Verts, UDI : “Quand on est petit, mieux vaut être modeste” (Eric Zemmour)

On n’est pas forcément d’accord. “Les Verts, il faudra bientôt un microscope pour les observer. A moins de 5% des suffrages, un candidat à la présidentielle n’est pas remboursé de ses frais de campagne. Mais à moins de 2%, un parti politique devient un groupuscule. Il faut se pincer pour se rappeler que l’ambition stratégique des Verts était de devenir la force principale de la gauche à la place des socialistes, comme le PS de Mitterrand avait supplanté les communistes à la fin des années 70. Au soir des européennes de 2009, alors que la liste conduite par Daniel Cohn-Bendit faisait jeu égal avec celle des socialistes, les Verts ont cru toucher leur graal. C’était un mirage. Depuis, ils tournent en rond, dans le désert. Les institutions de la 5e République sont darwiniennes : il y a les dominants et les dominés. Les dominants peuvent gagner les présidentielles, les dominés doivent se contenter de sièges et d’élus. Les gaullistes et les socialistes sont les seuls dominants. Le Front national se bat pour être admis dans ce club très restreint. Dans l’histoire de la Ve, seul Giscard fut l’exception qui confirme la règle. Bayrou a essayé d’imiter Giscard mais dans son échec mégalomane, il a dispersé façon puzzle son parti et ses élus. Cécile Duflot a copié Bayrou en mieux : avant même de se présenter à la présidentielle, elle a déjà autodétruit son parti. Elle a oublié la sagesse des dominés, des petits, des sans-grade, celle que lui rappelait son ancien compère Jean-Vincent Placé qui connaissait cette célèbre réplique de Michel Audiard : ‘Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, ceux de 60 kilos les écoutent’…”

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8 Comments

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  • gilgamesh , 27 mars 2015 @ 22 h 38 min

    A lire la vie vivante de Guillebaud qui explique justement que l’écologie a été son propre fossoyeur depuis les années 90

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