Les lycéens avaient lancé une pétition contre l’épreuve de mathématique, la jugeant trop difficile.
La démarche aurait pu faire sourire si elle n’avait été suivie d’une décision aberrante de l’Education Nationale : le syndicat national des lycées et collège affirme en effet avoir reçu les consignes pour noter l’épreuve sur 24…
Le ministre de l’Education nationale Benoît Hamon a par ailleurs annoncé hier matin une « conférence nationale sur l’évaluation des élèves ». Le système de notation ne serait pas assez « gratifiant », et sera donc réformé.
En assouplissant encore un peu un système de notation déjà très peu contraignant, on va achever de le rendre illisible et inutile, et de saper la moindre exigence ayant survécue.
Comme toujours, au lieu de soigner la fièvre qui est un niveau catastrophique des élèves Français encore une fois révélé par le classement Pisa de cette année, on casse le thermomètre pour refuser d’avouer cette catastrophe.
La tendance n’est pas neuve mais on atteint là la caricature, et les premières victimes seront les élèves eux-mêmes.
Ils quitteront l’école avec un niveau déplorable et peineront à exceller ensuite dans quelque métier que ce soit, dans lequel il faudra inévitablement les compétences que l’on aura refuser d’imposer à l’école.
Des sondages récurrents révèlent une crise de confiance entre l’école et les parents.
Sont-ils pour autant consultés ? Non.
Quel est le but ? Engendrer une génération entière d’élèves incapables de s’opposer à la propagande idéologique d’Etat par manque de connaissance ?
La question mérite d’être posée… et les parents mériteraient d’être entendus !
Pour nos enfants, restons mobilisés.
> D’auteur inconnu, ce coup de gueule a été initialement publié par le Printemps français sur Facebook.
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