Dans une lettre adressée aux sympathisants de la Liste chrétienne (un peu moins de 1% des voix aux élections régionales d’Île-de-France, entre 1 et 2% aux cantonales dont 11% à Versailles Nord-Ouest et 5% à Versailles Sud), le Président de la micro formation politique “pro-vie” Solidarité France (site) revient sur “cinq attaques” orchestrées selon lui par “presque toutes les formations politiques nationales” : “les Verts ont tenté de nous faire interdire”, “Mélenchon nous a publiquement insultés”, “la gauche avait donné l’ordre de nous ignorer totalement”, “les Renseignements généraux auraient créé la polémique avec le FN, qui nous a attaqués au Conseil d’Etat, en distillant l’idée fausse que c’était à cause de notre présence qu’il n’avait pas atteint les 10%”. La faute à la croix présente sur les affiches électorales ?
Déjà des signatures. Rappelant les “trois objectifs politiques” de la Liste chrétienne (“témoigner”, “peser sur les formations politiques” et “passer d’une culture d’opposition à une culture de proposition”), Axel de Boer esquisse l’idée d’une “candidature chrétienne indépendante” à l’élection présidentielle : “alors que nous n’avons rien annoncé, on nous a déjà apporté des soutiens et même des signatures !” Solidarité France espère également bénéficier d’un financement public à partir des élections législatives de 2012 (1,68 euro par voix obtenues et par an à condition de réaliser au moins 1% dans 50 circonscriptions) : “Nous recherchons des hommes et des femmes désireux de répondre à l’appel de l’espérance”, écrit Axel de Boer. Pour cela, “il faut avoir le courage de se déclarer chrétien devant les hommes”.
Espérance. Solidarité France espère réunir 15 000 euros pour “construire une dynamique et une communication autour” de la présidentielle et des législatives, afin “de trouver des soutiens et des donateurs” et “de créer les conditions du succès”. “Face à la crise de civilisation, il faut dire aux Français que nous ne construirons pas le bonheur sans intégrer la dimension spirituelle de l’Homme, sans défendre la Vie de la conception à la mort naturelle, sans placer la famille au cœur de la société, sans établir une véritable liberté religieuse et d’éducation, sans construire une économie cherchant avant tout à faire vivre les gens et non produire des richesses, sans procéder à un retour au réel”, explique Axel de Boer qui conclut : “nous voulons porter l’espérance chrétienne”.