Et maintenant, un peu de résistance active pour tuer la bête

Aujourd’hui, passons aux travaux pratiques ! Certes, la France s’enfonce doucement dans le tiers-monde, mais ce n’est pas une raison pour rester les bras croisés, à regarder la télé en mangeant des chips. Au contraire. Voici quelques pistes à explorer.

Il est en effet nécessaire, une fois de temps en temps, de mettre la main à la pâte et d’exercer un peu notre capacité d’action sur les choses du monde matériel. Mais attention : avant tout, utilisons notre intelligence. En effet, si, pour certains, l’action consiste surtout à aller taper sur les autres (avec un succès parfois mitigé), lorsqu’il s’agit de faire quelque chose de vraiment utile, qui aide à débloquer la situation, il faut vraiment taper là où ça fait mal.

Pour le libéral qui tente de survivre en France, les circonstances actuelles sont devenues proprement invivables. Chaque jour qui passe est une nouvelle ode à la taxation, à la répression du talent, à l’écrasement des motivations, et l’occasion renouvelée, pour la classe politicienne, de débiter des inepties de plus en plus énormes. Chaque jour qui passe est, véritablement, l’opportunité pour ceux qui nous gouvernent, ainsi que toutes les institutions qui sont à leurs ordres, de rogner un peu plus sur nos libertés. Chaque jour qui passe en France est une nouvelle façon d’assombrir l’avenir de ceux qui entendent mener leur vie honnêtement, et d’accroître l’emprise des parasites qui se nourrissent de ces trop aimables idéalistes.

Et lorsqu’on se fait attaquer, il faut, à un moment ou un autre, se protéger. Et si l’on sait comment, il faut même répliquer.

Organisez votre fuite à l’extérieur.

Certains ont déjà suggéré, devant l’appétit du Léviathan, la solution évidente qui consiste à l’affamer. Concrètement, cela veut dire que tous ces Français qui le peuvent ont le devoir de quitter le pays, en emportant avec eux le maximum de ce qu’ils pourront, que ce soit fortune, intelligence, force de travail ou perspectives d’investissement, d’innovation, de motivation pour le pays. Du point de vue de l’individu pourchassé par l’État, il faut savoir couper ses pertes.

En effet, chaque étudiant qui ne revient pas, chaque expatrié qui ne paye plus ses impôts en France, chaque travailleur qui s’en va consommer ailleurs sont autant de coups de canifs dans le Léviathan. Chaque départ d’une intelligence, d’une force ou d’une richesse est un message de plus lancé à la clique politicienne pour dire « Cela suffit, cela se fera sans moi ». C’est une opportunité de moins que l’État spoliateur aura de perdurer, de laisser les profiteurs continuer leur petit jeu de ponction.

Cependant, si, à l’évidence, ces actes affament progressivement le plus froid des monstres froids, force est de reconnaître qu’ils ne sont pas à la portée de tous. Le combat, s’il peut se mener de l’extérieur, coûte beaucoup : on doit se couper de ses habitudes, de ses amis, de sa famille, de ses relations, on doit sortir (et pas qu’un peu) de sa zone de confort. Et puis surtout, tout le monde ne peut pas aussi simplement fuir.

Pour ceux qui restent, il y a bien sûr ces combats gris, dissimulés, illégaux ; si, il y a quelques décennies, celui qui pratiquait, encourageait ou finançait le travail au noir était clairement illégitime et ne pouvait recevoir le soutient de l’honnête homme, il en va autrement de nos jours : les taux actuels de cotisation, d’impôts et la quantité de paperasserie demandée de façon permanente par la myriade d’administrations toutes aussi inutiles les unes que les autres, sont tels que la légitimité, devant la machine étatique devenue folle, a changé de camp.

Mais soyons bien clair : le travail au noir reste parfaitement illégal et hautement déconseillé. Quand je parle de résistance, ici, je ne pense pas à ça.

Car sur le plan légal, il existe quelques autres méthodes qui, elles aussi, sont autant de coups portés à la machine bureaucratique. Et le mieux est que ces méthodes n’ont pas besoin d’aboutir pour être efficace. Elles ont simplement besoin d’être lancées, par tous ceux qui, ne pouvant fuir, comptent cependant résister à leur façon à ce que l’État est en train de faire au pays, au peuple.

