Avec l’Education nationale, en plus de se prendre pour une fille, votre fils sera analphabète…

Les lycéens avaient lancé une pétition contre l’épreuve de mathématique, la jugeant trop difficile.
La démarche aurait pu faire sourire si elle n’avait été suivie d’une décision aberrante de l’Education Nationale : le syndicat national des lycées et collège affirme en effet avoir reçu les consignes pour noter l’épreuve sur 24…

Le ministre de l’Education nationale Benoît Hamon a par ailleurs annoncé hier matin une « conférence nationale sur l’évaluation des élèves ». Le système de notation ne serait pas assez « gratifiant », et sera donc réformé.

En assouplissant encore un peu un système de notation déjà très peu contraignant, on va achever de le rendre illisible et inutile, et de saper la moindre exigence ayant survécue.

Comme toujours, au lieu de soigner la fièvre qui est un niveau catastrophique des élèves Français encore une fois révélé par le classement Pisa de cette année, on casse le thermomètre pour refuser d’avouer cette catastrophe.
La tendance n’est pas neuve mais on atteint là la caricature, et les premières victimes seront les élèves eux-mêmes.
Ils quitteront l’école avec un niveau déplorable et peineront à exceller ensuite dans quelque métier que ce soit, dans lequel il faudra inévitablement les compétences que l’on aura refuser d’imposer à l’école.

Des sondages récurrents révèlent une crise de confiance entre l’école et les parents.
Sont-ils pour autant consultés ? Non.

Quel est le but ? Engendrer une génération entière d’élèves incapables de s’opposer à la propagande idéologique d’Etat par manque de connaissance ?

La question mérite d’être posée… et les parents mériteraient d’être entendus !

Pour nos enfants, restons mobilisés.

> D’auteur inconnu, ce coup de gueule a été initialement publié par le Printemps français sur Facebook.

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40 Comments

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  • Boutté , 28 juin 2014 @ 11 h 14 min

    Je compatis avec vous car s’il est un domaine pour lequel les mathématiques restent un outil incertain , c’est bien la biologie . Il arrive que 1 et 1 fassent 2 mais c’est à l”étonnement des Pr

  • Boutté , 28 juin 2014 @ 11 h 21 min

    . . . l’étonnement des Praticiens . En revanche , pour les examinateurs, rien n’est plus simple à corriger qu’une copie de maths . Pour ce qui est des enseignements fondamentaux de la médecine, on a du reste inventé une méthode d’interrogation de type mathématique (Q.C.M) qui conduit à des aberrations de jugement et fausse les classements

  • Voyageur , 28 juin 2014 @ 12 h 15 min

    Je dirais simplement que pour s’opposer à l’état ou plus exactement au gouvernement car l’état n’est pas une institution désincarnée, point n’est besoin d’être instruit, d’avoir fait les grandes écoles, l’ENA ou St-Cyr, il suffit de savoir…mettre le feu ! Les “Sans-culottes savaient très bien le faire.

  • hectorgalb , 28 juin 2014 @ 13 h 08 min

    A ma grande surprise, l’édito du Parisien d’il y a quelques jours était magnifique, fustigeant la folie de la suppression des notes.

  • Anne Lys , 28 juin 2014 @ 17 h 45 min

    Les « Sans culotte » mettaient le feu, mais ceux qui avaient construit l’opposition à la monarchie étaient, eux, très instruits (des juristes, le plus souvent …)

    Mais pour « mettre le feu » à la manière des « jeunes » de banlieue, point n’est besoin en effet d’instruction ni d’éducation, cela pourrait même être nocif !

    Mais pour « mettre le feu » intelligemment, détruire ce qui doit l’être, en conservant ce qu’il faut conserver et en préparant la reconstruction, sur de meilleurs plans, de ce qu’il aura fallu détruire, il est indispensable d’avoir d’abord construit sa propre personnalité, ce qui se fait par l’influence des parents et par l’acquisition, à l’école, des connaissances nécessaires.

    La personne totalement ignorante et inéduquée peut bien mettre le feu n’importe où et n’importe comment, mais elle sera totalement incapable de résister à un pouvoir tyrannique. Et si elle le fait, ce sera pour le donner à qui lui ressemble, pour une tyrannie pire que la première.

  • Boutté , 28 juin 2014 @ 18 h 15 min

    Bien d’accord : l’ Instruction par l’école et l’éducation par la famille , même si des interactions sont souhaitables entre les deux milieux et les deux matières en question .

  • Boutté , 28 juin 2014 @ 18 h 22 min

    Souvenons nous aussi que , le 4 août, l’abolition des privilèges fût proposée par des représentants de la Noblesse et non du Tiers : le Vicomte de Noailles en tout premier puis le Duc d’ Aiguillon . Bien entendu le Tiers applaudit . Seuls les représentant de l’ Eglise firent la grimace, sachant ce que coûtaient l’enseignement, les hospices et hôpitaux, ainsi que la charité (le “social”) dont ils s’étaient imprudemment chargés .

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