulignent justement la facilité, du fait de la tolérance de la société et de la bienveillance du service public, on se demande au fond ce que ce couple peut encore vouloir revendiquer.
En fait, on finit par comprendre que leur obsession est de vouloir faire enregistrer par autrui, à chaque instant du cours tortueux des déclinaisons médicales et sociales de leurs envies de sortir de la norme, les nouvelles perceptions qu’ils se font d’eux-mêmes.
Alors tout se passe bien, tout le monde (médecins, infirmiers, officiers d’état civil…) leur donne tous les droits qu’ils demandent au moment où ils le demandent… Tenez, la vraie raison pour laquelle Nathan retarde sa prise de testostérone, par exemple, ce n’est pas l’opposition de la société mais le fait qu’il chante dans une chorale et qu’il a peur de voir sa voix muer !
Mais Amélie et Nathan sont quand même en révolte, parce que le monde ne tourne pas suffisamment vite autour de leur nombril. Par exemple, Nathan finit par si bien ressembler à un homme que les gens les prennent pour un banal petit couple hétéro, ce qui les fait hurler : ils veulent qu’on les perçoive comme un couple queer, bordel !
Si l’on oublie que cette histoire est plus proche du tract militant que du récit journalistique, elle demeure au moins un formidable document pour comprendre la psychologie narcissique et capricieuse du wokisme le plus chimiquement pur.”