Organisez votre fuite à l’intérieur.

Un des combats qu’on peut mener est, comme le montre actuellement Laurent C. sur Contrepoints, celui qui consiste à se désaffilier des systèmes de retraite et d’assurance maladie de la Sécurité Sociale, et ce, même si les institutions en question font tout pour vous en empêcher (comme le montre le dernier épisode) : que la démarche aboutisse ou non est ici sans importance puisque chaque individu qui la tente s’ajoute à la cohorte de ceux qui le font aussi de leur côté, et constitue par nature ce message que j’évoquais quelques paragraphes au-dessus.

Une autre solution consiste à rejoindre la cohorte de ceux qui, tous calculs faits, ont autant à gagner à rester chez eux dormir qu’à se lever le matin pour aller travailler. Ceux-là, en France, sont de plus en plus nombreux. Beaucoup subissent cette situation ; si vous devez en passer par là, mettez-la à profit : demandez toutes les formations, toutes les aides, toutes les facilités que vous pourrez. Épluchez les sites des administrations qui rêvent de vous aider. Réclamez tout ce que vous pouvez, que vous y ayez droit ou non : aide personnalisée au logement, allocation de logement, prime de déménagement, aide au versement du dépôt de garantie, prime à l’amélioration de l’habitat, aide à la formation, aide à la création d’entreprise, aide pour ceci, aide pour cela, etc … Cela prend du temps ? Cela tombe bien, vous en avez !

Ne laissez passer aucune opportunité : chaque dossier rempli constitue deuxoccasions distinctes d’affamer la bête.

(1) D’une part, si vous obtenez l’aide correspondante, vous accroîtrez les difficultés de l’État. Ne l’oubliez pas : vous aviez, en votre temps, prévenu tous et chacun autour de vous ce qu’il en coûterait, au final, de céder aux sirènes collectivistes. Vous aviez à chaque fois alerté sur le caractère insoutenable des dettes et des redistributions toujours plus généreuses que les socialistes prônaient pour flatter leurs clientèles. Personne ne vous a écouté. Beaucoup ont ri. Les systèmes sont maintenant en place. Montrez par l’exemple que vous aviez raison.

(2) Et d’autre part, même si vous n’obtenez pas l’aide que vous demandiez, vous avez participé au grippage de la machine : chaque dossier, chaque papier rempli et envoyé dans les rouages bureaucratiques est un petit delta de travail supplémentaire que la Bête devra absorber. Des milliers de nouveaux demandeurs de subventions, ce sont des milliers de dossiers à traiter, des milliers de cas à vérifier, des dizaines, des centaines de milliers de formulaires à échanger, d’e-mails à envoyer, de bordereaux à remplir, au sein des administrations.

Mais on peut faire plus fort.

Légalement, rien ne vous oblige à payer le montant exact de vos impôts en un chèque unique. N’hésitez pas : joignez un, deux, trois, huit chèques, qui couvrent bien l’intégralité de vos impôts. Refusez le prélèvement mensualisé, mécanisé, automatique, qui demande peu d’intervention manuelle. Oubliez internet. Pouah. Préférez-lui les bon gros chèques qui tachent. Et rien ne vous oblige à avoir des chèques lisibles en machine (une tache d’encre ou une bête rature dans les numéros de contrôle est si vite arrivée) : un traitement manuel est bien plus utile pour notre exercice.

Mieux : payez, systématiquement, douze, vingt-trois ou trente et un centimes de plus que nécessaire, pour chaque impôt, chaque taxe, chaque putain de paiement de merde que ce pays vous vole en l’échange d’un service public de plus en plus minable, en l’échange de tous ces répondeurs téléphoniques dans des administrations qui vous méprisent, en l’échange de tous ces « Je n’ai pas que ça à faire » de préposés syndiqués, en l’échange de ce mépris de plus en plus ouvert de la classe politique qui vous dirige.

Pour chaque trop perçu, demandez un remboursement. Il vous est dû.

