Avec l’Education nationale, en plus de se prendre pour une fille, votre fils sera analphabète…

Les lycéens avaient lancé une pétition contre l’épreuve de mathématique, la jugeant trop difficile.
La démarche aurait pu faire sourire si elle n’avait été suivie d’une décision aberrante de l’Education Nationale : le syndicat national des lycées et collège affirme en effet avoir reçu les consignes pour noter l’épreuve sur 24…

Le ministre de l’Education nationale Benoît Hamon a par ailleurs annoncé hier matin une « conférence nationale sur l’évaluation des élèves ». Le système de notation ne serait pas assez « gratifiant », et sera donc réformé.

En assouplissant encore un peu un système de notation déjà très peu contraignant, on va achever de le rendre illisible et inutile, et de saper la moindre exigence ayant survécue.

Comme toujours, au lieu de soigner la fièvre qui est un niveau catastrophique des élèves Français encore une fois révélé par le classement Pisa de cette année, on casse le thermomètre pour refuser d’avouer cette catastrophe.
La tendance n’est pas neuve mais on atteint là la caricature, et les premières victimes seront les élèves eux-mêmes.
Ils quitteront l’école avec un niveau déplorable et peineront à exceller ensuite dans quelque métier que ce soit, dans lequel il faudra inévitablement les compétences que l’on aura refuser d’imposer à l’école.

Des sondages récurrents révèlent une crise de confiance entre l’école et les parents.
Sont-ils pour autant consultés ? Non.

Quel est le but ? Engendrer une génération entière d’élèves incapables de s’opposer à la propagande idéologique d’Etat par manque de connaissance ?

La question mérite d’être posée… et les parents mériteraient d’être entendus !

Pour nos enfants, restons mobilisés.

> D’auteur inconnu, ce coup de gueule a été initialement publié par le Printemps français sur Facebook.

Related Articles

40 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • scaletrans , 27 juin 2014 @ 14 h 26 min

    En fait, l’effondrement des écoles catholiques date de la trahison des évêques français en 1959 (ou 60, je ne sais plus), qui ont passé un accord mettant ces écoles “sous contrat” sous tutelle de l’EdNat. Ce fut la fin d’une concurrence bénéfique pour le niveau général. Vatican d’eux n’est pas arrivé par hasard…

  • JD , 27 juin 2014 @ 14 h 32 min

    Je suis d’accord avec B Dujardin , c’est volontaire , quant au texte de M Atréide je réponds qu’il s’agit de connaissances qui devraient être acquises à ce niveau d’études .Non de sexisme .Le déguisement n’a rien à voir avec les connaissances requises pour accéder à une formation professionnelle ..
    Parce qu’ils n’ont pas le niveau pour être admis en formation professionnelle , chaque début septembre , les bacheliers diplômés en juin sont évalués : les littéraires ne savent pas faire une règle de trois ,et les matheux ne savent pas accorder les participes passés ! bien ennuyés d’être privés de leur accessoire électronique lors de l’évaluation des connaissances, ils s’en étonnent et le réclament .
    J’ explique alors que je ne veux pas vérifier le fonctionnement de leur électronique , mais connaître leurs bases à chacun pour construire une remise à niveau personnalisée .
    Et ils comprennent , et ils s’étonnent que personne ne leur ait parlé ainsi jusqu’à présent !
    C’est de tout un raisonnement dont ils ont été privés depuis l’apprentissage de la lecture par la méthode globale ( qui “n’existe pas “!, seules les conséquences existent et sont visibles ) !
    Comment peuvent -ils raisonner alors qu’ils sont privés de la compréhension correcte de ce qui est écrit en Français !
    Qu’on le veuille ou non , l’énoncé d’un problème d’arithmétique est écrit en Français , par ex . une pièce à tapisser , il faut calculer la quantité de rouleaux à acheter…,
    si on ne déduit pas les portes et fenêtres ( selon les indications données dans l’énoncé ) on aura du mal à passer !
    Et pourtant tout cela est écrit en Français !
    Ainsi il y a et y aura longuement de la formation , des mises et des remises à niveau à assurer ….
    …jusque chez les maîtres d’école ,même et surtout s’ils sont devenus “Professeurs ” des écoles, il n’y a qu’à voir les fautes que l’on doit corriger dans la correspondance des enseignants avec les parents !
    Est- ce cela qui est créateur d’emplois et fait tourner la France ?
    Certainement pas !

