Sexe, mensonges, vidéos et socialisme

Avec DSK, Cahuzac et Valls, le socialisme à la française, c’est : sexe, mensonges et vidéos. Hollande en est la parfaite synthèse.

Sexe : DSK

Le 14 mai 2011, alors que Dominique Strauss-Kahn, directeur du Fonds Monétaire International, est le grand favori des sondages pour battre Sarkozy à l’érection présidentielle, l’affaire du Sofitel à New-York lui explose à la… figure. Accusé de viol et de séquestration, le socialiste Français le plus puissant de l’époque est mis en détention par la police de New York et présenté aux caméras du monde entier menottes aux poignets et mine défaite. Les charges contre DSK sont finalement abandonnées par le procureur en août 2011, ce qui met un terme au volet pénal de l’affaire. Afin d’éviter une plainte civile par la victime, Nafissatou Diallo, une transaction financière est réalisée, qui met un point final à l’affaire et à ses ambitions politiques.

Voilà donc un homme, socialiste Français, adulé par la quasi-totalité du parti, qui ruine sa carrière pour n’avoir pas su se contrôler et réfréner ses pulsions sexuelles. Ses plus fidèles soutiens se sont d’ailleurs tous très vite éloignés du pestiféré. Le plus célèbre d’entre eux, Moscovici, devenant directeur de campagne de Hollande puis ministre de l’Économie et des Finances.

On apprenait à l’époque que DSK qui devait présider aux destinées de la France, s’il n’avait pas dérapé dans la salle de bain du Sofitel de New-York, était en réalité une bête de sexe dont l’addiction était connue de la plupart des journalistes et des hommes politiques, qui s’étaient bien gardés de nous en faire part.

Mensonges : Cahuzac

En décembre 2012, le site Mediapart commence à accuser Jérôme Cahuzac, ministre du Budget, lui-même chargé de la lutte contre la fraude fiscale… de détenir un compte en Suisse ! Et oui, ça ne s’invente pas.

Le 5 décembre, le site d’information en ligne publie un enregistrement où on entend Cahuzac parler de son compte en Suisse. Interpellé à l’Assemblée nationale par un député de l’opposition, il ment devant la représentation nationale en affirmant : « Je n’ai pas, je n’ai jamais eu de compte à l’étranger, ni maintenant, ni avant » (1).

Jérôme Cahuzac est alors soutenu par l’ensemble du gouvernement, à commencer par son ministre de tutelle, Pierre Moscovici. Tout le monde fait bloc autour de lui et fustige cette presse stalinienne qui ose mettre en cause un ministre au comportement irréprochable.

Le 19 mars 2013, une information judiciaire pour recel de blanchiment de fraude fiscale est ouverte contre Cahuzac. Après avoir finalement été mis en examen en avril 2013, Cahuzac avoue avoir détenu un compte en Suisse et demande « pardon » à Hollande pour le dommage qu’il lui a causé.

Voilà donc un homme, socialiste, « le meilleur d’entre nous » selon de nombreux militants, qui a menti, droit dans ses bottes, et les yeux dans les yeux, à tout le monde.

À tous ceux qui se posent des questions sur la connaissance ou non de ce compte en Suisse par d’autres responsables politiques qui auraient couvert Cahuzac, à commencer par Moscovici, le pouvoir socialiste met en place une commission d’enquête qui enterrera la question. Sa conclusion est simple : il n’y a pas, il n’y a jamais eu, de complicité au sein du gouvernement pour dissimuler l’existence de ce compte en Suisse. Circulez, il n’y a rien à voir.

Vidéos : Valls

Manuel Valls est ministre de l’Intérieur. Le boulot de n’importe quel ministre de l’intérieur est de lutter contre la criminalité, la délinquance et d’assurer le maintien de l’ordre public. Pas en France. Manuel Valls est en représentation permanente, au service de lui-même, avant d’être au service de son pays d’adoption, la France.

Son obsession, ce n’est pas la lutte contre la délinquance. Les derniers chiffres qu’il a présenté sur son bilan catastrophique en tant que premier flic de France en sont la preuve irréfutable.

