1) Depuis jeudi soir sur Twitter, les militants pro-dénaturation du mariage accusent les défenseurs du mariage et de l’adoption d’être responsables du suicide d’un jeune garçon homosexuel de 17 ans. Mais, reconnaît une amie de la mère, cela « n’a pas forcément de rapport avec ce qui se passe en France (le débat, ndlr) » car « il n’allait pas bien. Ça a peut-être accéléré sa mort, mais on ne sait pas. Ce qu’on sait, c’est qu’on l’a retrouvé pendu dans une chambre d’hôtel. » C’est un chantage scandaleux que nous font là les militants LGBT. Ils nous disent en substance : “Changez d’avis et de civilisation ou alors nous nous suicidons/vous serez responsables sur le plan moral de nos suicides”. Des réactions de sale gosse (à côté, Périclès Soupalognon y Crouton dit Pépé, dans Astérix en Hispanie, est un petit joueur…) complètement immatures, malheureusement de plus en courantes dans ces milieux militants (voir ici et là). Or l’exercice de la démocratie suppose justement une certaine maturité… Au passage, et je regrette de devoir le rappeler, ce n’est pas la société traditionnelle ou néo-traditionnelle enracinée qui meurt du SIDA et qui le propage.
2) SQLI Group et Crimson Hexagon, deux entreprises qui mettent en avant leur “expertise social business” (le globish, ça fait sérieux), affirment, courbes complexes et résultats invérifiables à l’appui, que, concernant “les sentiments autour du « mariage pour tous » analysés sur Twitter”, “les dés sont jetés depuis novembre !” Ainsi, sur 153 300 tweets relatifs au “mariage pour tous” enregistrés sur le réseau social entre le 1er septembre 2012 et le 23 janvier 2013, 52% seraient positifs, 40% négatifs et 8% neutres. Bon. Outre qu’avec ses 5,5 millions d’utilisateurs (dont beaucoup de journalistes et d’acteurs du monde de la communication), Twitter ne représente pas la France ni les Français, il faut être complètement idiot pour imaginer que les opposants à la loi utiliseraient la sémantique vide de sens (S’agit-il d’un “mariage” vraiment “pour tous” : à trois ou à cinq, entre frères et sœurs, etc ?) du Gouvernement sur Twitter. Bref, un travail effectué avec des outils invérifiables sur un échantillon pas représentatif à partir d’un mot pas ou très peu utilisé par les opposants…
3) Le Planning familial, l’APGL (association de parents gays et lesbiens) et le Comité Idaho ont “demandé à des enfants âgés de 8 à 10 ans de dessiner une famille. N’importe laquelle” écrit jeudi Libération. Notre confrère cite Louis-Georges Tin, président de la dernière organisation citée : « On a reçu une trentaine de dessins, avec des situations très diverses: une papa-une maman, deux papas, une maman seule… On va en envoyer par courrier aux parlementaires. » Nouvelles de France l’a contacté ce vendredi et lui a demandé d’où venaient ces enfants dessinateurs qui représentent la famille avec deux mères, deux pères, etc. “Ce sont des enfants qui viennent des réseaux du Planning familial et de l’Inter-LGBT, sur la base du volontariat des parents”, répond-t-il. Quant aux dessins, “ils ont été réalisés à la maison”, continue-t-il. Bref, des dessins d’enfants de militants de la dénaturation du mariage et du “droit” à l’enfant ou à l’avortement potentiellement réalisés avec ou à côté de leurs parents. Cela, Libé, Yahoo! Actualités ou encore Terra Femina oublient de le préciser. Les amis, il n’est pas interdit d’être honnête avec ses lecteurs, de ne pas se moquer d’eux…
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