La victoire est à portée de main mais à certaines conditions

par Guillaume de Thieulloy*

La loi Taubira a donc été votée. Ce vote me laisse sur un double sentiment et une certitude : un sentiment d’amertume et de détermination et la certitude que la victoire est, malgré tout, à portée de la main… à la condition d’en prendre les moyens.

Un sentiment d’amertume, tout d’abord. Amertume, naturellement, devant le mépris du gouvernement pour le mouvement populaire le plus massif des dernières décennies. Amertume de voir toute cette fabuleuse énergie militante dépensée en pure perte – en apparence, du moins (car, comme disait le grand Charette : « Rien ne perd, jamais »). Amertume aussi de voir toutes les victoires sémantiques et politiques engrangées par le lobby LGBT, très largement par notre faute. C’est ainsi, par exemple, que tout notre mouvement a été conduit dans l’impasse du « contrat d’union civile ». Désormais, nous faisons (ou d’autres font en notre nom, peu importe) campagne pour ce « CUC », dont la majeure partie d’entre nous ne voulait pas, voici à peine 6 mois. Je sais bien que, dans la loi Taubira, le plus grave réside dans le droit des enfants qui sera violé avant même leur conception. Mais je ne comprends pas pourquoi nous nous sommes fourvoyés dans cette voie de proposition. Un mouvement populaire est là pour dénoncer, pas pour proposer. Que les parlementaires proposent des solutions, c’est leur rôle. Le nôtre était de dire que nous refusions la loi Taubira, pas d’avaliser sans combattre une nouvelle étape de la déstructuration de la famille. Presque seule, Christine Boutin a eu le courage de dénoncer cette impasse, mais je suis intimement persuadé que son avertissement rejoint les préoccupations de nombreux manifestants.

L’autre grande victoire sémantique du lobby tient à la validation du concept révolutionnaire d’homophobie. Chacun sait, ou sent confusément, que ce concept ne veut rigoureusement rien dire (étymologiquement, cela signifie la peur du même et, que je sache, le semblable ne suscite guère la peur). Dans la pratique, ce concept flou – qui, par un scandale sans nom, est devenu un délit, ce qui ouvre la voie à une justice totalement arbitraire (et, au stade où se trouve l’État de droit, en France, cela n’est pas tout à fait un fantasme lointain…) – sert à l’extrême-gauche et à des lobbies ultra-minoritaires à terroriser la majorité. Mme Bertinotti nous l’a dit de la façon la plus nette : refuser le « mariage » gay, c’est être homophobe. C’est-à-dire avoir un comportement délictueux ! La même « justice » qui considère que des incendiaires de voitures sont de braves petits injustement rejetés par une société répressive, qui s’amusent innocemment, considère donc que défendre le mariage entre un homme et une femme est un délit ! Et, en faisant mine de défiler « contre l’homophobie », nous avons donné une apparence de crédibilité à ce monstre juridique. Oui, ce vote laisse un goût amer dans la bouche.

Cela étant, mon caractère ne porte guère à ruminer mes échecs, nos échecs communs. Mon deuxième sentiment, après ce vote funeste, est de détermination. Le combat n’est pas fini ; il change simplement de nature. Tandis que le lobby LGBT a instantanément lancé, à grands fracas, son propre combat pour offrir l’assistance médicale à la procréation (remboursée par nos cotisations à une Sécu exsangue, qui dérembourse, dans le même temps, des dizaines de médicaments !) pour les couples de lesbiennes (avant la GPA pour les couples d’homme) – et, avec beaucoup plus de discrétion, le combat pour obtenir le mariage religieux, comme l’avait déclaré Christophe Girard, maire du IVe arrondissement de Paris, à l’automne dernier –, nous devons prendre la mesure de ce que signifie notre slogan : nous ne lâcherons rien.

“Le combat n’est pas fini ; il change simplement de nature.”

Cela signifie concrètement que, dès maintenant, nous devons exiger l’abrogation de la loi Taubira à la prochaine occasion. Il est hors de question de recommencer les erreurs du PaCS, où, après avoir obtenu un vote quasi unanime de la droite contre ce texte, nous sommes arrivés à une situation où même les opposants qui demeurent n’osent plus dire qu’ils étaient opposés. Alors même que le débat d’aujourd’hui montre à quel point nous avions raison de mener ce combat – ne serait-ce que pour dénoncer les mensonges des ministres nous assénant qu’il n’était évidemment pas question de mariage, ni moins encore d’adoption. On peut toujours dire, la main sur le cœur, que Jérôme Cahuzac est un cas isolé. La vérité, c’est que tous les ministres socialistes doivent être, a priori, suspectés de mensonge, puisqu’aucun n’a voulu se désolidariser de ce mensonge d’État.

