Le nombre d’Américains conservateurs sur les questions de société n’a jamais été aussi bas depuis 1999, année durant laquelle l’institut de sondage Gallup a commencé à demander aux Américains de qualifier leurs opinions en la matière. Il y a 16 ans, 39% des Américains se définissaient comme “très conservateurs/conservateurs” sur le plan sociétal quand 21% préféraient les qualificatifs “très libéraux/libéraux” (progressistes, ndlr). Puis, presque chaque année, l’écart s’est resserré, avec une parenthèse en 2009 et en 2010 (les deux premières années de la présidence de Barack Obama). Au point d’arriver, en 2015, à égalité à 31%.
La faute, principalement, à une hausse de l’identification au progressisme chez les sympathisants du Parti démocrate :
L’évolution est moins évidente, côté républicain :
Gallup explique cette évolution par les décès de personnes âgées conservatrices remplacées par des jeunes beaucoup plus progressistes, très gros consommateurs d’entertainment et par conséquent bombardés par la nouvelle vague féministe (pro-porno, pro-prostitution, à tendance lesbienne ou au moins bisexuelle, etc.) cohabitant parfaitement avec un lobby homosexualiste chaque jour plus puissant car épaulé par les administrations et les multinationales (dirigées par la même oligarchie). Ce qui arrive est parfaitement logique et était tout à fait prévisible. Et cela va continuer, la présence conservatrice étant outre-Atlantique inférieure dans l’entertainment et les médias mainstream à celle dite progressiste, bien que le différentiel soit sans doute moins fort qu’en France (qui n’a pas de shows comparables à Duck Dynasty ou à celui de la famille Dugar).
Plus de progressisme signifie aussi plus d’étatisme. C’est assez logique : le jeune qui fornique un peu partout n’est généralement pas (encore) appuyé par ses parents et a besoin de l’Etat pour le dépister aux frais des contribuables ou l’assister dans ses avortements. Dire qu’il se croit libre et indépendant !
Sans surprise, c’est surtout chez les sympathisants démocrates que la tendance étatiste est perceptible :
Rien n’est perdu mais ces chiffres alarmants doivent rappeler l’importance de la guerre culturelle/métapolitique que la gauche a remporté depuis longtemps. La facilité est de son côté, le bon sens du nôtre. Cela ne suffira pas à l’emporter alors, conservateurs de tous les pays, investissons-nous dans la guerre culturelle avant qu’il ne soit trop tard !
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