Félicitons le Peuple anglais pour le résultat du Brexit, voie tracée pour la reprise en main de leur souveraineté par les peuples européens, début de la chute de la mystique fédéraliste populiste démagogique consistant à jouer sur les peurs et faire la part belle à tous les spéculateurs.
Les Anglais doivent veiller à ne pas se faire priver de leur victoire, de leur seul véritable choix intégralement cohérent depuis 227 ans, comme la France l’a été à la suite du Référendum de 2005.
Eva Joly, Viviane Reding, José-Manuel Barroso, Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Ingeborg Graessle, Catherine Ashton, Jean-Claude Juncker, Pierre Moscovici, « Miss Maggie », Jean Monnet, tous ces serviteurs zélés du « machin supranational », lui même joujou des intérêts américains comme de l’ombre, paient avec ce résultat leurs provocations, dérives et atteintes aux intérêts des peuples libres et souverains.
On n’impose pas et on n’imposera pas aux peuples libres en temps de « paix » ce que l’on voulait imposer aux peuples vaincus par temps de guerre.
Ironie du destin : De Gaulle avait plus que rendu l’ascenseur au « Perfide Albion » pour la Libération en opposant son véto à deux reprises contre l’intégration de ce dernier dans la communauté européenne.
C’est pour cette raison que « Miss Maggie » (Margaret Thatcher) fait partie de la « brochette » citée. Elle n’est pas la si souverainiste qu’on ne le pense. Cette dernière n’est pas une Marie-France Garaud mais une opportuniste qui en 1975 a fait campagne pour le maintien du Royaume-Uni dans la CEE, juste par positionnement politique stratégique.
N’oublions pas non plus que LEUR Europe est celle de Jean Monnet, anti gaulliste primaire qui complotait contre le Chef de la France Libre, français aux ordres du Président Roosevelt, Roosevelt, ce soutien discret mais hélas bien réel de Vichy car ce dernier voyait en Pétain l’occasion de maintenir la France dans un statut de « vaincue et vassale malgré elle », devant se faire pardonner en devenant colonie américaine et en abandonnant ses territoires africains.
N’oublions pas que l’Union Européenne n’est autre que le cinquième coup de poignard contre notre souveraineté et notre pays :
le premier fut le Printemps 1943, contré par De Gaulle, le deuxième fut la Libération, mais pas celle que tout le monde connait : celle des commissaires gestionnaires Américains pressés de marcher sur Paris et arrivant juste derrière les « libérateurs », contré par De Gaulle comme par les résistants parisiens de Gauche comme de Droite. Le troisième fut Yalta, à nouveau contré par De Gaulle puisque le jeu américain était de faire front avec l’URSS pour rabaisser la « petite France » au rang des pays vaincus honteux.
Enfin, le quatrième était encore une connivence américano-soviétique, celle d’armer le FLN en Algérie contre la France métropolitaine du Général De Gaulle.
Dans une note rédigée après le discours de Londres, Monnet déclara au sujet du Général :
« […] en conséquence, il doit être détruit » après tour à tour l’avoir comparé à « Hitler », « à l’ennemi du Peuple français et de la construction européenne » alors que ce même Monnet était l’envoyé d’un président ingérant dans les affaires d’un pays étranger en proie avec un occupant, avec un envahisseur, l’envoyé d’un président ayant de bonnes relations (même hypocrites) avec un « chef d’Etat » collaborationniste, l’envoyé d’un président d’un état où le commerce avec l’Allemagne nazie n’était absolument pas un tabou… durant la guerre même.
C’est de ça et de ses « dignes héritiers » que le Royaume-Uni vient de se libérer et dont nous devrons à notre tour nous libérer. Nous devons désormais réclamer un Fraxit pour la fin 2017.
Nous constatons aussi que David Cameron a eu bien plus de courage que Nicolas Sarkozy de démissionner, lui qui aurait du le faire après le camouflet de Lisbonne.
Igor Kurek, gaulliste
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