Le mariage gay, question sociale ou fiscale?

Tribune libre de Jean Borssat

Si l’on recherche les raisons qui poussent certains à promouvoir le mariage gay, et d’autres à se ranger derrière cette revendication, deux grandes idées semblent se détacher.

Premièrement, il apparaît que de puissants lobbies, bien que peu représentatifs, travaillent depuis longtemps à l’aboutissement de ce projet, mettant en avant une avancée sociale ou égalitaire. Ces arguments ne résistant pas un instant à une réflexion honnête (égalité vs équité, qu’est-ce qu’une avancée sociale ?), il demeure la vrai motivation, tenue par une poignée de « penseurs », que l’on pourrait appeler « l’établissement d’un ordre nouveau », tant leur détestation de ce qu’est la France est grande.

Baisser la fiscalité pour se protéger des revendications gays ?

Ceci étant, on ne fédère pas les gens autour d’un tel argument. Non, ce qui rassemble plus légitimement, c’est le désir de se protéger financièrement, de pouvoir profiter du fruit de son travail, de jouir de son bien. Et c’est là un point d’achoppement, car on le sait, en France, le taux d’imposition est extraordinairement fort. Or, quelles sont les moyens de se protéger d’un tel fardeau ? Le mariage notamment, ou bien les formes associatives ou les « pactes civils » promus par la droite française.

Et c’est ainsi que cette question prétendument sociale, n’est qu’une facette supplémentaire du problème du poids fiscal imposé par notre formidable système. En effet, on pourrait raisonnablement parier que l’allégement de la charge pesant sur les français (suppression des droits de succession –qu’est ce qui justifie que l’état puisse ponctionner ces biens déjà imposés lors de leur acquisitions, puis lors de leur durée de possession-, abaissement de l’impôt sur le revenu, des impôts fonciers pesants sur les ménages, et de toute la panoplie restante dont l’énumération serait fastidieuse) suffirait à faire passer à beaucoup l’envie de se marier ; préservant ainsi les intérêts de chacun, financiers et moraux.

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38 Comments

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  • 0 / 10
  • marie , 27 mars 2013 @ 16 h 00 min

    ok
    mais qui oeuvre pour ” ce mariage”
    MMe taubira, l’independantiste qui deteste donc la france
    les francs macons

    d ailleurs egalite:quellle egalite
    le triste pierre berge est riche comme je ne le serai jamais
    INEGALITE
    les fonctionnaires ont des retraites que je naurai jamais
    INEGALITE

    hollande que d inegalites

  • monhugo , 27 mars 2013 @ 16 h 50 min

    L’homosexualisme est une variété du “tout vaut tout”, le relativisme. En littérature, cela donne : un tag, cela vaut “La Naissance de Vénus” (Botticelli) ; en musique : le rap, cela vaut le “Requiem” de Mozart. D’où en droit, et spécialement en droit du mariage, un homo, cela vaut un hétéro. Tant pis si 2 hommes ou 2 femmes ne peuvent procréer ensemble, et tant pis si le mariage c’est la réponse de la société pour favoriser la famille. D’ailleurs, la procréation artificielle, cela vaut la procréation naturelle.

  • HDL , 27 mars 2013 @ 16 h 51 min

    En 1980 j’étais à l Université d Ottawa. Il ne se passait pas un mois sans que l une ou l autre de mes connaissances (étudiants) ne se déclare avoir pris conscience de son homosexualité…
    Intrigué j ai demandé à au moins 2 prof quelle était cette mode.
    Tous deux ont répondu que cela venait d une décision plus ou moins “secrète” de l ONU qui voulait endiguer la surpopulation mondiale. La théorie du “gender” se mettait en place.
    Le problème est que la cible était les pays du Tiers monde à fort taux de natalité mais avec une culture bien différente de celle des anglo-saxon à l origine du projet. Ce fut donc un Flop sauf pour l occident. Je suis surpris de n avoir jamais lu quelque chose à ce sujet sur les différents blogs…

  • monhugo , 27 mars 2013 @ 16 h 52 min

    Je voulais écrire : en art (peinture) dans mon 1er exemple, évidemment. Désolée ! A compléter en situation pour la littérature par exemple : un roman de gare vaut “La Comédie Humaine ” de Balzac.

  • Frédérique , 27 mars 2013 @ 17 h 01 min

    Egalité, inégalité, mais qui, de bonne foi, confirait un enfant à çà? http://www.ndf.fr/files/2013/01/gay-pride-1.jpg
    Nous sommes dans le domaine de la responsabilité, dans le domaine de la responsabilité de l enfant.

  • christiane , 27 mars 2013 @ 17 h 50 min

    Le mariage homosexuel ou mariage pour tous — c’est plus facile à avaler, ils prennent les gens pour des imbéciles — est au programme des loges maçonniques et le gendarme Bruxelles est là pour s’assurer que tous les pays d’ Europe l’adopteront comme un fait de société en progression avec son temps. Eh bien, NON !! les Français n’en veulent pas et rien ni personne ne les fera changer d’avis. ” La Grande Armée est en marche” dixit
    D. Venner et rien ne l’arrêtera. Le monde entier nous regarde et notre détermination leur donne des forces pour lutter contre les forces du Mal. Vive la France ! Vive la contre-révolution en marche !!!

  • fabrice , 27 mars 2013 @ 19 h 27 min

    Je ne suis pas sûr qu’il y ait une volonté de chercher un avantage fiscal dans cette revendication.

    Le pacs ou l’union libre y suffirait !

    Je crois plutôt que certains, en mal de canaris, de poissons rouges et de chien-chien veulent maintenant s’offrir des enfants à pas cher.

    Une ignominie et rien d’autre.

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