Mépris. Regrettant le “ton très calculé” de Manuel Valls ce matin sur RTL alors que, “ces derniers jours, il nous a accablés de mépris”, Hervé Mariton a révélé lundi sur la station de la rue Bayard que la Préfecture de police de Paris avait osé proposer aux organisateurs des trajets comme celui-ci : “Faubourg-Saint-Denis – Faubourg Saint-Martin”, (La photo infra permet de mesurer l’irresponsabilité d’une telle proposition, ndlr) “quand ce n’était pas Corbeil-Évry”.
Jugeant que la Manif pour Tous du 24 mars est “un succès positif”, le député-maire UMP de Crest (Drôme) a jugé que la démission de Manuel Valls réclamée par d’autres élus de droite “devrait aller de soi”. “Quand on méprise à ce point un mouvement, quand on est à ce point incapable de comprendre ce que veulent les Français, il faut en tirer les conséquences.”
Puis, Hervé Mariton a embrayé sur l’anecdote qu’il avait confié dimanche soir en exclusivité aux Nouvelles de France : “C’est Manuel Valls qui, à l’occasion du dîner du CRIF, a tenu, avec beaucoup de vanité, à me dire : ‘Et bien, le Préfet de police t’avait proposé la moitié de la place de l’Étoile, tu ne l’auras pas, c’est moi qui décide ! Et allez donc manifester à Corbeil !’ Évidemment, son ton, quand il était à l’antenne de RTL, était tout autre.”
À François Hollande, Hervé Mariton demande de “(se concentrer) sur les enjeux économiques et sociaux”. “Les Français en ont assez que vous vous dispersiez”, continue-t-il. “Ils vous ont élu pour résoudre une crise, ils ne vous ont pas élu pour en créer des supplémentaires.”
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