Mardi après-midi, lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé a déclaré qu’il contestait “formellement le fondement juridique” du “droit de vote” des étrangers non communautaires”. Le secrétaire général de l’UMP a notamment demandé “que celui qui veut les mêmes droits et devoirs” qu’un citoyen français “demande alors à être naturalisé” s’il souhaite participer à la vie démocratique du pays. Il a exigé l’organisation d’un référendum sur cette question.
Manuel Valls lui a répondu du tac au tac : “Le Traité de Maastricht, que vous avez voté, a délié, a changé, a reconnu une nouvelle articulation entre nationalité et citoyenneté. (…) À partir du moment où nous donnons le droit de vote aux membres de l’Union européenne, la question se pose : ‘Pourquoi nous ne pouvons pas donner à ceux qui ont un lien fort avec le France et depuis des décennies ?’ ». Le pire, c’est qu’il a raison…
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