Quel que soient les circonstances, que cela soit justifié ou non pour vous, demandez, tous et chacun, un échelonnement des impôts. Dans un courrier séparé, adressé à un autre service de votre centre des impôts, demandez une réduction. Toutes les raisons sont envisageables : la mort de votre chien, la dernière carie du petit, le renouvellement de l’eau de l’aquarium : n’hésitez pas. Bien sûr, si vous pouvez l’obtenir, c’est mieux. Mais l’important est ici de générer un dossier qui devra être traité par un des bouts de la machine infernale qui gangrène la France. Si vos courriers restent sans réponse, alertez votre maire. Alertez votre député. Faites pleurer dans les chaumières avec des raisons crédibles et tristes. Généralement, la réalité suffit. Et demandez poliment. Mais demandez systématiquement.

Pour les taxes foncières ou d’habitation, des exemptions temporaires sont possibles. Là encore, ça ne coûte pas grand-chose de les demander et je le rappelle, le but n’est pas, à proprement parler, de les obtenir, mais bien de créer un vaste mouvement de papier dans la machine.

On peut étendre la manœuvre à toutes les ponctions que l’État nous fait subir, depuis les amendes jusqu’aux taxes diverses et variées : dans beaucoup de cas, les trop-perçus sont traités automatiquement, et remboursés de même. Utilisez ces mécanismes contre l’Etat lui-même. Des milliers de plis postaux à renvoyer pour des remboursements de quelques centimes, à faire voyager, à manutentionner, à distribuer, ce sont rapidement des sommes colossales, irrécouvrables, qui seront mises en jeu.

Enfin, on peut s’amuser avec le système.

Après tout, les administrations sont si efficaces les unes avec les autres, et si efficaces en elles-mêmes pour égarer des dossiers, pour vous faire courir lorsqu’il s’agit de votre vie, qu’après tout, on peut utiliser cette capacité contre elles-mêmes.

Demandez à obtenir toutes les informations détenues de façon informatique aux administrations fiscales (loi 78-17 du 6 janvier 1978), ou, de façon générale, à toutes les administrations qui vous envoient des courriers. Envoyez dans tous les services que vous pouvez des informations qu’ils ne sauront pas traiter. Par exemple, vous pouvez envoyer des lettres informant de votre situation (familiale, par exemple) à l’URSSAF, à la CAF de quinze ou vingt départements où vous ne résidez pas. Envoyez des dossiers fantaisistes mais crédibles, sans aucune sollicitation, à des douzaines d’agences Pole Emploi, des centre d’impôts, des caisses différentes, des administrations diverses et variées, en leur posant des questions nécessitant une réponse de leur part (peu importe que la réponse soit possible ou intéressante, ici, on l’aura compris). N’hésitez pas à régulariser vos dossiers, tous, auprès de toutes ces administrations qui ne vous connaissent pas et ne sauront que faire de ces gentilles informations que vous leur envoyez. En somme, appliquez un magnifique Distributed Denial Of Service sur toutes les administrations françaises.

Je vous le rappelle : il est maintenant trop tard pour corriger les errements des collectivistes. Il est trop tard pour nettoyer le monstre. Il est trop tard pour redresser la barre. Le Titanic français a déjà heurté l’iceberg et même si tant le croient insubmersible, il coulera.

Mais surtout : le gouvernement et les politiciens vous prennent pour des cons ? Il est plus que temps de leur montrer que vous en avez autant à leur égard.

> h16 anime le blog hashtable. Il est l’auteur de Égalité taxes bisous.

Related Articles

64 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • Sully , 28 juin 2013 @ 11 h 47 min

    Non seulement vous êtes un con , mais , plus grave , vous insultez nos soldats qui ont vaillammant combattu en 40 . L'”étrange défaite” est dûe à nos salopards de politiques et à nos gâteux de généraux . De Gaulle avait vu juste , à telle enseigne que Gudérian , le développeur de l’arme blindée allemande s’est inspiré de ses théories de la guerre moderne . Ensuite , vous insultez la résistance , sans laquelle les “Alliés” auraient beaucoup plus de mal à vaincre les allemands . Enfin , vous insultez les armées française de la reconquête , l’armée d’Afrique ,maiis aussi tous ceux de la Fance libre . Vous êtes non seulement un con , mais un petit merdeux , qui appelle à la trahison , sous prétexte de la ripoublique .” vivre “libre” ,avez-vous dit , mais , c’est en esclave que vous allez vivre aux States , en esclave du dieu argent . Eh bien , de l’air , allez-y , chez les ricians , qui , comme disait Sarko , nous font tant rêver . (syndrôme typique des réfugiés de l’Est du temps de l’ère soviétique) .La France n’ a pas besoin de libéraux , ni de libertaires , ni de libertariens , tous plus antipatriotes les uns que les autres . De l’air !!