L’obsession de Manuel Valls ce sont les étrangers : roms, noirs, Arabes. Manuel Valls n’aime pas la France colorée. Alors qu’il est maire d’Évry, il est pris en flagrant délit de dérapage incontrôlé. Sur une vidéo, on le voit qui serre la main d’un chibani avec dégoût et s’adresse à la personne qui l’accompagne en lui disant : « Belle image de la ville d’Évry… Tu me mets quelques blancs, quelques white, quelques blancos… » (2).

Valls l’Espagnol nous donne une autre preuve de son addiction à la mise en scène et aux vidéos en juillet 2013. Mimant un certain Nicolas dont il rêve tous les jours, et pas seulement en se rasant, d’occuper le poste, Manu convoque les journalistes et se fait remarquer en train de marquer un taureau au fer rouge.

Tout le monde aura compris la force du message. Manu est un homme, un vrai, viril, qui rêve de laisser son empreinte partout où il passe.

Sexe, mensonges et vidéos : Hollande

Un autre socialiste, lui aussi, aura laissé une empreinte, et pas seulement génétique, dans l’histoire de la France. Beaucoup de journaliste ont qualifié, à tort, on le sait maintenant, François Hollande d’homme « mou ». L’affaire Gayet constitue de ce point de vue un tournant majeur de son quinquennat car François en profite pour montrer à tous, et bien au-delà de nos frontières, qu’il est un homme, un vrai, qui sait aussi être dur quand l’occasion se présente, et pas seulement avec les pays africains qu’il aime envahir.

Déjà, du temps où il était premier secrétaire du Parti socialistes, François Hollande était qualifié d’homme de synthèse. Aujourd’hui, il l’est plus que jamais. Alors que chacun des socialistes évoqués plus haut brillent chacun dans un domaine : le sexe, le mensonge ou la vidéo, François, lui, brille dans tous les domaines.

Cette « love affair » comme l’appellent les médias étrangers ne relève absolument pas de la sphère privée. Il n’y a que les journalistes français, convoqués lors des vœux à la presse pour se contenter de cette explication et baisser respectueusement la tête devant Don Juan Hollande.

“Que Ségolène, Valérie et les autres se consolent, elles ne sont pas seules. Nous sommes tous les cocus de François Hollande.”

Cette histoire démontre principalement deux traits du caractère de Hollande. Le premier est son goût pour les femmes (plutôt belles : Ségolène, Valérie, Julie…) et surtout le sexe. On peut penser qu’il s’agit d’une véritable addiction, à la DSK.

Comment expliquer autrement que le chef de la 5e puissance économique mondiale puisse se faire prendre en flagrant délit de cocufiage, en scooter, derrière un garde du corps payé par le contribuable ?

Le risque pris par Hollande est à la hauteur de ce qui le motivait. Il aurait 15 ans, on aurait pu dire : ce gamin est raide dingue amoureux et il ne se rend pas compte. À 60 ans, l’explication est un peu courte.

Tel un DSK devant une Nafissatou, François a perdu le contrôle de lui-même devant Julie. Il lui fallait, là, tout de suite, sauter sur un scooter, rencontrer Julie, et assouvir ses pulsions qui le rongeaient.

Le second trait de caractère que nous dévoile l’affaire Hollande-Gayet est encore plus caractéristique du personnage et démontre à ceux qui en douteraient encore le caractère public de cette affaire.

Pendant des mois, on le sait maintenant, la liaison entre Hollande et Gayet était connue de nombreux journalistes qui s’en sont rendus complices par leur silence. Pendant des mois donc, François Hollande a menti.

Il a d’abord menti à sa compagne, Valérie Trierweiler. On ne va pas la plaindre, elle avait elle-même subtilisé Don Juan Hollande à Ségolène. Mais le fait est là. Combien de fois, Hollande a-t-il simulé ? Combien de fois a-t-il fait semblant d’aimer Valérie ? Combien de fois a-t-il fait semblant d’être attentionné ?

Mais ce que nous apprend l’affaire Hollande-Gayet, ce n’est pas simplement que le Président de la République française a menti à sa compagne. Elle nous apprend également qu’il a menti à son entourage le plus proche. Combien de conseillers, de gardes du corps, d’amis ont été trompés sur son emploi du temps ?