Nous devons donc obtenir au plus vite des engagements précis, publics et solennels des différents partis d’opposition sur leur ferme volonté d’abroger cette loi inique.

Et, pour montrer que nous ne lâcherons rien, il est évident que nous devons, dès les municipales de 2014, montrer aux élus que, désormais, ils rendront des comptes – ce qui signifie, en particulier, faire battre les élus qui ont fait passer cette loi.

Non, le combat n’est pas fini et notre détermination reste intacte.

Au demeurant, la victoire finale est à portée de mains. Le pouvoir est fortement ébranlé, pour des raisons qui tiennent à notre mouvement et des raisons extérieures. Les raisons extérieures relèvent du discrédit profond dans lequel sont tombés François Hollande et tout son gouvernement avec lui. L’affaire Cahuzac, le désastre économique et social, les scandales qui touchent la chancellerie (qui, après avoir accueilli à sa tête, une indépendantiste, condamnée par la justice qu’elle est censée incarner, qui restera dans nos annales comme l’un des ministres les plus fanatiquement hostiles à l’être historique de la France, s’est maintes fois déclarée en faveur de la trop fameuse culture de l’excuse, vient désormais de montrer, avec le scandale dit du « mur des cons », quel sens il fallait donner à l’impartialité de la justice…) laisseront des traces durables.

Toute la question est de savoir comment unir tous ces fronts. Personnellement, ce que j’entends dans cet énoncé sinistre de scandales et d’affaires, c’est que ceux qui sont censés nous représenter ne le font pas. Je ne vois qu’une seule façon de tirer les conclusions de cette réalité, sans tout casser (car je ne suis pas un adepte de la table rase) : réclamer qu’au-dessus de la démocratie représentative, il y ait une démocratie directe. Réclamer que le peuple puisse voter sur les sujets qui lui tiennent à cœur et que les parlementaires ne puissent pas détricoter les votes du peuple. C’est-à-dire, en droit, réclamer que le peuple puisse s’auto-saisir par un véritable référendum d’initiative populaire accessible ; je dis bien véritable et accessible, c’est-à-dire un référendum qui ne puisse pas être soumis au veto parlementaire comme c’est le cas dans le texte de la réforme constitutionnelle de 2008, et accessible, c’est-à-dire qu’il soit réclamé non par 10% du corps électoral, chiffre parfaitement inatteignable, mais 1%, par exemple. Bien sûr, bon nombre de réformes idiotes en sortiront. Et alors ? Croit-on que les lois qui sortent du parlement soient toutes empreintes de sagesse ?

Si notre mouvement veut peser en politique, plutôt que de menacer d’une improbable transformation en parti politique, il pourrait bien plutôt se transformer en Tea party. Autant la place est prise pour les partis à droite, autant la place de la défense du peuple est cruellement vacante.

Quant aux raisons internes qui rendent notre victoire accessible, elles tiennent essentiellement à cette magnifique mobilisation. Il est clair que le gouvernement ne l’attendait pas. Il en est ébranlé, tous les échos que nous avons du côté de la majorité nous le montrent. Et il espère que cette mobilisation va se tarir au plus vite. Car, cela commence à se dire, les forces de l’ordre arrivent à saturation : comme , depuis des semaines, chaque mini rassemblement de quelques dizaines de jeunes pacifiques est « encadré » par des dizaines de CRS, les quelques milliers de CRS que le ministère de l’Intérieur peut aligner sur le terrain sont presque tous dédiés à surveiller notre dangereux mouvement factieux ! D’après les informations qui filtrent du ministère de l’Intérieur, la fin mai constituerait le point de rupture. Ce qui veut dire que, si nous poursuivons nos rassemblements nombreux, divers, inattendus, au-delà de la grande manifestation du 26, le gouvernement ne pourra plus tenir. La grogne syndicale monte parmi les policiers et les CRS, non seulement du fait de cette sur mobilisation (qui absorbe toutes les vacances et toutes les RTT des forces de l’ordre), mais aussi parce qu’on exige des CRS des choses qu’il n’est pas prévu qu’il fassent, comme matraquer ou gazer des jeunes filles pacifiques.

