Le Cercle René Rémond : un nouveau laboratoire d’idées à droite

Tribune libre d’Aurore Domenech* et Édouard Josse**

Basé à Lyon, le Cercle René Rémond est un laboratoire d’idées ouvert aux décideurs de la société civile offrant une tribune privilégiée aux chefs d’entreprises, aux membres des professions libérales, aux universitaires, et bien sûr aux étudiants, qui souhaitent travailler à la reconstruction de la droite nationale. Nous aurons à cœur d’analyser et disséquer le verbe et l’action politique au regard d’un socle de principes et de valeurs partagé par tous les patriotes de ce pays. Nos publications d’articles sur des thèmes d’actualité, de société ou d’histoire, seront accompagnés de conférences-débats animés par des hommes politiques, des journalistes, des professeurs ou des personnalités engagées dans la vie politique, économique et sociale. Les membres du Cercle René Rémond s’inscrivent dans le temps de la réflexion afin que leur passion pour le débat d’idées ne soit pas entravée par la défense intempestive des intérêts catégoriels ou les contingences de l’instant. Seuls les intérêts propres à la patrie doivent être pensés et c’est dans cette perspective que la droite nationale a le devoir d’œuvrer. Le récent contexte électoral favorable à la droite de convictions doit encourager cette dernière à échafauder des pistes pour recréer une réelle communauté de destin national. Tandis que le pays s’est clairement prononcé en faveur de nos valeurs, la désunion des patriotes rend pourtant impossible la victoire de nos idées et leur application. Il nous revient d’aider à l’unification des droites au travers du débat et de la recherche d’un consensus programmatique.

“La droite doit se réapproprier son corpus idéologique et asséner d’un verbe haut sa foi en des convictions qui ont fait la grandeur de la France au moment même où certains professent sa lente décomposition.”

Il est de la responsabilité historique de la droite libérale-conservatrice de réconcilier les Français avec la politique en réunissant les patriotes aujourd’hui disséminés tantôt sous le drapeau de la résignation, tantôt sous l’étendard de la déception. La droite doit se réapproprier son corpus idéologique et asséner d’un verbe haut sa foi en des convictions qui ont fait la grandeur de la France au moment même où certains professent sa lente décomposition. La participation à la refonte doctrinale de la droite constitue donc le cœur de notre projet. Les vecteurs de cette résurrection forte et durable sont la défense de la liberté, de la responsabilité, de la vie, de la famille, de l’éducation, des libertés fondamentales et de notre héritage culturel. Défendant ces valeurs libérales, conservatrices, nationales et démocratiques, nous sommes résolus à nous battre pour faire de la droite de bon sens la grande gagnante des prochaines échéances électorales.

L’indépendance et la grandeur de notre pays dans le monde multipolaire d’aujourd’hui est une préoccupation majeure pour tous les amoureux de la France auxquels les adhérents du Cercle René Rémond ne manqueront pas de s’associer. Nous, la droite fière de ses valeurs, devons apaiser cette peur du déclin et redonner confiance en notre destin. Patriotes de tout horizon, il est temps de crier au monde que la France ne mourra pas ! 

Un site internet sera lancé très prochainement et publiera régulièrement des articles de fond. En attendant, nous vous invitons à rejoindre dès à présent notre page Facebook et à nous suivre sur Twitter (@CercleRRemond). Bonnes vacances à tous et, par-dessus tout, vive la France !

*Aurore Domenech est étudiante en master de droit public à l’Université Lyon 3 et co-responsable de l’UNI Lyon. Elle est présidente du Cercle René Rémond.
**Édouard Josse est étudiant à Sciences Po Lyon. Lauréat de la Bourse Tocqueville 2011, il est également engagé à l’UNI. Il est directeur général et trésorier du Cercle.

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21 Comments

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  • Ryan , 30 août 2012 @ 5 h 04 min

    René Rémond, historien de gauche ? Il a étudié les droites et l’anticléricalisme. Il était catholique pratiquant, s’est opposé notamment à la loi Taubira. Etc.

    Bizarre pour un homme de gauche tout de même.

  • Roman Bernard , 30 août 2012 @ 23 h 24 min

    On peut être catholique et de gauche… c’est comme cela que René Rémond se définissait. D’ailleurs, qu’est-ce que les catholiques ont de droite, en général ? Immigrationnistes, opposés à la réalité des races, préférant un chrétien africain, voire un musulman, à un Européen agnostique ou païen… les catholiques sont, sur l’essentiel (les questions identitaires, i.e. culturelles et raciales) d’accord avec la gauche. Ils ne s’opposent à eux qu’en matière de mœurs, domaine qui est important, mais, vus les dangers qui menacent la civilisation occidentale et la race blanche, est totalement dérisoire aujourd’hui.

