Parmi les fautes du pouvoir qui confinent à la trahison, il en est une que l’actualité tragique met en relief. Une jeune fille de douze ans a été assassinée dans des conditions horribles par une Algérienne qui depuis trois ans n’aurait plus dû se trouver en France. Il ne s’agit nullement d’un cas isolé même si le fait que l’assassin soit une femme et que le sadisme du crime soit d’un degré rare. Ce qui fait de ce “fait divers” un événement politique, c’est qu’il se situe dans une série d’actes criminels qui impliquent l’immigration, qu’il s’agisse de terroristes, de voyous ou de supposés malades mentaux qui n’auraient pas dû se trouver en France quand ils ont commis leur crime. Le pouvoir macronien, à son habitude, tente, avec la complicité des médias de grand chemin de ses amis milliardaires, ou du prétendu service public, de noyer le problème dans l’émotion soulevée par un acte dont l’horreur “hors normes” a sidéré les Français. Il faudrait respecter le deuil de la famille de Lola, le temps sans doute que l’opinion publique se tourne vers un autre sujet et qu’on oublie ce tragique “fait divers”. Les parents reçus à l’Elysée semblent épouser cette attitude et la justifier. La manipulation est triple : on a commencé sans doute par suggérer cette attitude lors de l’entrevue ; on a ensuite interprété leurs propos en élargissant leur volonté de dignité et de non-récupération politique jusqu’à stigmatiser toutes les manifestations publiques à la mémoire de la jeune victime ; on a ensuite retourné la culpabilité en dénonçant la récupération indécente de l’assassinat de Lola, évidemment le fait de l’abominable extrême-droite. Et, comme de coutume, la droite a explosé entre ceux qui s’expriment dans des rassemblements, ceux qui font des minutes de silence, ceux qui se contentent de déclarations ou de messages sur les réseaux sociaux, et ceux qui se taisent par respect pour la douleur de la famille.
Ce qui est indécent, ignoble, abject, c’est d’instrumentaliser la souffrance des proches pour tenter de s’exonérer de la faute lourde et permanente du laxisme migratoire, de cette euthanasie du peuple français et de sa culture par le remplacement de la population que nos gouvernants mettent en oeuvre par idéologie mondialiste, en la baptisant en langage orwellien, “transition démographique”. Cette attitude écoeurante consiste d’abord, pour des gens qui ont voulu le pouvoir et feraient tout pour le garder, à faire sans cesse étalage de leur impuissance, parce que l’Europe et ses règles, l’Etat de droit, les difficultés procédurières, la mauvaise volonté des pays d’origine, le manque de moyens feraient barrage, alors que c’est leur lâcheté, leur absence criminelle de volonté qui sont en cause. En second lieu, elle se traduit en l’occurrence par une confusion entretenue entre la dimension affective et personnelle du drame et sa portée politique pourtant évidente. On parle de solidarité émotionnelle, et on pense aux fleurs et au bougies habituelles, alors que c’est de solidarité politique, nationale, dont la France a besoin. L’hommage à la victime est une chose, la protestation vigoureuse contre la cause de sa mort en est une autre. Or, cette cause première, ce fait sans lequel l’assassinat n’aurait pas eu lieu, c’est la présence en France d’une étrangère qui n’aurait pas dû y être et que l’Etat, garant avant tout de la sécurité des citoyens, a laissé trois ans en France sans avoir le droit d’y séjourner. Si ce fait était isolé, on pourrait invoquer la malheureuse exception, mais tel n’est pas le cas : trop d’étrangers entrent dans notre pays par des voies diverses, du regroupement familial à l’asile, en passant par le statut d’étudiant, une minorité pour s’intégrer à l’économie nationale mais tous souhaitant bénéficier de sa générosité sociale ; beaucoup s’y maintiennent sans droit, et c’est la question politique que soulève la mort de Lola. Sa meurtrière faisait l’objet d’une Obligation de Quitter le Territoire Français, qui n’a pas été exécutée. Tout récemment, le violeur d’une magistrate de Créteil ou le porteur d’un couteau de 30 cm qui voulait s’en prendre à l’Imam Chalgouni, visés par une obligation de quitter la France, s’y déplaçaient en toute liberté. La série en est longue, mais on se souvient en particulier du Tunisien qui avait assassiné deux jeunes femmes à la gare Saint Charles de Marseille en 2017. Depuis, de 80 à 90 % des OQTF n’ont pas été exécutées selon les années.
Si l’on élargit le cercle des crimes commis par des immigrés, en particulier par égorgement, ce mot qu’on évite afin de ne pas trop cibler l’identité culturelle ou confessionnelle de l’auteur, la liste en devient terriblement significative de la Mulhousienne égorgée en Juin par trois Algériens “sans papiers”en remontant à Samuel Paty, décapité par un “réfugié” tchétchène. Si l’on y ajoute la criminalité liée à la drogue, son importance dans l’économie et la sociologie des quartiers dits sensibles, le rôle de l’immigration devient primordial et écrasant depuis les réseaux jusqu’aux bandes de “jeunes” chargées d’assurer la sécurité des trafics, notamment à l’égard de la police. On en arrive alors à l’ensauvagement de notre société où la violence s’accroît parce que le nombre des barbares qui y vivent y a augmenté. Cette extension culturelle et démographique en vient à toucher les bastions de l’ordre : c’est en prison que la contamination se fait entre la délinquance et le terrorisme par le biais de l’islamisme. Non seulement les réponses sont insuffisantes : les centres de rétention et les lieux de détention en général sont en nombre dérisoires par rapport aux décisions de justice et a fortiori par rapports aux cas recensés, mais les pouvoirs politique, judiciaire et médiatique cachent l’acuité du problème. Nos gouvernants font même preuve d’une étonnante complicité avec le pays qui concentre la majorité des problèmes en raison du nombre d’immigrés qui en proviennent, du privilège qu’il détient pour ses ressortissants, et de son refus quasi systématiques de délivrer des laissez-passer consulaires pour ceux qui sont indésirables en France. Pourtant, pas moins de seize ministres se sont rendus dans ce pays avec Mme Borne pour faciliter les échanges, c’est-à-dire la circulation des personnes en échange du gaz dont nous manquons en raison de notre politique suicidaire avec la Russie. Le jour où M.Macron exprima son émotion après l’assassinat de Lola, il crut bon devoir adresser un message de repentance à la mémoire des militants du FLN morts lors d’une manifestation scandaleuse en soutien à ceux qui tuaient nos policiers en 1961. Ignorance de l’histoire, certes, mais, dans ces deux cas, soumission honteuse et trahison caractérisée du peuple qui, pour son malheur, leur a confié le pouvoir. (À suivre)
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