  • Sully , 28 juin 2013 @ 11 h 55 min

    Sans compter que ce ne sont pas les puissants qui en pâtissent , mais le petit employé à la base , qui se fait chier à rectifier toutes ces petites mesures minables de sabotage . on ne combat pas le système en prenant en otages les petits , qui n’en peuvent mais . Système de lâche .

  • Daniel , 28 juin 2013 @ 12 h 30 min

    ” Si vous vous adressez a un avocat specialise Secu, il va bondir sur l’occasion de vous pomper votre beau ble. ”

    Merci, je connais le métier, c’est sympa de le préciser, d’ailleurs, c’est à l’un de ces critères qu’on reconnaît un vrai avocat. L’avantage d’une double formation dans un domaine différent, est de pouvoir gagner bien plus qu’ester en justice, sans que les gens aient l’impression qu’on les pigeonne.

    ” UNE seule de ces situations suffit a vous qualifier comme etant asujetti a ‘l IRPP en France et DONC a l’impot securite sociale. OK ??? ”

    En droit français, certes.
    Mais il existe les autres droits nationaux, puis on peut compliquer encore plus les choses, certes avec le droit communautaire, et c’est encore plus bluffant en droit international. Enfin, il y a différentes situations factuelles si bien que les dispositions législatives et administratives restent applicables sur le papier.

    Exemple : je vais au Japon.

    Premier cas, en indépendant, je créée un site internet d ‘information rémunéré par la régie google adsense et par les abonnements. Je rémunère des correspondants en France. J’ai pour revenus :
    – les cotisations des utilisateurs français, belges, suisses et canadiens francophones
    – les gains publicitaires, rémunérés par Google (dont le siège social en Europe est en Irlande) qui lui même est payé par des entreprises françaises et des entreprises étrangères faisant de la publicité française.
    Mon activité est au Japon, mes revenus viennent en partie de France.
    Je ne suis pas imposable en France, et l’administration fiscale ne peut rien faire, et mon domicile fiscal est au Japon.

    Deuxième cas, je créée une entreprise d’hébergement de site internet (serveur mutualisés, VPS), location de serveurs dédiés, location de baies, j’offre des services de cloud pour permettre à de nombreuses entreprises, françaises, suisses, belges, canadiennes, et tout autre pays, de dématérialiser leur informatique (serveurs de messagerie, serveurs de fichiers, téléphonie sur IP, fax sur IP, vidéo et visioconférence sur IP, infogérance à distance, réplication et sauvegarde de données de serveurs….). Le domicile fiscal de l’entreprise est au Japon. Mon domicile fiscal est au Japon. Grâce à mon réseau , j’ai des clients qui sont des entreprises françaises, et parmi ces clients, j’ai aussi des sociétés françaises qui sous traitent des services liés à l’exploitation de marchés publics obtenus auprès des collectivités territoriales. pour des soucis de sécurité et de confiance juridique, j’ai une adresse en France avec un service juridique représentant ma société.
    Une partie de l’activité de mon entreprise est en France, une partie des revenus de mon entreprise viennent de France, mais ma société est soumise au droits fiscal du Japon. Mes revenus obtenus de ma société sont imposables au Japon.