“Si notre mouvement veut peser en politique, plutôt que de menacer d’une improbable transformation en parti politique, il pourrait bien plutôt se transformer en Tea party. Autant la place est prise pour les partis à droite, autant la place de la défense du peuple est cruellement vacante.”

Au passage, il faut noter que, si les CRS sont occupés à éviter nos mythiques « débordements violents », ils ne sont pas dans les banlieues. Ce qui peut signifier trois choses : soit un miracle est survenu, dont on nous a oublié de nous avertir, et lesdites banlieues sont devenues spontanément des zones de calme et de sérénité ; soit elles sont  actuellement à feu et à sang et les médias comme le gouvernement détournent le regard ; soit elles sont calmes, parce que le pouvoir les a abandonné aux mafias et aux prédicateurs extrémistes de l’islam radical. Ce qui est certain, en tout cas, c’est qu’actuellement, en France, la justice sert à amnistier les casseurs et à condamner les défenseurs pacifiques de la famille, tandis que les forces de l’ordre gazent les enfants et matraquent les jeunes filles, au lieu de mettre hors d’état de nuire les voyous.

Bref, la victoire est tout à fait possible. Aujourd’hui, dans quelques mois, ou dans quelques années. Mais il est certain que nous avons cassé l’un des moteurs les plus efficaces de la rhétorique du lobby LGBT, l’idée que le « sens de l’histoire » amène « inéluctablement » de nouvelles « conquêtes ». Non, rien n’est inéluctable. Notre mouvement l’a d’ores et déjà amplement démontré.

Cependant, la victoire n’est possible qu’à certaines conditions. Deux tentations se font jour. La première consiste à dire : puisque Frigide Barjot interdit la « manif pour tous » à Béatrice Bourges et à tous les manifestants plus « radicaux » qu’elle (ce qui fait beaucoup de monde !), puisqu’elle « balance » les militants du printemps français à la police de Valls, puisqu’elle refuse de dénoncer les policiers provocateurs en civil et accable les malheureux qui, ayant cédé aux provocations, se retrouvent en garde à vue, puisqu’elle donne le micro à des trotskistes en le refusant aux parlementaires FN, nous n’avons plus rien à faire avec elle. J’avoue que j’ai été tenté par cette attitude. Pour deux raisons essentielles : d’abord, j’ai peu apprécié, dimanche dernier, les grandes déclarations d’amour au lobby LGBT (c’est tout différent de dire aux personnes homosexuelles qu’on les respecte et de demander un kiss in général) ; ensuite, je trouve que c’est une faute politique d’avoir accepté le principe de collaborer avec Manuel Gaz pour chasser les « violents ». Cela accrédite l’idée qu’il y a des violents dans notre mouvement, ce qui est faux : huer des ministres n’est pas une action violente, contrairement à ce que voudrait faire croire Najat Vallaud-Belkacem. Et cela banalise la violence, elle bien réelle, du lobby LGBT (qui a tout de même menacé de mort Frigide Barjot et bien d’autres) et du pouvoir.

Malgré ces réserves graves, je crois qu’il faut rester au sein du mouvement et ne pas durcir les critiques contre Frigide Barjot (d’ailleurs, ces critiques valent aussi pour nous-mêmes, qui n’avons pas réussi à imposer le rapport de forces médiatique qui aurait évité ces dérives). « Sa » manifestation, c’est aussi « notre » manifestation : elle ne peut pas prétendre organiser une « manif pour tous » sans accueillir l’ensemble des militants qui réclame le retrait ou l’abrogation de la loi Taubira et non pas la “réécriture” de quelques articles en cas d’alternance comme le laisserait entendre désormais, après François Fillon, Jean-François Copé. Il est normal que la « manif pour tous » refuse d’assumer les actions plus musclées visant à huer les ministres, à faire de la résistance pacifique dans les sit-in des Veilleurs, ou à faire des collages d’affiches sur des liens symboliques du lobby LGBT. Mais il serait anormal qu’elle interdise à des militants, qui, pour être plus « radicaux », n’en sont pas moins parfaitement pacifiques (j’attends toujours que l’on nous prouve que les prétendues agressions homophobes de ces derniers jours aient quoi que ce soit à voir avec notre mouvement) de participer à ses manifestations nationales.