Combien de fois Hollande a-t-il menti pour aller rejoindre sa douce en catimini, juché sur un scooter, en tenant son garde du corps par la taille ? Combien de fois ?

Donc Hollande a passé des mois à mentir à Madame Trierweiler, mais également à ses conseillers, à ses gardes du corps et à ses proches.

Comment peut-on qualifier un homme qui passe des mois à mentir à tout le monde ?

Comment imaginer une seconde qu’un homme qui manie aussi bien et aussi fréquemment le mensonge n’est pas un menteur ?

Mesdames, vous connaissez, vous, dans votre entourage, un homme qui ment à sa compagne du matin au soir en entretenant une relation extra-conjugale mais qui pour tous les autres sujets est d’une franchise et d’une honnêteté irréprochable ?

Laissez moi rire.

Le mot de la fin revient à Julie. Future ex-première dame de France, en attendant la prochaine. Lors d’une vidéo de soutien au candidat Hollande, elle jurait, le cœur sur la main : « Depuis que je l’ai rencontré, je trouve que c’est, … le même. C’est justement cette constance en réalité, qui est très forte. Et ce qu’il dit, il le fait… » (4).

Ce que dit François Hollande, il le fait. Elle est pas bonne, celle-là ?

Demandez à Ségolène, trompée puis jetée ce qu’elle en pense. Demandez à Valérie, trompée puis jetée ce qu’elle en pense. Demandez aux Français, trompés puis jetés ce qu’ils en pensent.

« Moi, président de la République, je ferai en sorte que mon comportement soit, à chaque instant, exemplaire. » (5), affirmait le candidat Hollande devant la France entière.

Tromper, trahir et humilier est donc un comportement exemplaire. À moins qu’il nous ait menti, à nous aussi ? Non… Pas possible. Ca relève du domaine privé. C’est Hollande qui le jure et les journalistes qui nous le confirment.

Que Ségolène, Valérie et les autres se consolent, elles ne sont pas seules. Nous sommes tous les cocus de François Hollande.

> le blog de Philippe Alain

1. http://www.youtube.com/watch?v=BxemczLqgsk – t=61
2. http://www.ina.fr/video/3933266001036
3. http://philippealain.blogspot.fr/2013/06/les-cathos-ces-nouveaux-ennemis-de-la.html
4. http://www.dailymotion.com/video/xq91t6_5-parlez-nous-de-francois-julie-gayet_news?start=2
5. http://www.youtube.com/watch?v=53b-pBPvjmA

Related Articles

67 Comments

Avarage Rating:
  • 0 / 10
  • LF , 26 janvier 2014 @ 14 h 36 min

    Personne n’a relevé l’énorme faute de français par redondance :

    Je mets fin à la vie commune que je partageais avec…

    Eh, une vie commune, c’est forcément que tu la partages !

    Enfin, moi, c’est mon avis, et je le partage…

  • zézé , 26 janvier 2014 @ 14 h 40 min

    Ah ! j’oubliais votre commentaire est brillant “Guillaume Souiteaume”… vraiment tout est dit et très bien dit..

  • J. Elsé , 26 janvier 2014 @ 14 h 52 min

    Tout le monde se penche sur les histoires de “coucheries” de celui qui devrait s’occuper de la France et pendant ce temps-là, la France, elle, continue à dégringoler sur tous les plans importants. Les premiers à guillotiner (au figuré, quoique…) seront les “journalistes” qui ne sont que des organes (non, pas ceux auxquels on pourrait penser) de propagande de la désinformation officielle.
    J’aimerai voir sur NdF un peu plus d’articles sur les sujets importants et un peu moins de participation à ces cancans ; laissez cette place au torchons… Je ne cite aucun “journal” par pure gentillesse.

  • Gisèle , 26 janvier 2014 @ 16 h 15 min

    BFM TV : L’ ex première dame de France …. décidément ils persistent et signent ! les féministes ne lâchent pas le morceau !
    Et en Inde en plus ! là où les femmes sont maltraitées et les chrétiens martyrisés ! Elle manque pas d’air !!!
    De l’humanitaire …. les bonnes œuvres des ONG qui contaminent les pays restés fidèles aux fondamentaux de la famille …..

