Heureusement qu’il y a les journalistes pour nous déniaiser ! Le miracle dans cette affaire de “trans” qui allaite son enfant et et qui est “enceint”, c’est que tout paraît tellement normal… Banal, quoi ! Du prêt à penser en quelque sorte… C’est une variante du cas d’enfant sans mère précédemment dénoncé (lire ici). ” La perversion de le Cité vient de la fraude des mots”, disait Platon, vous allez le voir.
“Ce père”
Ce n’est pas un père. Trevor a le nom et l’apparence d’un homme, mais c’est une femme, physiologiquement, et même s’il se sent “mâle”, il se comporte comme une mère qui materne (regardez la photo). Le père : si Trevor vit avec un homme, ce pourra être lui, si Trevor vit avec une femme (sauf si c’est un homme qui est en fait une femme)… Bon, vous me suivez. En fait, le père est le “partner” de Trevor, car Trevor est gay (ou hétéro c’est selon..)… Pour mémoire, un père c’est le parent mâle et non le parent femelle. Le sens des mots est galvaudé à dessein. Notons au passage que le Larousse en ligne – conservez pieusement vos vieux dictionnaires – donne comme exemple, pour illustrer la définition du mot père ,”qui donne le biberon à son bébé”. Sans être fausse cette illustration n’en est pas moins peu pertinente.
“Enceint”
Cet adjectif n’existe pas en français – pour l’instant, car il ne saurait tarder que la CNCDH, intervienne pour faire cesser cette odieuse discrimination. Seul le verbe “enceindre”, qui donne “enceint” existe. Là encore, pas de problème, on s’adapte ! On travestit sans retenue le sens des mots. Quel beau mot, enceinte, “incincta”, entourer, celle qui entoure son enfant… C’est, si j’ose dire, à en perdre son latin.
“L’allaitement”
Quoi de moins étonnant qu’une femme allaite son enfant ! Même si c’est une femme qui a l’apparence d’un homme… De même, quoi de plus naturel qu’une femme se prenne de passion pour l’allaitement… Bref, ce qui surprend la journaliste n’a rien de surprenant, et ce qui devrait la surprendre ne la surprend pas.
La satisfaction des envies de chaque individu se fait au mépris de l’enfant, celui ne parle pas… Et encore une fois, les mots sont privés de leur sens… Il est important de combattre sans relâche ces apprentis sorciers qui, avec les mots, changent la civilisation.
Pour finir, il est important de faire le lien entre cette “histoire” et le gender qui est au centre des préoccupations gouvernementales. Dans le monde du queer et des gender studies tout cela est naturel. On ne parle plus d’ailleurs de personnes transsexuelles, mais de personnes transgenre.
Le mélange des genres, c’est maintenant.
> Marc de Fubi anime un blog.
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