Un coup de gueule d’Éric Martin*
À vomir. Diffusé mardi dernier sur France 2, le documentaire “Du baiser au baiser” nous présente, comme si de rien n’était, une Québecquoise qui vit avec deux hommes. Les femmes étant, au même titre que les immigrés ou les homosexuels, une minorité persécutée dans l’imaginaire collectif de la gauche donc des médias dominants, présenter un cas de polyandrie plutôt qu’un cas de polygynie permet à France 2 de le faire de façon bienveillante. Le “trio” aurait été métissé, ça aurait été encore mieux, mais on ne peut pas tout avoir…
Après avoir permis à des juges activistes de légaliser de facto le “mariage” homosexuel en 2004, la Belle Province voit désormais fleurir la revendication du mariage à trois ou plus. Choquant mais cohérent : si une condition du mariage (la différence de sexe) peut être supprimée, pourquoi pas d’autres (majorité, absence de liens familiaux, nombre…) ? En France, les médias commencent déjà à préparer la population à accepter un jour ce qu’ils appellent pudiquement et innocemment le “polyamour” (voir ici ou là) pour ne pas faire peur. Aristote avait donc tort, l’homme est un animal tout court. L’homme ? Pardon, l’homme progressiste. Au nom de grands principes ânonnés à défaut d’être compris, comme l’égalité (“mariage” homo) ou la dignité (euthanasie). Reste au conservateur à le prendre au mot et à en tirer toutes les conséquences au lieu de devoir subir celles de ses revendications délirantes…
*Éric Martin est rédacteur en chef des Nouvelles de France.
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