  • monhugo , 26 janvier 2014 @ 16 h 15 min

    Valérie Trierweiler, ou Madame Ex. Voilà son destin…
    Ex- “ami d’enfance” d’abord. Valérie Massonneau, commence sa carrière de journaliste (à la revue “Profession politique”) sous son nom de naissance, et non comme Valérie machin, nom marital (son premier mari se prénomme “Franck” – ou “Frank”). Pas de postérité signalée issue de ce premier mariage.
    Ex-Trierweiler ensuite. Elle a été Trierweiler, à la ville comme à Paris-Match (où elle avait été engagée en 1989), pendant 15 ans (mariage en 1995, suivi, en tir groupé, de la naissance de 3 fils – le benjamin naît en 1998 – et divorce en 2010). Denis Trierweiler, secrétaire de rédaction à Paris-Match, est un universitaire germaniste, spécialiste du philosophe allemand Blumenberg (Juif converti au catholicisme, disparu en 1996). La séparation des époux Trierweiler date de 2007, mais Valou connaît Fanfan depuis 1998. Officiellement. Le fameux reportage de Paris-Match pour la naissance de Flora, la benjamine Hollande, en 1992, a bien été cosigné par VT, mais : “Ma consoeur, chef du service people de Match, est allée à la maternité, pas moi. L’interview s’est faite par fax et via l’attachée de presse. C’est tellement plus romanesque de me faire aller à la maternité… Il faut s’en tenir aux faits”… Et l’amouuur avec Hollande ne date que de 2006. Selon confidences “romantiques” de l’intéressée à nombre de tabloïds. Cependant, elle est affectée à la critique littéraire de son hebdo dès 2005, quittant son affectation de journaliste “politique” au sein de Paris-Match : un indice sur le début de l’idylle…
    Mme “Ex” (pour la 2ème fois) garde son nom d’usage, même après divorce, ayant écrit sous celui-ci dès son mariage avec DT. Ce qui n’a rien, en soi, d’original ou d’illégal : l’artiste, l’écrivain, la journaliste gardent souvent un nom marital, pour la sphère professionnelle, quand elles se font fait connaître de cette façon. Le problème étant que la dame Trierweiler s’était invitée dans les palais de la République non en tant que journaliste, mais en tant que…. quoi au fait ? Concubine ? Elle aurait dû être une concubine Massonneau, aux côtés d’un concubin Hollande.
    Denis Trierweiler n’appréciait guère semble-t-il que son ex garde, en toutes occasions, son patronyme à lui. Tout en profitant du GSPR (Groupe de sécurité de la Présidence de la République) ainsi que son plus jeune fils, amateur de cannabis.
    Maintenant ex-concubine. Qui devait l’être d’ailleurs nettement moins ces derniers temps (“concubine” impliquant une communauté de vie, notamment intime), pour cause d’affaire JG vieille de 2 ans prenant de l’ampleur (pas mal de “rue du Cirque” ces temps-ci).
    On espère que ce “ex” prendra tout son sens côté finances publiques. Pour l’heure la dame Massonneau (qu’on imagine retourner bientôt à son activité de journaliste, voire entamer une activité de mémorialiste : “Ma vie avec un sale type”..) est partie pour l’Inde, avec un garde du corps, son ancien “chef de cabinet” (son cabinet élyséen devant pourtant être démantelé..) et sa copine “Valandrey” (nom d’artiste offrant l’avantage d’être un pseudo). Mme est annoncée voyageant sur financement privé, au moins elle. Mais qui paye le reste de l’escorte ?….

  • Gisèle , 26 janvier 2014 @ 16 h 17 min

    Valls est parti dans le nord faire la campagne anti FN aux frais de la république .
    Il a tant peur que ça ???

  • ljean59 , 26 janvier 2014 @ 16 h 18 min

    Une dinde en Inde
    le voyage de l’ex cocubine va côuter combien ? Elle est accompagnée par des gardes du corps payés par les cocus de la république que nous sommes.
    Ce voyage de rupture serait payé par “action contre la faim”. Si elle avait un peu d’honneur, Elle aurait mieux fait de consacrer cette somme à nourrir les pauvres qui vivent en Inde.

Comments are closed.