“Personnellement, je vois notre mouvement comme une flottille de porte-avions.”

La deuxième tentation consiste à dire : il n’y a pas de place à côté de la « manif pour tous » pour d’autres actions, ces actions divisent et nuisent à notre mouvement, etc. Je pense exactement le contraire. Toutes ces actions sont parfaitement complémentaires.

Personnellement, je vois notre mouvement comme une flottille de porte-avions : il y a le vaisseau amiral, qui est évidemment la « manif pour tous ». Ce porte-avions a une puissance de feu remarquable. C’est lui qui nous donne de la crédibilité (et il faut, bien sûr, en avoir de la reconnaissance pour Frigide Barjot, pour les AFC, pour Alliance Vita, et tous ceux à qui nous devons ce succès). Mais un porte-avions, ça a de l’inertie ; ça ne vire pas facilement. Il faut donc des mouvements plus insaisissables, qui mènent des actions ponctuelles, qui accroissent notre visibilité et oblige les ministres à rester dans leurs ministères ou à constater que le peuple réel n’est pas celui sur lequel ils comptaient.

Si nous nous considérons mutuellement comme complémentaires (ce qui ne signifie pas, évidemment, qu’il soit raisonnable de mettre de tout petits groupes sur le même plan que la « manif pour tous »), nous saturerons tellement l’espace médiatique et politique que le retrait de la loi Taubira pourrait bien arriver rapidement – et, en tout cas, il sera impossible aux partis de droite, en cas d’alternance, d’ignorer la force que nous représentons. Mais, si nous nous battons entre nous, si nous accréditons l’idée qu’il y aurait des indésirables parmi nous, non seulement nous allons tout perdre politiquement, mais, en outre, une répression risque bien de s’abattre sur nous tous. Oh, certes, à l’heure actuelle, ce n’est pas à la guillotine qu’on nous enverrait, mais le pouvoir a bien les moyens (notamment fiscaux, en ces temps de disette pour les finances publiques) de nous pourrir la vie. Et, n’oublions jamais comment se passent les révolutions : ce sont toujours les plus proches qui envoient leurs amis plus à droite qu’eux à la guillotine, pour éviter d’y aller eux-mêmes… et qui y sont conduits quelques semaines plus tard par d’autres « amis » un peu plus à gauche, et ainsi de suite. Si nous nous tenons les coudes, comme ces magnifiques jeunes veilleurs, lors des charges de CRS, personne n’arrivera à ébranler notre bloc ; sinon… A moins, bien sûr, que vous fassiez confiance à Valls et Taubira pour nous protéger, mais j’ose espérer que ce genre de rêverie commence à se dissiper !

Plus que jamais, la victoire est à portée de mains. Mais, plus que jamais, elle passe par l’unité, par le respect des diverses sensibilités représentées au sein du mouvement de défense de la famille. Le B. A.–BA de la politique, c’est d’être capable de définir ses amis, ses alliés et ses adversaires. Pour moi, c’est clair : l’adversaire, c’est le gouvernement et sa majorité et tous les opposants au projet de loi Taubira, tous ceux qui en exigent le retrait ou l’abrogation sont soit des amis, soit des alliés. C’est aussi simple que cela.

*Guillaume de Thieulloy est Secrétaire général du Collectif Famille Mariage et directeur de publication de Nouvelles de France.

Du même auteur :
> Unité, identité et diversité

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228 Comments

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  • LdeRamecourt , 28 avril 2013 @ 12 h 00 min

    …” si tu veux ta délivrance, Pense clair et marche droit..” Le peuple de France souhaite la délivrance, il faut pour cela accepter les différences et arrêter de s’opposer. Marchons ensembles.

  • Francois Desvignes , 28 avril 2013 @ 12 h 09 min

    Chers Amis,

    Nous sommes 2000 000 à l’extérieur des frontières à vous admirer.

    D’où je vous écris, en Asie, tout le monde vous regarde.Ce n’est pas exagégré de dire que nous suivons vos évolutions heure par heure

    Peu ou prou, nous sommes partis pour toutes les courageuses raisons qui font qu’aujourd’hui vous êtes dans la rue.