    Je suis opposé comme l’Église au « mariage » gay, mais, par rapport à l’extinction biologique des Occidentaux qui s’annonce, et à laquelle l’Église applaudit, ça ne pèse pas lourd dans la balance…

  • Neo , 30 août 2012 @ 23 h 41 min

    Si l’essentiel — le primordial, le plus important — de ce qu’il nous faut rechercher réside pour vous dans les questions identitaires, et non, quant à ce qui doit être notre règle de vie, dans la suite du Christ, dans la foi en Lui et la pratique du bien, et, quant à ce qu’il nous faut espérer pour les autres, le salut du plus grand nombre, je comprends que vous vous opposiez aux catholiques…

    Pour le reste, votre description des catholiques et de l’Église est, mais vous le savez fort bien, caricaturale voire fantasmatique (e. g., quand « l’Église » a-t-elle applaudi à l’extinction biologique des « Occidentaux » ?) et, s’il faut le répéter, il est bien entendu que le respect des identités culturelles, ou, si vous le voulez, « raciales » au sens ancien du mot, s’il ne saurait constituer « l’essentiel » purement et simplement, fait partie des caractéristiques importantes de l’humanité rachetée en l’Église catholique.

  • Ryan , 31 août 2012 @ 17 h 42 min

    J’aimerais beaucoup lire une publication de René Rémond dans laquelle il se dit “de gauche”, M. Bernard.

  • Roman Bernard , 4 septembre 2012 @ 21 h 55 min

    Je ne m’oppose pas aux catholiques, je m’oppose à leur suicide ethnique. Nuance.

    Quant à des preuves de la volonté manifeste de l’Église catholique de noyer l’Europe sous les flots du tiers-monde en espérant – en vain ! – faire des conversions :

    « Mgr Veglio souligne l’aspect positif des migrations : « Le phénomène migratoire produit un brassage des personnes et des peuples avec leurs caractéristiques sociales, culturelles et religieuses propres. Ce processus ouvre des voies uniques pour l’évangélisation parce qu’il offre aux communautés chrétiennes l’occasion de témoigner de Jésus-Christ, surtout à travers un dialogue respectueux et le témoignage concret de la solidarité. Les migrants peuvent aussi « réveiller la conscience chrétienne assoupie » en rappelant à une vie chrétienne plus cohérente. ».

    (Source)

  • Roman Bernard , 4 septembre 2012 @ 22 h 16 min

    Autre perle :

    « Les migrants, a-t-il fait observer, « sont le signe visible du lien qui unit toute la famille humaine » et « ne sauraient donc être utilisés comme un prétexte au manque d’emplois et aux crises financières non résolues, ni vus comme des menaces contre la sécurité ». »

    […]

    « Il faut par ailleurs « promouvoir et renforcer la perception positive des migrants », a recommandé Mgr Tomasi, en sensibilisant au « fait évident » que les migrants sont « un apport positif » pour l’économie des pays qui les accueillent. »

    […]

    « Malheureusement, a-t-il dit, « la crise économique et l’augmentation de la pression sur les frontières des pays développés multiplient les attitudes d’auto-protection », au détriment de millions d’êtres humains, touchant de près également leurs familles et leurs peuples d’origine.

    Mgr Tomasi a rappelé que la migration est « un test pour le respect et l’application des droits humains, surtout quand les politiques sont centrées sur le contrôle et sur la sécurité nationale », et regretté que la réponse fournie par la communauté internationale soit encore aujourd’hui « fragmentaire et privée de coordination ».

    Et selon lui, les tentatives de résoudre le problème de la gestion des flux migratoires se heurtent à des attitudes de « réticence et de méfiance », à une opinion publique souvent hostile et à l’apparition de partis anti immigrés.

    Or, la mondialisation, a-t-il relevé, « intensifie l’interdépendance des pays, entre ceux qui ont besoin de main d’œuvre et ceux qui ont des populations plus jeunes ». Il faut donc, selon lui, « créer une synergie qui soit avantageuse des deux côtés ». Et cette synergie, c’est aux « institutions multilatérales » de l’obtenir en s’y consacrant. »

    (Source)

    Décryptons :

    — Selon le Vatican, il est faux de dire que les « migrants » sont responsables de la crise financière. Les cardinaux devraient se pencher sur les raisons de la crise des subprime aux États-Unis, avec la politique d’octroi de crédits immobiliers à des immigrés (latinos notamment) incapables de rembourser leur emprunt… Ils pourraient aussi lire des études comme celle de Contribuables Associés sur le coût de l’immigration… ça les ferait réfléchir sur la « richesse » qu’elle nous offre.
    — Je passe sur la volonté de l’Église de passer sous silence la surreprésentation des immigrés dans les faits de crime et de délinquance. C’est trop affligeant.
    — Il faut, selon Rome, lutter contre les réflexes d’auto-protection alors que les frontières de l’Occident sont assaillies. Traduire : supprimer les rares entraves à l’immigration qui existent encore — largement sur le papier — en Occident.
    — La conclusion du Saint-Siège est qu’il faut renforcer les « institutions multilatérales » (i.e., l’ONU et ses agences), ce qui est consternant : que l’Église ait décidé de trahir l’Europe, je le savais déjà, mais soutenir une institution aussi anti-chrétienne que l’ONU ? Je rappelle qu’elle n’en est pas à son coup d’essai : elle a déjà appelé à une Banque centrale mondiale, une gestion publique de l’eau au niveau mondial, une assurance-maladie gérée au niveau global, etc. Autant de riches idées qui iraient bien dans le sens du « Nouvel Ordre mondial » voulu par les francs-macs, mais pas exactement dans celui de l’évangélisation du monde…

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