  • Nactule , 27 juin 2014 @ 17 h 58 min

    Parler de temps immémoriaux concernant le catholicisme, qui n’a pris le pouvoir (par la terreur) en France qu’il y a quelques, selon l’histoire (la propagande) officielle, 2000 ans, fera sourire tous ceux qui se sont un jour intéressés à l’histoire réelle du continent européen (l’histoire réelle est toujours différente de celle imposée par le vainqueur, en l’occurrence une religion sémite venue du Moyen-Orient, tout comme l’islam qui adopte maintenant en Europe exactement la même attitude agressive et sans pitié envers les coutumes locales que jadis le christianisme).
    Car ces gens-là savent bien qu’en Europe vivaient depuis plusieurs dizaines de milliers d’années des peuples (Celtes, Francs, etc…) qui avaient forgé leurs civilisations, leurs traditions, leurs coutumes et leurs savoirs selon leur propre expérience de vie et en rapport étroit avec les conditions naturelles uniques de ce continent.
    Il est consternant de voir sous un article concernant la culture française que ceux qui se déclarent gardiens des traditions s’agenouillent devant un culte sémite, souvent en plus dans le but de s’opposer à un (ou deux…) autres cultes sémites issus de la même tradition orientale.
    Il est fort probable que, soumis à la propagande catholique depuis leur plus tendre enfance, ces commentateurs n’ont même pas pris la peine de remettre en question ce qu’on leur a enseigné alors même qu’ils se dressent actuellement contre la propagande indigne que l’on inflige à leurs enfants.
    La propagande scolaire n’a pas débuté avec François Hollande et s’affirmer Gaulois en se référant au christianisme est aussi crédible que de se dire Français de souche en étant musulman d’origine algérienne.
    Pourtant, vous aussi avez lu Asterix le Gaulois et regretté l’invasion romaine, qui imposa le christianisme par la terreur.

  • C.B. , 27 juin 2014 @ 18 h 09 min

    JD, vous déplorez que pari les bacheliers “les littéraires ne savent pas faire une règle de trois ,et les matheux ne savent pas accorder les participes passés”.
    Mais un ministre de l’éducation nationale, ancien professeur agrégé, ne savait peut-être pas trouver au pied levé la première personne du pluriel (la journaliste avait obligeamment soufflé “nous”) du passé antérieur du verbe “naître” (il avait entendu futur antérieur), et reconnaissait ne pas savoir effectuer une règle de trois (la journaliste semblait avoir besoin de se référer à son papier pour rédiger une réponse … alors que cela pouvait se calculer mentalement). Cf. http://www.dailymotion.com/video/x7gd34_xavier-darcos-l-art-de-la-conjugais_news

  • C.B. , 27 juin 2014 @ 18 h 09 min

    oups! “parmi” les bacheliers … évidemment!

  • Anne Lys , 27 juin 2014 @ 21 h 04 min

    Nous vivons décidément dans un drôle de pays.

    Nos enfants devront se contenter de professeurs que, faute qu’aux concours de recrutement, il se trouve un nombre suffisant de candidats qui fassent preuve d’une partie substantielle des compétences qu’ils devraient normalement avoir, l’Éducation nationale aura recrutés au rabais avec des notes qui dépassent parfois à peine 4/20, alors qu’ils devraient être éliminés.

    Mais au même moment, des candidats à l’entrée en seconde année des études de médecine sont éliminés, jetés au panier, malgré des moyennes supérieures à 15/20 (ainsi à Marseille, où les trente premiers candidats éliminés semblent avoir dépassé cette moyenne). Pire, certains de ces candidats ont obtenu, dans les matières proprement médicales, des notes de l’ordre de 19/20 et n’ont eu une moyenne plus faible qu’en raison d’erreurs dans l’épreuve de mathématiques (qui n’est pourtant pas ce dont la plupart des futurs médecins auront le plus besoin dans l’exercice de leur métier).

    L’absurde méthode des quotas et le rôle de matière éliminatoire accordé aux mathématiques font ainsi que des jeunes gens qui font preuve d’aptitudes évidentes aux études médicales (on n’obtient pas 19/20 dans ce domaine sans avoir ces aptitudes) sont jetés dehors, alors que sans doute des candidats moins doués mais ayant obtenu la note maximale en mathématiques auront été retenus !

    Et cela à un moment où nous manquons de plus en plus de médecins, aussi bien dans les hôpitaux qu’en clientèle privée, et souvent en ville autant qu’à la campagne, si bien que la France est obligée d’importer un grand nombre de médecins étrangers sans pouvoir garantir que leur niveau de formation soit équivalent à celui des médecins ayant fait leurs études en France…

    En France, aujourd’hui, on recrute les professeurs au rabais, mais on jette au panier des candidats médecins prometteurs !

    Donc, nos fils se prendront pour des filles et nos fils pour des garçons, tous seront analphabètes et en plus, s’ils sont malades, ils ne pourront plus être soignés correctement.

  • scaletrans , 27 juin 2014 @ 21 h 18 min

    Vous avez parfaitement raison à propos des maths éliminatoires; Upinsly en avait déjà décrit les conséquences dans “2+2=5, de nouvelles mathématiques pour une nouvelle société”, et “La perversion mathématique”. N’est-ce pas Saint Thomas d’Aquin qui préconisait de se méfier de “l’esprit de géométrie” ? Les mathématiques servent, entre autres, à déceler les “princes des nuées” qui dominent les sociétés avec des raisonnements entièrement libérés du réel.

Comments are closed.