    Nous avons un avantage sur vous : nous ne sommes pas dans la forêt et donc la voyons mieux que vous.; nous avons un inconvénient sur vous, pour vous voir de trop loin , nous manquons parfois de précision.

    Donc, je vais essayer de vous rapporter le plus succntement possible nos propositions stratégiques pour assurer la perennité et la victoire de votre mouvement.

    Je ne vais pas répondre à la question “pourquoi il faut gagner” mais seulement “comment gagner presque à coup sur”, parce que sinon, les redresseurs de torts, je pense que vous en avez suffisamment dans vos rangs pour rajouter ceux à 12 000 kms de chez vous.

    Pour gagner, il suffit de ne pas se tromper:

    1/ de personnels
    2/ de tempo et les moyens d’action
    3/ La plateforme idéologique

    Si sur ces trois chapitres vous avez 20/20, et un discours clair votre marche sera peut-être longue mais victorieuse.

    1/: Les personnels

    Vous devez avoir les personnels de vos manifestations.et encore plus de vos évolutions stratégiques prévisibles

    Concernant vos dirigeants, Au temps des poussettes, c’était bien d’avoir FB Mais au temps de l’insurrection (vers la quelle vous préparez et dirigez que vous le vouliez ou non) c’est suicidaire : Si vous ne pouvez pas vous en débrasser pacifiquemet faites le manu militari AVANT LE 25 MAI. Vos équipes dirigeantes vont évoluer en se radicalisant : il y aura sans doute des successeurs à Bourgeois et ainsi de suite jusqu’à votre conquete du pouvoir.

    Vous devez dès à présent recruter vos formateurs et encadrement dans les rangs de l’armée pour le moment venu compenser votre insuffisance technique en face des forces de l’ordre que vous devrez un jour pulvériser.Vous devez vous doter d’une formation para militaire véritable bouclier “sanglant” et garde prétorienne de vos mouvements de rue, ou accepter de mourir laminés.

    2/ Le Tempo

    Vous ne devez pas aller au devant des combats que vous ne pouvez pas gagner ou soutenir mais seulement engager les actions que vous savez COURTES et victorieuses .

    Jusquau 25 mai vous n’avez rien à faire de plus que ce que vous faites si bien.

    Mais après le 25 vous ne pourrez pas demander tout le temps, sur tout le territoire à tous le mêm dévouement de rue, de veillée, de mères pleureuses,et d’homen agents de la circulation.il faut inventer d’autres modes d’actions pour la période estivale afin de soulager les précédents.
    jusqu’à la rentrée, où vous ferez un point, vous pourriez lancer ce mot d’ordre à vos troupes :

    Ne payez qu’en liquide vos biens de consommation et n’achetez que des biens sans marque et/ou sans emballage industriel.

    Vous allez redécouvrir la fabrication du sirop de fraises, de la purée maison , reporter l’achat de votre voiture, ….et couler les rentrées fiscales du gouvernement en toute légalité et tout profit pour vos troupes qui vont faire des économies et privilégier le commerce local (fraudeur). C’est insidieux et rampant à souhait mais chaque chute de la consommation vous sera attribuée, on parlera de vous et à mon avis vous n’allez pas tarder à être invités (somptueusement) à l’Elysée. parce que 1400 000 litres de coca cola en moins tous les deux jours…ca finit par gêner….

    Vous ajusterez le tir ou inventerez d’autres actions en octobre en fonction des résultats

    3/ La plateforme idéologique

    la loi TAUBIRA n’est que le premier grain du long chapelet de vos renvendications

    Votre mouvement se réduit à cet aphorisme :

    Nous ne voulons que l’inverse mais l’exact inverse et tout l’inverse de Marianne, sans exception qui serait une compromission, et jusqu’au bout l’arrêt du combat valant désertion.

    vous ne voulez pas refonder la république, mettre une sicxième marianne : vous exigez sa décapitation.

    Elle est le négatif de tout ce pourquoi la France, patrie des patries s’est toujours battue : il n’y a pas les hommes dieux (initiés) et les hommes choses ‘non initiés) selon sa théologie, mais des Hommes tous égaux en dignité, dans la Dignité la plus haute celle de Fils de Dieu.selon la théologie française et donc chrétienne.

    la république n’est pas française et ne le sera jamais : elle n’est qu’homicide par haine de Dieu et de ses Fils., au premier rang desquels les Français.

    Bonne chance à tous et courage !

