Parler de séparatisme alors que l’on n’a jamais été ensemble est amusant.
De Gaulle disait à Alain Peyrefitte le 5 mars 1959 :
« Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants.
Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. »
Et d’ajouter quelques mois plus tard :
« L’intégration, c’est une entourloupe pour permettre que les musulmans qui sont majoritaires en Algérie à dix contre un, se retrouvent minoritaires dans la République française à un contre cinq. C’est un tour de passe-passe puéril! On s’imagine qu’on pourra prendre les Algériens avec cet attrape-couillons? Avez-vous songé que les Arabes se multiplieront par cinq, puis par dix, pendant que la population française restera presque stationnaire? Il y aurait deux cents, puis quatre cents députés arabes à Paris? Vous voyez un président arabe à l’Elysée ? »
Vous voyez un président arabe à l’Elysée ?
Certainement plus qu’en mars 1959.
Lorsque tous les Européens seront morts.
Le séparatisme s’est fait le 29 mai 2005 entre les €uropéens et les Européens et accentué régulièrement à chaque élection, depuis le Traité de Lisbonne, par l’abstention quasi endémique.
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