Titrant sans vergogne son médiocre bouquin « la France pour la vie », Nicolas Sarkozy s’est manifestement inspiré mimétiquement du procédé dialectique d’inversion de la vérité du docteur Pierre Simon publiant jadis « de la vie avant toute chose ».
Ce dernier, qu’il admirait, fut le père de la loi Veil. Il développait dans son livre que pour la meilleure vie de la société, on devrait désormais pouvoir décider à plusieurs, collectivement, socialement donc, de la suppression des enfants non désirés ou socialement indésirables. Somme toute comme dans le communisme ou le nazisme.
Depuis, la loi Chirac-Giscard-Veil est devenue un tabou qu’il est politiquement suicidaire de contester.
Voici que Nicolas Sarkozy s’aligne maintenant sur la dernière loi en date de la culture de mort, la loi Taubira, instaurant le « mariage » homosexuel ; nouvelle étape dans le processus de désintégration familiale et sociale en attendant les prochaines lois mortifères sur l’euthanasie.
L’ancien président de la République avait en substance lancé l’an dernier un « je vous ai compris » aux jeunes partisans, au sein de son parti « les républicains », de l’abrogation de la loi Taubira. Un peu naïfs et faute, bien excusablement, de mémoire politique, ils l’avaient cru sur parole. Ne saisissant pas que le petit homme bonimenteur, imitait comme il le pouvait son grand modèle politique, le général De Gaulle, dans le seul registre à sa portée : celui de la tromperie.
Hervé Mariton, son concurrent à l’investiture de « Les Républicains », l’a traité de parjure. Nicolas Sarkozy a expliqué qu’il avait bien le droit de changer d’avis et donc de ne pas défendre une position qui n’est plus la sienne.
Mais n’est-ce pas plutôt parce que « la politique, c’est du marketing », comme le croit et le dit Louis Aliot ?
Nicolas Sarkozy a donc simplement changé de marché. Il a probablement estimé que, dans « Les Républicains », les bons jeunes gens de Sens Commun issus de la Manif Pour Tous ne seraient pas d’une aussi bonne rentabilité électorale et surtout médiatique que le « lobby gay ». Il préfère donc faire son marché auprès de celui-ci sous la houlette de l’homocrate Jean-Luc Romero par ailleurs prosélyte de l’euthanasie, de la GPA et bien sûr de l’idéologie du genre que déjà « le Républicain » Luc Châtel commençait à vouloir imposer dans l’Éducation Nationale quand il en était ministre dans le gouvernement Fillon.
La vérité, c’est que Nicolas Sarkozy n’a jamais opposé de résistance sincère et durable à l’instauration des lois de désintégration de la personne, de la famille, de la société.
Or le refus de l’écologie humaine fondée sur le respect de la vie innocente, l’imposition totalitaire des lois de culture de mort, c’est très exactement ce qui constitue le degré le plus élevé du racisme, le racisme anti-humain.
À l’AGRIF où nous combattons toute la gamme des racismes, nous nous devions de relever que Nicolas Sarkozy n’est pas l’homme qu’il faut pour défendre la valeur fondamentale de la vie sans laquelle la vie de la France ne saurait durer. Le titre de son livre est un mensonge.
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