  • A. , 28 avril 2013 @ 12 h 14 min

    La miss Barjot est sur-médiatisée mais à mon sens, elle n’a aucune importance.
    Elle est comme le capitaine de la canonnière du Yangtsé : “Je suis leur capitaine, parce je les suis”. On ne sait pas trop quel est son jeu et on peut la suspecter de vouloir détourner LMPT à son profit ou pour le profit de la fausse droite.
    Mais de toute façon avec ou sans elle le mouvement suit son chemin.

  • A. , 28 avril 2013 @ 12 h 22 min

    “ainsi que de la honteuse compromission auprès des muzz de l’UOIF, opérées par la Barjot, même si c’est ds un souci tactique”
    Il ne faut pas se prendre la tête avec des faux-problèmes. La bannière des musulmans le 21 avril a dû réunir 50 personnes au grand max. A 14 h 25, moi j’ai vu une poignée de personnes au coin de la rue où cette bannière était adossée. Ca compte pour zéro.
    Je pense qu’il y avait certainement plus de noirs dans la manif, que de musulmans…

  • A. , 28 avril 2013 @ 13 h 06 min

    Reste calme.
    Tu fais de l’auto-allumage avec tes insurrections et tes forces para-militaires.
    Le 26 avril, j’ai fait la moitié du chemin avec quelqu’un qui s’est révélé être un militaire. C’est ce qu’il a dit. Par rapport à ce qu’il a dit, c’est un officier mais pas un général, car il m’a montré du doigt quelqu’un d’autre qu’il m’a dit être un général.
    Il a également indiqué qu’il y avait 300 militaires dans la manif, en civil mais des militaires et des ex-militaires. 300 militaires dans une manif d’environ 10 000 personnes.
    On peut se demander s’il n’y avait pas plus de militaires que de flics en civil…
    Je ne vois pas très bien pourquoi il me raconterait ce genre de choses, si c’était faux. Je ne crois pas que c’était un mythomane. Il avait l’air parfaitement sain d’esprit et sûr de lui.
    De toute façon l’armée n’est pas favorable au PS, ni probablement à l’UMP.
    Si Cahuzac est tombé c’est en autres choses parce qu’il avait le couperet trop lourd. L’armée lui a balancé une balle perdue.
    Si les comités d’accueil des ministres sont bien renseignés, c’est parce que les services en charge de sécuriser leurs déplacements donnent les bonnes infos aux comités.
    Si les ministres ont annulé leurs déplacements c’est parce qu’ils savent que les services de sécurité vont les planter.
    Nous n’avons pas besoin de forces para-militaires, nous avons l’armée française.
    Ce gouvernement va tomber à l’usure pacifiquement.
    Les forces de l’ordre sont vulnérables, toutes les manifs consomment de la ressource.
    Il y a des limites légales et morales à ce que les CRS et gendarmes peuvent endurer,
    et les prolongations de manifs plus ou moins violentes contribuent aussi à blesser et user les forces de l’ordre.
    Le dispositif n’est pas dimensionné pour gérer des manifs d’une telle ampleur et d’une telle durée.
    Tout contribue à laminer le dispositif en permanence.
    Le 26 mai risque d’être un cauchemar absolu.
    Probablement des millions de gens à gérer avec un dispositif usé jusqu’à l’os par 2 mois de manifs en tous genres.
    Et on peut continuer après le 26 mai.
    Les forces de l’ordre ont conscience que leur mission est injuste et il faut leur faire comprendre qu’elle est vaine. Nous ne cèderons pas.
    Donc le système va craquer.
    Pravda-PS de Pierre Bergé s’extasie que la première année du quinquennat de Hollande s’achève bientôt.
    Moi je pense que c’est la dernière année de son “monoquennat”.
    Le bouffon et son doberman vont tomber.

  • Gisèle , 28 avril 2013 @ 13 h 59 min

    Et j’ai même entendu une journaliste parler du nouveau cd de Natacha Saint Pier , en disant des poèmes de Sainte Thérèse :
    ” L’amour pour tous ” …..
    Décidément , ils n’ont pas les bonnes valeurs , mélangent tout et ont la bêtise de faire la promo de leur connerie !!!

  • Gisèle , 28 avril 2013 @ 14 h 01 min

    Il y a même les ‘ ‘ toilettes pour tous ”’ !!!!!!
    Alors …..

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