La réforme pénale en cours a pour but de limiter la récidive. Les peines plancher pour les récidivistes sont supprimées et une contrainte pénale se substitue à la prison pour les délits passibles de 5 ans d’emprisonnement. Ainsi cette réforme impose de laisser en liberté les auteurs des délits suivants : vol, recel de vol, filouterie, dégradation, usage de stupéfiants et certains délits routiers.
L’argument concernant la limitation des récidives est fantaisiste. La meilleure façon d’empêcher la récidive est d’emprisonner les condamnés. Pendant leur détention, ils ne peuvent pas commettre de nouveaux délits. On peut objecter que les petits délinquants sont au contact de caïds dans des prisons surpeuplées et que cette promiscuité peut favoriser une radicalisation. Ce risque existe mais il ne justifie pas le laxisme institué par la réforme. C’est comme si on affirmait que les enfants peuvent être rackettés à l’école ; et donc qu’ils ne doivent plus y aller.
“Une oligarchie décadente et apatride préfère laisser faire la racaille plutôt que de protéger le peuple français. L’anti-France est au pouvoir !”
Cette réforme pénale est inspirée par la pensée rousseauiste d’une société corruptrice. Les individus seraient naturellement bons et les mauvaises actions ne peuvent être causées que par la société. En d’autres termes, tous les individus sont responsables des délits à l’exception des auteurs des faits délictueux. Ce préjugé philosophique produit des effets désastreux. Les honnêtes gens sont sacrifiés au profit des délinquants. Ce sont eux qui sont choyés. Il faut éviter leur emprisonnement et préparer leur réinsertion en accordant généreusement des remises de peines et des permissions de sortie. Les honnêtes gens sont oubliés et méprisés par des idéologues déconnectés de la réalité.
En effet, tous les caïds ne sont pas en prison. Le petit délinquant qui n’est pas emprisonné va développer un sentiment d’impunité. Il est encouragé à poursuivre ses méfaits. Il côtoie quotidiennement dans sa cité des caïds qui peuvent proposer de multiples activités : trafic de drogue, racket, escroquerie à la Sécurité sociale, cambriolage, vol de voitures, vol à la tire… C’est la cité qui est criminogène. Les pouvoirs publics ferment les yeux sur l’économie souterraine car ils croient que le laxisme permet de pacifier les banlieues. Une nomenklatura convertie à une idéologie soixante-huitarde dégénérée laisse prospérer tous les trafics : il est interdit d’interdire.
Avec la réforme pénale, on franchit une nouvelle étape vers le laxisme institutionnalisé. Les jeunes sont incités à se lancer dans la délinquance puisque le risque d’un emprisonnement s’amenuise. Ce sont les honnêtes gens qui sont punis. Ils doivent subir en silence un ensauvagement de la France. Bien qu’ils payent de plus en plus de taxes et d’impôts, ils n’ont même pas droit en contrepartie à un système de protection digne d’un pays développé. Les honnêtes gens sont laissés à la merci de hordes de barbares. Une loi votée en 2001 visait à culpabiliser les Français à propos de la traite négrière. Après la culpabilisation vient la punition. Les Français sont maintenant condamnés à subir une délinquance débridée en provenance des banlieues et de l’étranger. Une oligarchie décadente et apatride préfère laisser faire la racaille plutôt que de protéger le peuple français. L’anti-France est au pouvoir !
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