Thread ???? :
Pourquoi le film #Barbie est un des pires films féministes-woke qu’il m’ait été donné de voir.
À dérouler. ???? pic.twitter.com/jeXgYEjHSg
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
J’ai décidé d’aller voir #Barbie au cinéma en observant de nombreuses réactions extrêmement misandres de féministes sur Twitter qui sortaient de la salle de cinéma.
Exemple : https://t.co/QGftAZlFpx
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Et je me suis vite rendu compte que ce film, présenté comme innocent et nostalgique de l’enfance d’une génération de petites filles, était en fait un condensé de propagande féministe clairement affiché.
Et ce, dès la toute première scène.
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
C’est celle qui m’a le plus choquée. On voit des enfants jouer à la poupée. La narratrice explique que depuis des temps immémoriaux, la poupée a accompagnée l’enfance de générations de petites filles.
Jusque là, rien d’anormal.
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Mais ce jeu de rôle entraîne les filles au rôle de mère au foyer, et les conditionne à penser leur vie comme tournée autour de la reproduction.
On comprend vite que selon la narratrice, c’est une vision oppressive et patriarcale insupportable.
Et puis apparaît la #Barbie… pic.twitter.com/MB8Ydd44f5
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Les petites filles laissent tomber leurs poupées au sol, hébétées. Barbie est sexualisée, elle est la femme qu’elles rêvent d’être.
Les filles saisissent alors violemment leurs poupées avec rage… et leurs explosent la tête contre le sol, les morceaux de crâne volent en éclats. pic.twitter.com/GRqcjORlJG
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Le message est clair pour #Barbie : la maternité est une aliénation.
Barbie doit avoir une carrière : astronaute, pompier, ingénieure, actrice, avocate, électricienne… elle peut TOUT faire, c’est une femme moderne et libre, débarrassée des injonctions patriarcales !
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Je fais l’impasse sur l’intrigue pour me concentrer sur les messages politiques à peine dissimulés véhiculés par le film.
En dehors de l’esthétique très travaillée, le scénario part dans tous les sens, c’est incompréhensible, les personnages ne sont pas écrits.
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Il semble clair que le but du film soit surtout de faire comprendre aux femmes que les hommes… ne servent à rien, créent des guerres, sont violents, oppressifs.
Le mot « patriarcat » a du être répété au moins 20 fois au premier degré.
Littéralement.
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Parce que dans le monde merveilleux de Barbie, ce sont les femmes au pouvoir et les hommes ne sont que des accessoires.
Il fait bon vivre, on fait la fête tous les jours tandis que Ken n’existe que dans le regard de Barbie, qui préfère ses « girls parties ». Soit.— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Mais ça, c’est jusqu’à ce que Ken découvre le monde réel, où les hommes sont au pouvoir, où ils sont valorisés (mais caricaturaux et ridicules).
Il emprunte des livres à la bibliothèque et retourne dans le monde des Barbies avec l’idée bien arrêtée d’en faire le monde des Ken.
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Quand #Barbie retourne dans son monde une fois sa mission achevée (l’intrigue du film selon la BO mais n’occupe que quelques minutes face aux scènes de propagande), elle découvre un monde où les Barbies sont soumises et dociles, et les Ken ont envahi sa maison pour en faire la…
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Les Barbies ont l’air heureuses de ce changement de pouvoir, mais c’est qu’elles ont été subverties par les Ken, elles ne pensent pas par elles-mêmes !
Il faut les kidnapper une à une et leur rappeler qu’elles sont des femmes indépendantes -> les Barbies recouvrent la lucidité.
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Enfin, les Barbies vont monter les Ken les uns contre les autres, en usant de leur charme féminin. Les Ken, qui ne sont décidément pas bien intelligents, deviennent jaloux et s’entretuent, pendant que les Barbies reprennent le pouvoir. https://t.co/DqIKas7hZD
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
J’ai pensé à quitter la salle plusieurs fois tellement c’était lourd.
On a des scènes entières de monologues sur les injonctions faites aux femmes (être mince, gentille, douce…) et que #Barbie elle-même perpétuerait ces pressions de la société en étant « stéréotypée »
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Alors les Barbies décident de ne plus perpétuer des standards de beauté inatteignables (une voix off précise même que l’actrice principale, Margot Robbie, n’est pas la meilleure placée pour ce rôle)
Puis de concéder aussi des miettes de pouvoir aux Ken (trop aimables).
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
J’omets beaucoup de choses, comme quand Barbie se fait aider par une mère latina du vrai monde, une #girlboss, qui sauve le monde pendant que son mari ridicule apprend à dire « como estas » sur duolingo, sans y parvenir.
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Finalement, Barbie décide d’intégrer le vrai monde et de postuler dans une grande entreprise.
Les paillettes et les robes roses, c’est aussi une injonction patriarcale à être féminine et respecter les clichés !
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Bref, il y aurait beaucoup d’autres détails de ce genre, mais plus sommairement vous l’aurez compris : c’est un film grossier de propagande féministe en plus d’être franchement mauvais.
Mais si ce n’était pas que ça…?
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
#Barbie est bien parti pour être un phénomène mondial.
Il explose déjà tout au box office, devant Openheimer, film de Christopher Nolan qui sortait le même jour et devait être un succès mondial. pic.twitter.com/NVW02eqkdD
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Mais il faut avouer que le marketing pour promouvoir le film est très poussé.
Trends tiktoks de maquillage, mais aussi défi lancé sur les RS pour s’habiller en rose au cinéma, c’est une génération entière de jeunes femmes qui sont poussées à visionner le film. pic.twitter.com/Fp01DH4cmp— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Ce qui m’inquiète, c’est qu’à un tel niveau de propagande, il est évident que beaucoup de jeunes femmes vont être confortées dans les illusions féministes, ou converties à la cause.
Pour preuve :
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Je vois passer depuis la sortie du film, des tweets extrêmement misandres, likés et partagés par des milliers de femmes, rien qu’en France. pic.twitter.com/Jy0p5GAV2Z
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Je vois passer depuis la sortie du film, des tweets extrêmement misandres, likés et partagés par des milliers de femmes, rien qu’en France. pic.twitter.com/Jy0p5GAV2Z
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
Je vois passer depuis la sortie du film, des tweets extrêmement misandres, likés et partagés par des milliers de femmes, rien qu’en France. pic.twitter.com/Jy0p5GAV2Z
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023
L’homme blanc est fouetté sur la place public ? Le Soumis Antoine Léaument en redemande :
On a compris que vous aimiez bien vous faire humilier, vu comme vous bavez sur les racailles. pic.twitter.com/IPDWHxQ4F6
— Thaïs d’Escufon (@ThaisEscufon) July 24, 2023