Dominique Venner nous a quittés en Sénèque de nos temps impies.
Qu’il l’ait fait devant l’autel de Notre-Dame de Paris ne signifie nullement qu’il cherchait le sacrilège, mais plutôt, qu’il voulait honorer ce temple du génie français et de la foi du peuple en son destin.
Trop d’imbéciles, qui prennent le catéchisme de l’église catholique pour le petit livre rouge de Mao, s’indignent qu’il se fût suicidé dans une cathédrale, que cela prouve son antichristianisme.
C’est tout le contraire : il croyait en la force spirituelle de Notre-Dame de Paris, il l’aurait voulue donjon de la civilisation européenne, quand le clergé qui la sert ressent trop peu de sentiments pour le peuple français.
Dominique Venner ne s’est pas suicidé ; il est allé sur le front invisible de la guerre qui nous est faite pour que l’ennemi tirât sur lui, pour prouver sa présence, pour qu’on l’identifie. Tant de Français, bientôt esclaves, ne savent pas reconnaître l’ennemi en nos murs.
Alors, il a dit, Dominique, en tirant sur lui-même, que l’attitude irresponsable et hédoniste de ce qui reste de la France, revient à se tuer elle-même sans que l’envahisseur n’ait à le faire.
Il est mort au combat, pour nous le rendre perceptible, pour que nous y entrions autrement qu’en paroles, et pour nous faire souvenance de notre longue histoire.
Il a agit en soldat, en Romain, et nous ne pourrons faire moins que de nous hisser à son niveau pour que notre avenir soit au moins honorable.
Notre devoir est tracé : il faut libérer la France de tout ce qui la dénature ou qui la lie.
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