Les attentats à Copenhague présentent des similitudes avec ceux de Paris. Les cibles sont des blasphémateurs, des juifs et des policiers. Dans les deux pays, les auteurs utilisent des armes de guerre et arborent des tenues paramilitaires. Les terroristes sont des musulmans d’origine étrangère. Ils ont toutefois la nationalité du pays subissant les attaques. Ils sont tous connus des services de police. Le terroriste danois et l’un des français étaient sortis de prison grâce à des remises de peine peu de temps avant de passer à l’acte.
Le Danemark a la réputation d’être un pays particulièrement tolérant et ouvert aux autres cultures. La théorie expliquant ces crimes par le racisme des autochtones ou leur rejet des immigrés apparait absurde. La raison des agressions est religieuse : il s’agit d’abord de punir des blasphémateurs. Un caricaturiste ayant représenté Mahomet se trouvait dans le centre culturel danois attaqué et le journal Charlie Hebdo avait reproduit des images de Mahomet.
Le pouvoir socialiste a réagi en proposant un meilleur suivi des suspects lorsqu’ils prennent l’avion et la fermeture de sites islamistes sur internet. Toutefois la nomenklatura boboïsée n’a pas renoncé au « vivre ensemble ». Ainsi les suspects d’une dérive islamiste doivent être signalés aux pouvoirs publics afin qu’ils mettent en place un programme de déradicalisation. De plus, les djihadistes de retour de Syrie feront l’objet d’une plus grande surveillance. Le caractère dérisoire de ce genre d’actions est patent. Nos gouvernants ne songent qu’à préserver l’intégration des jeunes égarés par le fanatisme au lieu de se préoccuper de la sécurité des Français. Nos dirigeants devraient faire l’inverse pour préserver les intérêts de la France : laisser partir les djihadistes et les empêcher de revenir !
Les grandes consciences du politiquement correct n’ont pas renoncé à l’utopie d’une société multiculturelle pacifique et harmonieuse. Il faut croire que l’élite sait mieux que le peuple ce qui est bien pour lui. Les intellectuels « progressistes » ont expliqué au 20ème siècle que le communisme était l’avenir radieux de l’humanité. A présent, la nouvelle utopie rayonnante est la société multiculturelle. L’immigré est chargé de tendre un miroir aux bobos afin qu’ils puissent s’admirer. Qu’ils sont bons et tolérants ! Mais quand des jeunes issus de la diversité exécutent leurs concitoyens, mêmes les bobos les plus exaltés doivent reconnaître qu’il y a un problème : « sur les pavés, le carnage » remplace « sous les pavés, la plage » !
Face à cette situation, le gouvernement poursuit sa propagande. Ainsi le premier ministre et le ministre de l’intérieur avaient décidé de se vanter des bons résultats de la lutte contre la délinquance à Marseille. Malheureusement, le jour de leur déplacement, des affrontements à la kalachnikov ont eu lieu dans un quartier chaud de Marseille. Ce spectacle grotesque illustre bien que la nomenklatura au pouvoir est dépassée par les événements. Elle n’a pas le logiciel pour comprendre la situation. Elle se contente d’affirmer que l’islamisme radical n’est pas l’islam. Les musulmans doivent bien rire en entendant des mécréants définir ce qui n’est pas conforme à l’islam. Les bobos se prennent ainsi pour des imams !
A côté des bobos déphasés, on trouve des révolutionnaires désenchantés qui ont une cause commune avec les islamistes. En effet, l’extrême gauche soutient les Palestiniens. Les antifas et les barbus se rejoignent dans un antisionisme virulent. Les révolutionnaires désespérés par l’effondrement de l’utopie communiste ont le sentiment que l’islam est la seule idéologie pouvant détruire la société capitaliste. Une alliance de l’internationale antifa avec l’internationale islamiste constituerait une menace inédite pour les démocraties occidentales. On pourrait alors craindre que ces deux internationales préparent des lendemains qui chauffent !
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