    Troisième cas : je travaille pour une société d’infogérance Linux, Windows, Solaris en Suisse, je suis salarié en Suisse, je réside en Suisse, je suis domicilié en Suisse, je n’ai aucun bien fonciers et immobiliers en France. Pourtant, l’entreprise suisse pour laquelle je travaille héberge des milliers de sites internet français d’entreprises et de particuliers en France, et cette entreprise suisse obtient ses revenus en grande partie de France. mais l’entreprise est suisse, domiciliée en suisse, et ses dirigeants sont suisses et domiciliés en Suisse. Pourtant, mon salaire peut varier en fonction des primes supplémentaires si je réalise un bon chiffre d’affaire . L’ensemble de mes revenus ne sont pas imposables en France.

    Voilà, donc on eut être expatrié, avoir une activité économique en France, des revenus provenant de France, sans pour autant être assujetti à l’impôt sur le revenu en France.

  • vivi , 28 juin 2013 @ 12 h 42 min

    Plus il y a d’opérations manuelles, plus il y a de travail, certes non qualifié, mais du travail quand même.

  • Paul Makamea , 28 juin 2013 @ 14 h 39 min

    Cher Arnaud,

    Je suis bien conscient de tout ce que vous dites, mais je n’en tire pas tout à fait les même conclusions, disons pas dans le même espace de temps.

    Oui je hais ce monde libertaire et inhumain, où seul le fric et le plaisir commandent, au plus grand profit d’une oligarchie de fait.

    Mais à supposer que le système s’écroule (les délires de nos apprenti-sorciers sur les marchés financiers devraient pousser à court terme dans cette voie), nous ne disposons autour de nous que d’une bonne majorité de gens à l’esprit totalement formaté par les médias mainstream, et une bande d’ambitieux dans le deuxième cercle de l’oligarchie actuelle qui saisira sa chance bien plus vite et bien plus efficacement que “nous” pour prendre l’occasion de se poser en sauveurs, surfant sur les rancoeurs de la masse et quelques gestes envers “nous”.
    C’est un mécanisme très connu et historiquement répliqué des centaines de fois (relisez la bio des principales têtes de la Révolution, ou de bien d’autres que les livres d’histoire présentent comme des “outsiders” sortant de nulle part : il n’en est quasiment jamais rien..)

    Donc quand on se plaint du “tyran”, ne jamais oublier que celui qui suit a mécaniquement plus de chances d’être pire car il aura la “légitimité de l’exceptionnel” pour lui.

    Ensuite, ce ne sont jamais des enfants de coeur qui ont les aptitudes pour maintenir ou restaurer “la loi et l’ordre” de ce genre d’écroulement rapide.

    Le moyen d’échapper à tout ceci ? Qu’une part un peu plus importante de français ouvre les yeux sur les dérives effectives du système, au delà des primo-manifestants de LMPT, et qu’ils comprennent l’évidence de la convergence entre notre lutte et celle pour la dignité dans le travail et celle de la liberté d’entreprise (malgré la captation de la seconde thématique par des syndicats pour l’instant majoritairement solidaires de l’oligarchie).
    Ce qu’il faut ce n’est même pas un accord sur une solution de remplacement, mais simplement l’acceptation qu’un autre système est possible ou serait désirable (=le système actuel a trop de défaut, il n’est plus la solution unique que l’on pense).

    Bref, il faut encore un peu de travail de sensibilisation effective et de construction d’une unité basique (au moins d’affichage) sur certaines thématiques avant qu’un basculement brutal ne puisse être “tenté” sans certitude de courrir à la catastrophe.

    C’est -le doigt mouillé au vent et ne point moyen, l’affaire de nombreux mois ou courtes années. Avant, tout est voué à l’échec, les masses ayant trop peur de l’inconnu, surtout quand elle n’ont pas conscience qu’autre chose est possible.

  • Vegas Killer1 , 28 juin 2013 @ 15 h 09 min

    Cet article coupe les cheveux en quatre, tandis que les habitués du site se répondent entre eux… Encore une fois je note surtout un “fait de chapelle”, donc de valeur très minime (et je me comprends.)

    Un peu dur de conquérir ensuite un pays, non ?

  • Sixtine , 28 juin 2013 @ 16 h 28 min

    J’ai été expatriée la moitié de ma vie, dans divers pays et la marche des “progressistes” est mondiale, vous comptez vous organiser depuis la Papouasie? Avant de jouer les de Gaulle, pensez donc à Jeanne d’Arc.

Comments are closed.